(Minghui.org)


Nom: Song Huilan
Genre: Féminin
Age: 60 ans
Adresse: Ferme Xinhua, ville de Hegang, province du Heilongjiang
Emploi: Agricultrice


Date de l'arrestation la plus récente: 13 décembre 2010
Dernier lieu de détention: centre de détention du canton de Tangyuan
Ville: Hegang
Province:
Heilongjiang
Persécution endurée:
Travaux forcés, injections forcées / administration de drogues, coups, gavage, contrainte physique, interrogatoire, détention, refus d'utilisation des toilettes



Mme Song Huilan est une pratiquante du Falun Gong de la Ferme Xinhua, ville de Hegong, province du Heilongjiang. Elle a été soumise à des injections forcées après qu'elle ait été illégalement arrêtée en décembre dernier. Son cerveau en a été affecté, ce qui a entraîné des réactions lentes et de la difficulté à contrôler son corps. Son pied droit s'est infecté et est devenu noir. La nécrose s'est développée, et son pied, est finalement tombé. Elle est maintenant définitivement handicapée. Sa sœur, en route pour en appeler au gouverneur du canton de Huachuan, a également été interceptée par les agents de la division de la sécurité intérieure .



Ci-après le récit de la persécution de Mme Song, interprété par sa soeur



Ma sœur cadette, Mme Song Huilan, souffrait de nombreuses maladies, y compris le rhumatisme, l'arthrite, l'hépatite, une tumeur utérine, des calculs rénaux, etc. Elle a récupéré après avoir pratiqué le Falun Gong en 1997. Elle se querellerait et même se battait souvent avec son mari. Je m'inquiétais beaucoup pour elle. Après avoir pratiqué Falun Gong, elle s'est non seulement débarrassée de toutes ses maladies, mais est devenue très calme. La famille a cessé d'avoir des arguments, et est devenue harmonieuse. Nous étions reconnaissants envers le Falun Dafa et nous l'appuyions entièrement sa pratique



1. Arrêtée à plusieurs reprises et gavée brutalement



Malheureusement en juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter les pratiquants du Falun Dafa. Mme Song a été arrêtée à plusieurs reprises.

En mars 2002, elle a été arrêtée par Li Yong de la Division de la sécurité intérieure du département de police de la Ferme Xinhua et détenue pendant 15 jours.

Le 19 avril 2002, parce que Li Yong a trompé Mme Song, elle est allée au bureau où elle a été arrêtée. Elle a ensuite été soumise à trois ans de travaux forcés.



Le 19 avril 2008, elle a été de nouveau arrêtée par Li Yong.



Le 1er juillet 2010, elle a été arrêtée par les policiers du poste de police de Jixiang du canton de Tangyuan. Elle a fait une grève de la faim pendant 18 jours pour protester contre son arrestation et elle était dans un état critique. La police l'a libérée.



Le 13 décembre 2010, vers 10h, Wang Xunjie, directeur du commissariat de police de Hengtoushan du canton de Huachuan, ainsi que Dong Hongsheng, Jia You, et d'autres de la division de la sécurité intérieure du canton de Huachuan ont escaladé la barrière et fait irruption dans la maison de la pratiquante Mme Zuo Xiuwen. Ils ont arrêté Mme Liu Fengping et Mme Wang Dan (mère et fille), et ma sœur, Song Huilan. Ma soeur a refusé de répondre à toutes leurs questions lors de l'interrogatoire à la Division de la sécurité intérieure du canton de Huachuan. Le policier l'a giflée au visage. Les quatre pratiquantes ont ensuite été emmenées au Centre de détention du canton de Huachuan



Mme Song a ensuite entamé une grève de la faim. Le dixième jour, elle a été emmenée à l'hôpital populaire du canton de Huachuan. Durant les cinq premiers jours à l'hôpital, elle a été injectée contre son gré de plusieurs bouteilles de drogues inconnues, au quotidien. Les deux derniers jours, elle a été soumise aux gavages.



