(Minghui.org)

Résumé d'un correspondant du site Minghui en Chine



Table des matières


Préface


Comptes-rendus de la persécution


Première partie: Passages à tabac


Deuxième partie: Gavage forcé


Troisième partie: Torture dans les centres médicaux et injection de drogue par la force.


Quatrième partie: Abus sexuel et viol


Cinquième partie: Prélèvement d'organe


Sixième partie: Avortements obligatoires


Septième partie: Lavage de cerveau


Huitième partie:Décès dus à d'autres formes de persécution


Liste et photos des pratiquantes qui sont mortes en raison de la persécution


Postface


I. Préface


On appelait autrefois la Chine la «Terre divine.» Son territoire inclut une grande étendue de terre et une importante population multiculturelle riche de ses 5.000 ans d'histoire raffinée. Le Falun Dafa, ou Falun Gong, a commencé à se répandre rapidement en 1992, mais a une histoire beaucoup plus longue en tant que chemin de cultivation de l'école de Bouddha à un niveau élevé. Comme le Falun Dafa enseigne aux gens à être bons, encourage à respecter les valeurs sociales, élimine miraculeusement les maladies et purifie le corps, les gens du gouvernement et de toutes les couches sociales aiment cette ancienne pratique. Peu de temps après sa diffusion initiale, les fonctionnaires du gouvernement chinois ont mené plusieurs enquêtes qui ont conclu que le Falun Dafa ne faisait aucun mal mais apportait des bienfaits immenses à l'état et aux gens. Une enquête secrète financée par le gouvernement a constaté qu'en 1999, au moins 70.000.000 de personnes avaient commencé la pratique sept ans seulement après son introduction au public.


L'ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), Jiang Zemin, a utilisé le pouvoir du Parti pour lancer la persécution contre le Falun Dafa et ses pratiquants le 20 juillet 1999. Le bureau 610 - un centre entièrement dévolu à la persécution du Falun Gong - a été créé et a reçu un pouvoir absolu au-dessus de chaque niveau d'administration du Parti, y compris tous les systèmes politiques et judiciaires. Le bureau 610 contrôle ainsi tous les médias et toutes les cours de justice, ayant l'entière liberté d'inventer de toute pièce des suicides, des meurtres et l'incident de l'auto-immolation afin de diffamer le Falun Dafa. Le bureau avait le but d’éliminer le Falun Dafa en trois mois.


Jiang a cherché à éradiquer complètement le Falun Dafa en donnant l’ordre «de ruiner leur réputation, de les ruiner financièrement et de les détruire physiquement.» L'armée, la police, le comité politique et judiciaire du PCC et tous les systèmes de la sécurité intérieure et de l'État ont commencé à arrêter, à détenir, à installer des camps de travaux forcés, à donner des peines d’emprisonnements, à torturer et à commettre des meurtres dans toutes les provinces, municipalités et régions autonomes. Des succursales du bureau 610 sont apparues partout en Chine, utilisant les prisons, les camps de travaux forcés, les hôpitaux, les centres psychiatriques, les centres de lavage de cerveau et les centres de réhabilitation pour détenir secrètement des pratiquants à long terme. Le lavage de cerveau obligatoire, le travail de forçat obligatoire, le gavage forcé brutal, l'avortement obligatoire, l'injection de drogues, la violence sexuelle, et même le prélèvement d’organes sont des méthodes utilisées dans la tentative de commettre un génocide des pratiquants de Falun Dafa.


Depuis le 20 juillet 1999, le PCC n'a pas freiné son règne sanglant de crimes impitoyables. A la fin du mois de mai 2011, il a été confirmé que 3.425 pratiquants étaient morts en raison de la torture et d’autres mauvais traitements aux mains des autorités du PCC. Parmi les cas confirmés, 1.867 sont des pratiquantes de toutes les couches sociales et occupations - y compris des fermières, des universitaires et des employées de l'État. Ce rapport est une compilation des rapports provenant du site Minghui sur la persécution des pratiquantes. Les témoignages suivants, cependant, ne sont que la partie émergée de l'iceberg.


