Lorsqu'un pratiquant connaît l'interférence du karma de maladie, que devons-nous faire ?

(Minghui.org)

J'ai entendu dire que la compagne de pratique A avait été envoyée à l'hôpital par sa famille à cause d'un accident vasculaire cérébral. Ma première réaction a été : « Comment ça se fait ? Ses pensées droites sont tellement fortes ! Pourquoi a-t-elle été perturbée par le karma de maladie ? »


Avec ses questions en tête, j'ai parlé au pratiquant B, qui m'a dit, « Bien que cela lui soit arrivé à elle, tout pratiquant qui a été en contact avec elle doit regarder à l'intérieur et réfléchir sur les raisons qui ont causé une telle lacune chez notre groupe d'étude de la Loi. Quand un pratiquant est persécuté par les forces perverses avec le karma de maladie, nous devrions regarder à l'intérieur et voir si nous avons l'attachement d'envier la pratiquante A, l'attachement de compter sur la pratiquante A, ou d'autres attachements. Pourquoi est-ce arrivé à ce moment crucial du salut des êtres? Quelle est l'importance de l'impact sur le salut des gens, en particulier sur ses parents et amis ? »


Les mots du pratiquant B m'ont refroidi et m'ont fait réfléchir à mes attachements. Je n'avais pas pensé que mes attachements d'envie et de dépendance d'un pratiquant pouvaient causer le karma de maladie. Quand j'ai d'abord entendu dire que la pratiquante A avait été envoyée à l'hôpital, ma première réaction n'était-elle pas une manifestation de mon envie ? A partir de là, je me suis souvenu d'autres pratiquants avec un état d'esprit similaire. La pratiquante A s'était déjà enfuie de détention en raison de ses pensées droites. Elle était chaleureuse et prête à aider les pratiquants sur toutes sortes de questions. Son domicile était ouvert à tous les pratiquants en tout temps. Elle avait une compréhension très claire sur le karma de maladie. Lorsqu'un pratiquant souffrait du karma de maladie, elle allait partager sa compréhension et aider ce pratiquant à corriger toute mauvaise compréhension de la Loi. Peu à peu, au cours des dernières années, les compagnons de pratique ont beaucoup compté sur elle. Par conséquent, de plus en plus d'attachements se sont concentrés sur elle et toute la perversité dans les autres dimensions regardait chaque pensée des pratiquants. Dans certaines circonstances, la perversité lui a causé une persécution dans le but de chasser les attachements des pratiquants autour d'elle. Ceci a causé des dommages irréparables à la cause du salut des êtres. J'avais lu des articles connexes de partages de compréhension au sujet de cet aspect de la cultivation dans le passé, mais je n'avais jamais été placé dans ce contexte et n'y avait pas donné une attention suffisante. Maintenant, cela nous est arrivé à moi et aux pratiquants autour de moi. Nous regrettons tous que nos attachements aient donné une excuse à la perversité pour persécuter nos compagnons de pratique. Nos attachements ont provoqué de plus amples difficultés pour sauver les êtres. Il s'agit d'une leçon de vie et de mort pour nous tous.


En cherchant douloureusement les attachements avec du recul, j'ai trouvé les attachements suivants :


1. Face à des difficultés dans notre cultivation, nous cherchons toujours des réponses et des conseils auprès d'autres pratiquants, en particulier ceux qui nous semblent dans un bon état de cultivation et ayant une bonne compréhension de la Loi. Au lieu d'étudier la Loi de façon concrète et de chercher des réponses dans la Loi, nous ne faisons que consulter d'autres pratiquants. C'est une erreur typique, à savoir, apprendre d'une personne au lieu de la Loi. Bien sûr, cela n'inclut pas le partage d'expériences normal sans attachement.


2. Dans notre groupe d'étude de la Loi, nous aurions un sentiment de perte si peu de personnes venaient, pensant, « Pourquoi aller au groupe d'étude ? Ce n'est pas mieux que de rester à la maison et d'étudier par soi-même. » L'étude de la Loi n'est pas une démarche superficielle, elle ne peut être faite en suivant la foule. Peu importe qui vient et qui ne vient pas, nous devrions consciemment maintenir notre groupe d'étude. Même si il n'y a que deux personnes, nous devrions continuer l'étude de la Loi avec tout notre cœur et tout notre esprit.


3. J'ai aussi trouvé l'attachement de craindre que les pratiquants ne perdent la face. Dans notre interaction quotidienne avec les pratiquants, nous connaissons assez bien le genre d'attachements de chacun. Parfois, lorsque nous les signalons aux pratiquants, ils n'acceptent pas nos paroles avec calme. Et parfois même, ils essaient de dissimuler ces attachements. Peu à peu, on finit par accepter la situation de façon passive et on ne souligne plus les attachements, en laissant au/à la pratiquant(e) tout régler par lui/elle-même. Par exemple, certains pratiquants s'assoupissent en émettant la pensée droite, et conséquemment, leurs mains baissent. Quand d'autres pratiquants l'ont souligné, certains pratiquants n'ont pas regardé à l'intérieur pour s'améliorer, mais ont recouvert l'attachement avec des excuses.


4. La recherche du confort et de l'aisance est une chose très commune parmi les pratiquants. Face à une certaine difficulté, on va d'abord se demander s'il existe un raccourci pour la contourner ou la rendre plus facile. Parfois, on va même prendre des risques pour contourner les difficultés. Par exemple, c'est risqué de faire des appels téléphoniques d'un téléphone portable à un autre téléphone portable. En outre, c'est risqué de transporter un téléphone portable en faisant le travail de clarification de la vérité, uniquement pour la commodité de pouvoir communiquer avec la famille. Certains pratiquants ne font pas attention à la sécurité concernant l'utilisation des téléphones portables et cela pose un gros risque pour le travail de clarification de la vérité du groupe dans son ensemble. L'attachement au confort et l'aisance se manifeste dans divers aspects et les pratiquants devraient y prêter beaucoup d'attention. En outre, la question de cultiver la parole est importante.


Lorsque les compagnons pratiquants sont atteints du karma de maladie, c'est souvent dû aux pratiquants autour d'eux. Quand on voit leurs attachements dans nos contacts quotidiens, que devrions-nous faire ? Si nous pouvons agir conformément à la Loi et souligner leurs attachements avec un cœur bienveillant, la perversité ne trouvera aucune lacune, nous marcherons sur notre chemin droit, et nos compagnons de pratique ne seront pas persécutés et gênés par la perversité. Si nous essayons de trouver des erreurs chez le pratiquant qui souffre du karma de maladie, nous sommes en fait du côté de la perversité, et l'émission de la pensée droite ne fonctionnera pas, car nous avons accepté la persécution perverse de notre compagnon de pratique. Le Maître nous a dit de regarder à l'intérieur et de nous cultiver. Nous devrions tous suivre strictement ce principe, regardant à l'intérieur pour trouver nos propres attachements au lieu de faire les choses superficiellement. Ce n'est qu'en se cultivant soi-même qu'on pourra former un corps solide et un environnement de cultivation véritable, ce qui réduira l'interférence de la perversité, tout cela vient de la Loi. Donc, nous devons être clairs sur ce point : seule, l'étude de la Loi peut nous permettre de continuer à nous améliorer et de mûrir dans notre cultivation.


Traduit de l’anglais au Canada