Les policiers de la Division de la sécurité intérieure Huachuan, les gardiens du Centre de détention Huachuan, et les médecins de l'hôpital ont gavé Mme Song. Ils ont d'abord essayé de lui insérer une sonde nasogastrique, mais ils ont échoué. Puis ils ont changé pour un tube plus large que le pouce et lui ont ouvert la bouche à l'aide d'un burin, qui a causé la perte de deux incisives. Lorsque le tube a été inséré dans son estomac, elle était dans une douleur extrême et a eu des nausées. Elle avait de la difficulté à respirer Elle s'est relevée la tête et a sorti le tube, ce qui a fait sortir un peu de liquide gastrique mélangé avec la bouillie de millet. Le policier Diao l'a giflée très brutalement à quatre reprises. Le premier jour, ils ont inséré le tube deux fois et l'ont gavée à trois reprises. Ils ont encerclé le tube autour de sa tête et attaché à l'aide de ruban adhésif. En date d'aujourd'hui, des traces de sang sont encore visibles quand elle tousse et elle sent comme l'odeur du tube dans la bouche.



酷刑演示:死人床(呈“大”字型绑在抻床上)


Reconstitution de la torture du «lit de mort» également connu comme un «lit d'écartèlement»



Zhang Qingfeng, Wang Dabao, et Zhang l'ont torturée en utilisant le lit de mort. Ils lui ont étiré les bras et les jambes à la limite. Elle ne pouvait pas bouger. À l'hôpital, les gardiens l'ont forcée à utiliser les toilettes quand elle n'avait pas besoin et ne lui permettaient pas d'utiliser les toilettes quand elle en avait besoin. Elle a dû se soulager dans ses vêtements et porter des pantalons trempés.



2. Injectée des drogues inconnues au Centre de détention de Tangyuan



Le 30 décembre 2010, Mme Song a été emmenée au Centre de détention de Tangyuan. La température chutait à -30 ° C la nuit. Elle dormait sur le sol avec une très mince couverture pour se protéger. Toute la nuit, elle tremblait du froid. Elle a commencé à subir des spasmes tard dans la nuit, son cœur a commencé à être affecté, elle avait des difficultés à respirer, et elle était dans une douleur extrême. En conséquence, elle a souffert d'un prolapsus de l'utérus, une maladie extrêmement douloureuse où une partie de l'utérus pend en dehors du corps.



Elle a commencé une nouvelle grève de la faim. Le 23 février 2011, le directeur du centre de détention Yan Yong et les gardiens, Li, Mu Zhanguo, Jiang Jiwu, et Yang Li l'ont poussée sur le lit, menottée, et perfusée d'une bouteille de drogues inconnues par voie intraveineuse. Immédiatement, la douleur l'a accablée. Elle se berçait le corps et ne pouvait pas prononcer un seul mot.



酷刑演示:打毒针(注射不明药物)


Reconstitution de la torture: injection de substances inconnues



Après la perfusion intraveineuse, elle n'avait aucun sentiment en-dessous des genoux. Son corps s'est endurci. Elle ne pouvait pas marcher. Elle vomissait tout ce qu'elle mangeait, même si ce n'était qu'une bouchée. Elle était complètement incontinente. Elle est devenue de plus en plus faible. Son temps de réaction s'est ralenti, et sa mémoire lui faisait défaut. Sa langue était raide, et son corps ne répondait plus

Le février 2011, tard dans la nuit, son cœur lui a fait tellement mal qu'elle ne pouvait plus le supporter. Elle a appelé à le gardien Mu Zhanguo. Mu lui dit: «Song Huilan, ne fais pas semblant. Tu seras traînée en prison, même si tu es morte.»



Le lendemain matin, le 1er mars, Zhang Jianhong, le médecin de la prison, a vérifié sa jambe droite et il a dit: «La jambe ne fonctionne plus.» Elle a développé une grosse bulle pourpre sur sa jambe droite. Le lendemain matin, les gardiens l'ont emmenée à deux hôpitaux pour des examens. Une fois que les médecins ont vu les grosses bulles de couleur pourpre, ils ont dit que c'était au-delà de leur expertise et leur ont dit de voir un médecin dans la ville de Jiamusi, immédiatement.