II. Comptes-rendus de la persécution


Première partie – Passage à tabac


Au cours des douze dernières années de cette persécution à grande échelle, le PCC a utilisé plus de 100 méthodes de torture. Plusieurs familles qui étaient jadis heureuses, ont été brisées sous la persécution, des couples ont été déchirés, des gens ont quitté leurs villes natales pour éviter d'être arrêtés et beaucoup ont été forcés de vivre sans abri. Comme ces pratiquants ont refusé de renoncer à leur foi dans l'Authenticité-Bienveillance-Patience, ils ont été brutalement battus et même, dans plusieurs cas, battus à mort. Chaque incident brutal de torture peut avoir duré une heure ou plusieurs jours, plusieurs semaines, ou encore beaucoup plus longtemps. Ci-dessous sont énumérés quelques-uns de ces cas:


1. Mme Zhao Jinhua, 42 ans, une fermière de la ville de Zhaoyuan, province du Shandong



Mme Zhao Jinhua


Le 27 septembre 1999, les policiers du commissariat de la ville de Zhangxing ont arrêté Mme Zhao quand elle se rendait à sa ferme. Elle a refusé d'abandonner sa foi dans le Falun Gong, ce qui a entraîné une torture constante lors de sa détention au commissariat de police. Quand les gardes sont entrés dans sa cellule le soir du 1er octobre 1999, ils l'ont frappée à coups de poings et avec des matraques en caoutchouc avant de l'électrocuter. Quand elle s'est évanouie, ils l'ont transportée à la salle de secours et l'ont renvoyée au commissariat quand elle a repris conscience. Mme Zhao sentait une douleur dans sa poitrine et l'engourdissement de tout son côté droit. Son corps lui faisait mal partout, elle avait du sang dans ses urines et elle ne pouvait pas manger. Sa peau était pourpre foncé du bas du dos jusqu'aux pieds mais la police lui a refusé tout traitement. Quand Mme Zhao s'est de nouveau évanouie à 16h00 le 7 octobre et que la police l'a renvoyée aux urgences, le médecin a constaté qu'elle était morte avant son arrivée. L'autopsie a été effectuée par un médecin légal de la ville de Yantai. Le rapport indiquait des blessures multiples à la tête et à d'autres parties du corps, très probablement le résultat d'avoir été frappée à plusieurs reprises avec un objet pointu. (Voir également http://fr.minghui.org/news/0612/20/E80856_20061214_fr.htm)


2. Mlle Ren Jinhuan, 28 ans, une financière multilingue du canton de Fang, province du Hubei



Mlle Ren Jinhuan


Mlle Ren a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Le 22 juillet 1999, elle a été congédiée de son travail parce qu'elle tenait fermement en sa croyance dans le Falun Dafa. Elle a donc perdu sa seule source de revenu. Le 20 septembre 1999, elle est allée faire appel à Pékin. Quand tous les services gouvernementaux ont refusé d'écouter ses appels, elle est allée Place Tiananmen pour déployer des banderoles. Elle a été renvoyée dans le canton de Fang après avoir été arrêtée par la police de Pékin. Pendant les 28 jours de son emprisonnement au centre de détention du canton de Fang, elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et en conséquence, a subi gavage forcé et brutalité. Les fripouilles au centre de détention ont utilisé sur Mlle Ren toutes les méthodes de torture habituellement réservées spécifiquement pour les criminels condamnés à mort. Trois jours après le retour de Mlle Ren dans le canton de Fang, quand sa mère a finalement pu la voir, son visage était pourpre et méconnaissable suite à la cruelle torture qu'elle avait subie. Quand elle était dans le centre de détention, les policiers locaux sont allés chez elle et ont confisqué les livres de Dafa; ils ont également volé son magnétoscope et son magnétophone. Ils ont fait pression et ont menacé sa vieille mère, puis l'ont exhibée dans les rues avant de la détenir pendant deux jours sans aucune nourriture. Plus tard, les malfaiteurs ont forcé la mère de Mlle Ren à payer 2.000 yuan pour la libération de sa fille. Cependant, ils n'ont libéré Mlle Ren qu'après 28 jours d'emprisonnement.


