(Minghui.org)

Par Xincheng



Afin de faciliter la persécution du Falun Gong, le Parti communiste chinois (PCC) a formé le Bureau 610, organisation extra-légale ayant pouvoir sur toutes les autorités gouvernementales. Le Bureau 610 tire souvent les ficelles derrière la scène, et il a commis toutes sortes de crimes contre l’humanité via le système de sécurité et juridique sous son contrôle.


Dans la matinée du 23 août 2011, le tribunal de l’agglomération de Jiaonan, province du Shandong, a tenu une parodie de procès dans le centre de détention Dashan, agglomération de Qingdao contre quatre pratiquants de Falun Gong: Xing Huaiping, Liu Meiqin, Zhang Xiuhua et Fu Aixian. Excepté quelques membres de la famille de Xing Huaiping qui ont réussi à découvrir l’heure du procès, les familles des trois autres n’ont reçu aucune information officielle à ce sujet.


Par la suite, les membres de la famille de Zhang Xiuhua et l’avocat de Pékin qu’ils avaient engagé, se sont rendus au tribunal pour demander au juge la raison pour laquelle ils n’avaient pas été informés du procès. Le juge Liu Jinren a tenté d’échapper à sa responsabilité et affirmé avoir agi en accord avec les «souhaits du Bureau 610». Les membres de la famille de Zhang lui ont alors demandé si le Bureau 610 pouvait contrôler le système de la police, le bureau du procureur public et le tribunal. Liu a affirmé sans réserve: «le Bureau 610 représente le Parti.»


En Chine, les juges ne traitent pas les dossiers en vertu de la loi; ils écoutent les instructions du Bureau 610. Si celui-ci veut empêcher les avocats de défendre les pratiquants de Falun Gong, les juges peuvent même ne pas avertir les membres de la famille du procès de leurs proches. Si le Bureau 610 veut condamner les pratiquants de Falun Gong innocents à la prison, les juges les condamnent à des peines de prisons décidées par le Bureau 610. Mais comment ce Bureau 610 a-t-il pu obtenir un tel pouvoir? Le juge Liu Jinren a déclaré ouvertement: «Le Bureau 610 représente le ‘Parti’.» Le parti pervers fait ce qu’il veut. Le Parti peut piétiner sans vergogne la loi, les droits de l’homme, la morale et la conscience!


Les manières et le comportement arrogants du juge rendent compte de la nature du Bureau 610 et du parti pervers. En dépit de l’absence de scrupules du Bureau 610, il y a quand même des avocats prêts à défendre les pratiquants de Falun Gong et à demander justice. Leur résistance contre le Bureau 610 est aussi un appel à la justice et la conscience qui a été bafoué par le PCC en Chine.


En juin 2011, les pratiquants de Falun Gong Wei Xiang et Zhang Jianping, ont porté plainte contre une condamnation illégale du tribunal du district de Xihu dans l’agglomération de Hangzhou. Le tribunal intermédiaire de Hangzhou a demandé à l’avocat Xie Yanyi de soumettre une défense, dans laquelle ce dernier en appelait les juges et les procureurs publics à faire face au fait que réprimer et persécuter les gens pour leur croyance à travers le système de justice pénale, est le produit d’une période historique particulière. Cette page déshonorante de l’histoire est sur le point de se tourner. Elle viole les principes célestes et la loi d’état, et va à l’encontre du concept de justice et de la volonté du peuple.


Afin d’avertir le juge, l’avocat Xie Yanyi a paraphrasé Victor Hugo: «Face au mal, si vous ne dites pas non, vous êtes aussi complice» Il a ajouté: «Aujourd’hui, lorsque, nos professionnels légaux font face à un choix pour défendre un cas, et quand nous pouvons en faire un mais ne le faisons pas, et tentons de nous soustraire à nos responsabilités face au système lui-même; alors, nous sommes extrêmement irresponsables. Dans le futur, en regardant en arrière, nous pourrions nous sentir extrêmement honteux et pleins de regrets pour notre faiblesse, notre égoïsme et notre aveuglement!»


En fait, la défense de l’avocat Xie Yanyi est aussi un coup puissant porté aux «souhaits du Bureau 610». Aujourd’hui, alors que les gens deviennent de plus en plus lucides, le Bureau 610 figure bien en vue en tant qu'organisation criminelle perverse dans le livre du bilan criminel du PCC.



Traduit de l'anglais