Dans l'après-midi, le centre de détention nous a appelés et nous a demandé de la ramener chez elle. Elle était sur le point de mourir, et d'autres détenus ont dû la transporter. Tout son corps était raide et elle était inconsciente.



3. Son pied droit tombe et Mme Song devint handicapée à vie



De retour à la maison son corps était présent, mais pas l'esprit. Elle ne parlait pas, ses yeux ne pouvaient se concentrer, son corps était rigide, elle ne pouvait pas plier les bras et les jambes, et elle ne réagissait pas aux stimulus. Il y avait une nécrose de sa jambe droite. Son pied et ses orteils étaient noirs et couverts de sang qui suintait. Quand je lui touchais la jambe c'était comme une feuille de métal dur. Sa jambe empirait chaque jour, et elle est devenue plus sombre et rigide. Son sang coulait chaque fois qu'elle remuait sa jambe même légèrement.



Sa fille et moi, nous prenions soin d'elle jour et nuit. Elle souffrait de douleurs non seulement à la jambe mais aussi une douleur extrême dans le cœur. Elle ne pouvait pas se coucher, même pendant cinq minutes. Nous nous relayions pour la prendre dans nos bras. À tout instant, nous avions peur qu'elle ne meure. En la voyant dans une telle douleur extrême, je me sentais brisée et blessée à l'intérieur tout le temps.



Le 25 mai 2011, son pied droit est tombé. En regardant ma jeune sœur handicapée, je voulais pleurer, mais mes yeux étaient secs. C'était comme si, il y avait un couteau qui me tournait dans le cœur.



4. Interceptées en route pour en appeler



Nous voulions la justice. Nous sommes allées au Centre de détention du canton de Tangyuan. Le directeur Qiao Yunting nous a menacées et a nié toute responsabilité. Nous sommes allés au Procuratoriat du canton de Tangyuan pour demander à Yan Xiande de la Direction des prisons d'enregistrer l'affaire. Il a dit qu'il n'avait pas le droit d'enquêter sur le cas puisque le Comité politique et judiciaire y était déjà impliqué. Nous sommes allées au Comité politique et judiciaire et avons aussi téléphoné au Bureau 610. Les agents ont dit qu'ils étaient un service administratif, et non pas un département d'enquête et que nous devrions plutôt aller à la Direction générale des prisons. Aucune autorité ne voulait prendre le dossier.



Nous sommes allées au Bureau d'appel du Congrès populaire du canton de Tangyuan, l'Association des femmes, et à la Commission du contrôle de la discipline. On nous a dit qu'ils n'étaient pas le bureau de l'administration. Ils ne pouvaient rendre des rapports qu'à leurs supérieurs, et cela ne résoudrait pas nos problèmes.



Nous sommes allées au Procuratoriat de Jiamusi. Une dame du nom de Hua dans le Bureau d'examen des allégations nous a rencontrées et elle a déclaré que l'affaire appartenait au canton de Tangyuan et qu'ils ne pouvaient pas s'en occuper.



Nous avons soumis notre lettre au Comité politique et judiciaire du canton de Huachuan, l'Association des femmes, et le Congrès du Peuple. Nous n'avons pas reçu de réponse.



Je suis allée voir le gouverneur de canton, le 22 août 2011. Puisque je suis âgée de 64 ans, deux de mes amies sont venues avec moi. La réceptionniste nous a dit que le bureau du gouverneur était au deuxième étage. Après avoir entrepris plusieurs mesures, Jia You de la Division de la sécurité intérieure a couru vers moi depuis le premier étage, m'a saisie par le bras et m'a traînée vers le bas. Il m'a traînée jusqu'à la salle du premier étage. Jia a crié: «Vous, les pratiquants de Falun Gong, devriez tous être arrêtés !» Six policiers sont apparus. Ils ont crié et nous ont poussées en dehors du bâtiment.



Rapports connexes:




http://fr.minghui.org/news/1104/16/E124364_20110412_fr.html




Traduit de l’anglais au Canada