Le 25 avril de l'an 2000, Mme Ren est allée de nouveau faire appel à Pékin. Elle a de nouveau été arrêtée par la police de Pékin. Le 28 avril, on a informé sa famille qu'elle était infirme suite à une autre série de passages à tabac et sa mère a dû payer 40.000 yuan pour les dépenses médicales de sa fille. Le 5 mai 2000, on a informé sa famille de sa mort et le 11 mai les cendres de Mlle Ren ont été ramenées dans le canton de Fang. (Voir également http://clearwisdom.net/html/articles/2001/6/29/11784.html)


3. Mme Zhao Xin, 32 ans, professeur à l'Institut économique de l'Université du commerce et de l'industrie de Pékin



Mme Zhao Xin


Mme Zhao Xin a été arrêtée par la police le 19 juin 2000. Sa famille a reçu un avis que sa «vie était en danger» neuf jours plus tard. Mme Zhao a été brutalement battue par la police du Département de la police du district de Haidian, ayant pour résultat une fracture des cinquième et sixième vertèbres cervicales. Elle était blessée à la tête, son œil gauche était enflé avec des contusions et elle avait de la difficulté à respirer. Quand elle a été admise à l'hôpital régional de Haidian, elle était encore menottée et enchaînée. Sa vie ne tenait qu'à une machine respiratoire et à des injections intraveineuses. En dépit de ses graves blessures, Mme Zhao a persisté dans sa croyance dans le Falun Dafa. Cependant, après avoir lutté contre une douleur extrême et après avoir souffert pendant six mois, elle est morte dans la nuit du 11 décembre 2000.


Après que Mme Zhao ait été battue à mort, ses parents ont essayé de poursuivre le Département de la police du district de Haidian, mais ont été accueillis par l'ignorance et des visages accusateurs. Ils ont été incapables de faire valoir leur cas ou de trouver quiconque pour expliquer la mort de leur fille. Leurs demandes ont été rejetées à plusieurs reprises, le dossier médical de Mme Zhao était sous scellé à l'hôpital et l'avocat qu'ils ont engagé était continuellement menacé par le PCC. Mme Zhao a été cruellement battue à mort pour la simple raison qu'elle avait une foi inébranlable dans le Falun Dafa. (Voir également http://clearwisdom.net/emh/special_column/death_list_100.html)


4. Mme Tang Tierong, 51 ans, du canton de Xinbin, ville de Fushun, province du Liaoning, battue à mort cruellement au camp de travaux forcés de Wujiapuzi



Mme Tang Tierong


Le 30 décembre 2000, plusieurs gardes ainsi que d'autres prisonniers au camp de travaux forcés de la ville de Fushun, ont torturé Mme Tang. Les gardes l'ont encerclée, insultant Dafa, la frappant au front et dans le dos et la frappant à coups de pied dans les jambes. Ils ont torturé Mme Tang du matin jusqu'au soir afin d'essayer de la forcer à se «réformer.» La torture a continué jusqu'à 3h30 le lendemain matin, quand Mme Tang, évanouie, a été finalement traînée hors de la salle. Le matin du 1er janvier, elle ne pouvait ni se déplacer ni parler, elle n'avait pas la force de garder la tête droite. Le camp de travail a essayé de renvoyer Mme Tang chez elle pour éviter d'être jugé responsable de sa mort imminente. Mme Tang est morte plus tard dans l'après-midi. (Voir également http://clearwisdom.net/emh/special_column/death_cases/29/v2910.html)


5. Mme Su Jingyan, 38 ans, couturière et entrepreneur de la ville de Dashiqiao, province du Liaoning



Mme Su Jingyan


Mme Su Jingyan, 38 ans, était une couturière habile et vivait dans le bourg de Tielian, ville de Dashiqiao, province du Liaoning. Après le début de la persécution en 1999, elle a été détenue dans un centre de désintoxication, un centre de détention et plus tard dans un camp de travaux forcés.


Vers 9 heures le 21 août 2001, les pratiquantes Su Jingyan, Ma Suyan et Zhao Guiqin sont allées dans le district de Lishan pour distribuer du matériel de clarification de la vérité; elles ne sont jamais revenues. Le 23 août, on a découvert que la police avait déjà arrêté Mme Ma et Mme Zhao et les détenait dans un centre de détention, tandis que Mme Su a été trouvée morte dans un étang dans le bourg de Xiatun, ville de Dashiqiao. Quelqu'un au département de la police de Jinqiao dans la ville de Dashiqiao, a admis sa participation dans la mort de Mme Su et a dit que les fonctionnaires du département de la police de Jinqiao l'ont arrêtée la première fois le 21 août 2001. Ils ont interrogé Mme Su, lui demandant si elle avait distribué des dépliants dans le district de Lishan. Cependant, Mme Su a refusé de coopérer avec eux, et en conséquence elle a été battue à mort, et son corps a été jeté dans un étang pour donner l'impression qu'elle s'était noyée. (Voir également http://fr.minghui.org/news/0507/24/E62992_20050718_fr.htm)


6. Mme Li Ying, une commerçante de la rue Xiuyan, district de Wanghua, ville de Fushun, province du Liaoning



Mme Li Ying


Mme Li Ying, une pratiquante de Falun Gong, a été arrêtée le 31 mars 2003 et a été battue à mort deux jours plus tard par la Division N°1 du Département de la police de Fushun dans la province du Liaoning. Ce jour-là, Mme Li a été emmenée de force par un groupe de policiers de la Division N°1 du Département de la police de Fushun et du commissariat de police du district de Wanghua sous le prétexte de «vérification de matériel.» De plus, sans montrer aucun mandat d’arrêt ou aucun document légal, la police a fouillé le domicile de Mme Li à midi.


Grâce aux enquêtes diligentes de son mari pour trouver où elle se trouvait, on a découvert que Mme Li était détenue dans la Division N°1 du Département de police. Le 1er avril, la famille de Mme Li est allée à la Division N°1 pour lui laisser de la nourriture. Bien qu'elle avait l'air indemne à ce moment-là, sa famille a noté qu'elle était menottée et assise sur une chaise. La police a injurié sa famille à cause de leur présence et la police les a chassés.


À midi le jour suivant, le 2 avril, la famille de Mme Li lui a de nouveau rendu visite pour lui livrer de la nourriture. Cette fois-ci, ils ont vu qu'elle était menottée et que ses cheveux étaient ébouriffés. Mme Li leur a expliqué «Quatre policiers m'ont battue. Je n'ai rien dit. Ils m'ont forcée à mettre mes empreintes digitales [aux déclarations promettant de cesser de pratiquer le Falun Gong], mais je ne reconnais pas cela.» Peu après, la police a de nouveau injurié la famille verbalement et les a forcés à partir.


Le même jour, vers 16 heures, la famille de Mme Li est allée à la Division N°1 du Département de police. Le chef de la police les a rencontrés et a emmené le mari de Mme Li au Département de la police municipale. Le chef s'est enquis si Mme Li avait une maladie cardiaque. Son mari a répondu qu'elle était en bonne santé et ne souffrait d'aucune maladie.


Plus tard ce jour-là, la porte de la Division N°1 du département de la police de Fushun était bien fermée, et la famille n'a pas réussi à entrer. Le personnel du département de la police, le Procuratorat, et le Comité judiciaire et politique du PCC entraient et sortaient de la Division N°1. En observant la présence anormale de tant de fonctionnaires, la famille de Mme Li est entrée de force dans le bâtiment. Ils ont vu quelqu'un étendu par terre dans le couloir, couvert d’un drap déchiré en lambeaux. Ils ont soulevé le drap et ont vu Mme Li, son cadavre couvert de blessures.


La famille de Mme Li a interrogé Hao Jianguang et Hao Shifu, les chefs de la Division N°1, au sujet de la cause de la mort de Mme Li. Ils ont déclaré que sa mort était le résultat de causes normales. La famille a immédiatement répliqué en disant, «Elle allait bien à midi et quatre heures plus tard, elle est morte! Comment est-ce que cela peut être normal?» En conséquence, la famille de Mme Li a engagé un avocat et ils ont cherché quelqu'un pour filmer la scène de la mort de Mme Li. Le Département de la police, le Procuratorat et le comité politique et judiciaire ont tout fait pour essayé de les arrêter.


Plus tard, les fonctionnaires du Procuratorat ont promis à la famille de filmer la scène, de sceller la vidéo et de l’entreposer dans un endroit sûr. Ils ont également promis que personne n’enlèverait le sceau sans la permission de la famille. Ne voyant aucune autre option, la famille a accepté à contrecœur.


Plus tard, la Division N°1 du Département de police ont dit qu'ils prévoyaient transporter le corps de Mme Li pour une autopsie mais la famille de Mme Li a protesté. Ils ont fait une chaîne en se tenant main dans la main et empêchant la police de partir avec son corps. Le soir, le Département de police, le Procuratorat et le personnel du Comité politique et judiciaire ont tenu une réunion d’urgence. À 2 heures du matin, ils ont fait appel à un camion de la brigade anti-émeute. Hao Jianguang a hurlé, «Agissez!»


La police anti-émeute est accourue. La famille a été attaquée et a été emmenée de force par un groupe de trois ou quatre policiers par personne. Ils ont enlevé le corps de Mme Li.


Hao Jianguang et Hao Shifu ont informé la famille de Mme Li que le résultat de l'autopsie confirmait qu'elle était morte de «causes normales.» Cependant, la famille n'était pas convaincue. Hao Jianguang et Hao Shifu ont dit, «Les blessures mineures [se référant à la torture par la police] n'auraient pas causé sa mort. Si vous n'êtes toujours pas convaincus, vous pouvez demander une autre autopsie, mais vous êtes responsable des dépenses.» À contrecœur, en ne voyant aucune autre option, la famille a payé 5.000 yuan pour une autre autopsie.


Après plusieurs jours, un professeur de médecine, deux internes et trois autres personnes, sont venus de l’hôpital municipal 202 de Shenyang afin d’effectuer la deuxième autopsie, à laquelle ont assisté la famille de Mme Li et leur avocat. Le procurateur général de la ville de Fushun avait également installé une caméra vidéo pour filmer l’opération. Le professeur de l'hôpital 202 a examiné en détail les blessures sur le corps de Mme Li qui en comptait plus d'une douzaine. Ils ont coupé la peau pour inspecter les endroits où le sang était coagulé et ont enregistré les détails. On voyait une blessure noire et mauve sur l’épaule gauche de Mme Li, de la taille d'un poing, environ quatre centimètres (environ 1 3/4 pouce) de large. Après avoir vu cela, le professeur a dit à haute voix, «Quel sorte d’objet lourd a bien pu frapper ce corps? Il y a eu un si grand impact!» Tout en disséquant la poitrine et l'abdomen, le professeur relatait les détails et les internes enregistraient les résultats. La famille l’a entendu dire, «Il y a eu une hémorragie au cœur et le sang est coagulé à la base. Le bas des reins et le foie ont aussi beaucoup de sang coagulé». Après l'autopsie, le professeur a pris diverses parties du corps de Mme Li pour une analyse, disant que les résultats seraient prêts dans 5 ou 6 jours.


Après une semaine, la famille de Mme Li a reçu les résultats de l'autopsie par voie orale: «Thrombose du poumon (coagulation du sang dans les poumons), mort suite à des causes «normales»».; On leur a dit que le rapport d'autopsie contenait les signatures des six personnes de l'hôpital de Shenyang 202.


La famille de Mme Li a demandé au Procurateur général de la ville s'ils pouvaient voir le rapport écrit de l'autopsie. Le Procurateur a dit à la famille d’obtenir le rapport à la Division N°1. Hao Shifu, le chef de la Division N°1, a dit, «Vous devez faire confiance à la science; c'était une mort 'normale'». Quand la famille de Mme Li est retournée au Procuratorat de la ville afin de demander l'enregistrement visuel de l'autopsie, la permission leur a été refusée.


À la fin de cette année, la mère de Mme Li est allée au Congrès populaire de la ville pour rapporter ce qui était arrivé à sa fille. Elle s'est mise à genoux devant le bâtiment du congrès pendant une demi-journée. Finalement, après beaucoup de diligence de sa part, le Congrès populaire de la ville a jugé la Division N°1 responsable de la mort de Mme Li et ils l'ont aidée à entrer en contact avec eux pour régler la question. Un fonctionnaire de la Division N°1 est venu chercher la mère de Mme Li pour l'amener devant Hao Shifu. Celui-ci s'est excusé et a dit qu'il examinerait le cas après le Nouvel An chinois.


Après le Nouvel An chinois, la mère de Mme Li est retournée voir Hao Shifu à la Division N°1. Il a dit qu'il était disposé à accorder 2000 yuan à la famille comme compensation, et il a encouragé la mère de Mme Li à considérer l'affaire close. La mère de Mme Li a pleuré, disant que les résultats de la deuxième autopsie n'étaient pas différents des premiers. Hao Jianguang l'a interrompue brusquement, «Que vaut la petite somme d'argent que vous avez payée pour l'autopsie? Nous avons offert de prendre un bain à ceux qui ont participé à l'autopsie (à Fushun, «prendre un bain», signifie se rendre un bordel) et nous leur avons offert un festin. Ceci nous a coûté beaucoup d'argent.»


Selon des témoins oculaires vivant à proximité de la Division N°1, dans l'après-midi du 2 avril 2003, une ambulance est arrivée à la Division N°1 vers 15h20. La famille de Mme Li est donc allée à l'hôpital médical chinois de Fushun vérifier le rapport de l'ambulance. Le rapport indiquait que Mme Li était déjà morte quand l'ambulance est arrivée à la Division N°1. Mme Li avait parlé à son mari à midi le jour de sa mort. Ceci indique que Mme Li doit être morte entre 13 et 15 heures le 2 avril. Mme Li avait une excellente santé parce qu'elle pratiquait le Falun Gong et n'avait pris aucun médicaments pendant plusieurs années. Cependant, à la Division N°1, elle est décédée d'une «mort naturelle» quelques heures après avoir échangé avec sa famille. (Voir également le http://fr.minghui.org/news/0404/23/E47014p_20040414_fr.html)


7. Mme Yang Hailing, 34 ans, une opératrice de treuil employée par la mine de Donghai dans le district de Changzihe, ville de Jixi, province du Heilongjiang


Mme Yang Hailingg avait éprouvé une grande amélioration physique et mentale après avoir commencé sa pratique du Falun Gong. Ses collègues, ses amis et sa famille appréciaient son caractère agréable. Quand Mme Yang est allée lancer un appel à Pékin pour le Falun Gong après le début de la persécution, sa belle-mère s'est occupée de sa fille âgée de deux ans. Elle a été arrêtée et torturée à plusieurs reprises.



Mme Yang Hailingg



Simulation de torture: Menottée derrière le dos


La police municipale de Mishan a arrêté Mme Yang la nuit du 25 avril 2002. Cette nuit-là, elle a été battue au point où elle ne pouvait pas se tenir debout et elle a dû être transportée à un véhicule. Le jour suivant, les fripouilles Ju Hongjun et Liu Xiaohu de l'escouade criminelle de la police sont arrivés au centre de détention pour l'interroger. Ils lui ont enfoncé des aiguilles dans la tête, les bras et les mains et ils l'ont tabassée.


En juin 2002, les fripouilles Meng Qinqi, Du Yongshan, Li Gong et d'autres du bureau politique du PCC et de la sécurité l'ont amenée pour un interrogatoire supplémentaire. Ils lui ont menotté les deux mains derrière le dos avec un bras au-dessus de l'épaule et l'autre derrière le dos. Ils lui ont fait prendre de la moutarde forte par le nez avec une seringue et lui en ont mis dans les yeux; ils ont continué des actes si impitoyables pendant un jour entier. Mme Yang a également été électrocutée avec des matraques électriques, frappée avec des bouteilles de bière cassées, frappée avec des objets en métal, suspendue la tête en bas pendant de longues périodes, et suspendue par derrière avec ses menottes aux poignets, lui causant un grave déchirement des tendons aux bras et aux épaules. Elle a été traînée de nouveau à sa cellule après avoir enduré ce supplice.


En août 2002, Mme Yang et quatre autres pratiquantes de Falun Dafa ont été envoyées à un camp de travaux forcés. Même après deux mois, le centre de détention refusait toujours de les libérer. Le 14 octobre 2002, Mme Yang et une douzaine d'autres pratiquantes ont entrepris une grève de la faim et ont exigé leur libération. Cependant, elles ont été gavées de force suite à leur protestation. Le 1er novembre, elles ont été envoyées à l'hôpital de Mishan pour traitement d'urgence. Huit jours plus tard le 9 novembre, elles ont été renvoyées au centre de détention numéro 1. Lors de la détention de Mme Yang en décembre, les autorités de la cour de Mishan l'ont condamnée à une peine de 12 ans de prison.


Le 11 avril 2003, quand Mme Yang et trois autres pratiquantes de Falun Dafa émettaient des pensées droites, Ma Baosheng, la chef du centre de détention, est entrée avec un garde et un prisonnier pour les battre. Ma Baosheng a saisi Mme Yang par les cheveux et lui a frappé la tête contre un panneau du lit. Mme Yang a poussé un gémissement horrible avant de tomber sans connaissance. Le jour suivant vers 13h20, Mme Yang est morte au centre de détention. À 23 heures, sa famille a identifié son corps tordu de douleur enfoui dans un congélateur. Le dessous de ses bras étaient encore chauds, indiquant sa mort récente. (Voir également le http://www.clearwisdom.net/html/articles/2005/3/2/58057.html)


8. Mme Zhou Caixia, chef de la division des femmes du syndicat de la ville de Chifeng, région autonome de Mongolie intérieure.



Mme Zhou Caixia


Après avoir déjà été arrêtée plusieurs fois, Mme Zhou a de nouveau été arrêtée en octobre 2000. En décembre, elle a été condamnée à trois ans au camp de travaux forcés de Tumuji. Mme Zhou est restée ferme dans sa croyance immuable dans Maitre Li Hongzhi et dans le Falun Dafa en dépit de passages à tabac brutaux. Le visage de Mme Zhou était gravement difforme après avoir enduré des tortures atroces aux mains de Luo (capitaine des gardes disciplinaires), Ma, Na, et Yang dans la deuxième section des femmes. Mme Zhou a plus tard été transférée au camp de travaux forcés pour femmes de Hothot, où elle a été libérée après avoir fait une grève de la faim pendant plus de 20 jours et après avoir souffert d'une dépression nerveuse. En août 2002, Mme Zhou a été arrêtée une fois de plus et a de nouveau été envoyée à un centre de détention. Elle a protesté contre l'emprisonnement abusif en faisant une autre grève de la faim. Ce n'est que lorsqu'elle a commencé à cracher du sang qu'elle a été libérée.


Les secrétaires du Comité politique et judiciaire de la ville de Chifeng et du district de Hongshan se sont mis d'accord que si Mme Zhou refusait d'abandonner sa foi dans le Falun Dafa, elle seraient condamnée à mort. Un employé du bureau 610 de la ville de Chifeng a également déclaré qu'à la fin, même si Mme Zhou avait souhaité vivre, ils ne le lui aurait pas permis, indiquant que l'administration supérieure avait déjà ordonné sa mort.


En janvier 2003, Mme Zhou a été de nouveau arrêtée et emmenée au centre de détention du district de Hongshan dans la ville de Chifeng, où elle a entrepris une autre grève de la faim pour protester contre sa détention et persécution illégales. Le 4 juillet, Mme Zhou a été transférée à la prison de Bao'anzhao où elle a subi une série de tortures incessantes.


Dès que Mme Zhou est entrée dans la prison, le garde Zhou Jianhua a ordonné aux autres prisonnières de la traîner dans sa cellule, lui déchirant son pantalon. Le garde Zhou Jianhua l'a menottée dans une position qui l’empêchait de s'asseoir ou de se coucher. Mme Zhou a fait une grève de la faim pour protester mais le gardien a persisté à la battre brutalement. Les blessures aux poignets de Mme Zhou ont commencé à s'infecter.


Dans la soirée du 12 juillet 2003, la garde Zhou Jianhua est entrée dans la cellule pour tuer personnellement Mme Zhou. À plusieurs reprises, elle a furieusement frappé Mme Zhou à la tête avec une botte, faisant éclabousser le sang partout. En dépit du traitement impitoyable et inhumain qu’elle endurait, à chaque fois la la garde demandait à Mme Zhou, «Tu crois encore? Tu pratiques encore?» Mme Zhou a solidement maintenu sa détermination en répondant, «Je crois! Je pratique!»



Simulation de torture: chocs électriques avec une matraque


Vers 20 heures, confrontée au courage constant d'une pratiquante de Falun Dafa, la garde Zhou Jianhua s’est fâchée et a ordonné à quatre prisonnières de sortir dehors le corps battu de Mme Zhou où elles l'ont suspendue par les menottes au cercle du panier du panneau de basket. Mme Zhou est morte aux environs de 4 heures du matin. Afin de dissimuler le meurtre, la garde Zhou Jianhua a menacé les prisonnières, les forçant à garder le silence et a officiellement rapporté la mort de Mme Zhou comme étant le résultat d'une maladie subite. (Voir également le http://fr.minghui.org/news/0311/16/E42075_20031109_fr.htm)


9. Mme Wang Yuhuan, 52, retraitée de ville de Tchang-tchoun, province du Jilin



Mme Wang Yuhuan


Mme Wang Yuhuan était née en 1955 et était une ouvrière à la retraite. Pendant les huit ans de la persécution du Falun Gong, elle a été arrêtée et détenue plus de dix fois. Une fois, elle a subi la torture du banc du tigre pendant trois jours et deux nuits jusqu'à ce que l'on voit les os de ses chevilles à cause du frottement constant des chaînes et que les tendons de ses bras se soient déchirés suite aux coups répétés des gardes. Le visage de Mme Wang était brûlé suite aux chocs électriques constants des matraques électriques. Ses pupilles ont été brûlées avec des cigarettes, et ses tympans ont été perforés avec des cure-dents de bambou. Son corps était complètement couvert de lacérations sanglantes. Elle était nue et attachée sur des planches de bois avec les bras et les jambes étirés pendant 26 jours, subissant les insultes et les humiliations des gardes, des médecins de la prison et des détenus.


Le 9 mai 2007, la police de la ville de Changchun a de nouveau arrêté Mme Wang et l'a envoyée au commissariat de la rue de Rongguang. Celui-ci l’a transférée à la première succursale du département de la police de la ville de Changchun où les policiers de la sécurité nationale l'ont torturée à plusieurs reprises. Le passage à tabac lui a causé de graves blessures: Mme Wang avait de la difficulté à entendre dans une oreille et elle était incapable de manger. Quelques jours plus tard, elle a été transportée à un endroit secret à Jingyuetan dans la ville de Changchun et a été brutalement battue durant la nuit tandis qu’elle était suspendue au dessus du sol. Quand Mme Wang est retournée à la première succursale du département de la police de la ville de Changchun, elle était si gravement blessée que deux policiers ont dû la transporter. Elle a alors été emmenée dans un bureau d'interrogatoire spécifique, contenant toutes sortes de choses pour torturer les pratiquants de Falun Gong. Les gardes l'ont forcée à s’étendre sur le banc de tigre, où elle est restée toute la nuit. Quand ils sont venus chercher Mme Wang le jour suivant, elle ne pouvait pas marcher ni manger et ses organes internes étaient gravement endommagés. Le matin du 24 septembre 2007, Mme Wang est morte à l'hôpital centrale de la ville de Changchun. Cependant, ses parents et amis, n'ont été informés de sa mort que le 9 octobre 2007.



Simulation de torture: menottée sur le lit avec les bras et les jambes étirés (lit de mort)


Mme Wang était l'une des pratiquantes interviewées par l'avocat renommé Gao Zhisheng. (Voir égalementhttp://clearwisdom.net/emh/special_column/death_cases/10/v101.html)


10. Mme Shi Yingchun, d'environ 60 ans, de la communauté de Bohai, zone de Lianshan, ville de Huludao


Mme Shi était une marchande de légumes qui souffrait d’un cancer des gencives, de cholécystite (inflammation de la vésicule biliaire), et de neurasthénie (épuisement du système nerveux central), et d'autres maladies. Tous ces maux avaient disparu après un mois de pratique du Falun Gong en 1995.



Mme Shi Yingchun


Le 2 août 2008, la police a arrêté Mme Shi tandis qu'elle clarifiait la vérité aux gens. Elle a été condamnée à sept ans de prison à la prison pour femmes de la province du Liaoning à Shenyang. Elle a été soumise à plusieurs sessions de lavage de cerveau mais a refusé d'accepter la «transformation.»


À 7 heures du matin le 17 mars 2010, alors que les prisonnières travaillaient dans l'atelier, le chef de section Liu Qili a sommé Mme Shi d'aller dans son bureau afin d'essayer de la persuader à se «transformer». Quand Mme Shi a refusé, elle a plus tard été de nouveau sommée au bureau, cette fois par la garde Zuo Xiaoyan dans le même but. Quand Mme Shi a encore refusé, Liu et le commandant Yang Yang ont ordonné aux prisonnières Gao Lan, Huang Yeqing, Du Xiuyun, Lu Jing, Wang Xiujuan, Li Lili, Yao Yuanyuan, et Fang Lili, de battre Mme Shi de 23 heures jusqu'à 2 heures du matin. Après avoir été battue sauvagement, Mme Shi respirait à peine. À 2h30 du matin, Gao et le commandant Yang ont traîné Mme Shi, inconsciente, à l'hôpital de la prison. En raison de la gravité de son état et de l’incapacité de l'hôpital de la prison, elle a été envoyée d’urgence à un hôpital local où elle est plus tard décédée. Le rapport de pathologie légale a déclaré que sa mort avait été provoquée par des blessures internes.


Le 18 mars, l'administration de la prison a demandé à la famille de Mme Shi de venir à la prison. Après leur arrivée, la famille a été informée de la mort de Mme Shi suite à une maladie. Les gardes Sun Gang et Wang Zhi (femme) étaient en charge de son cas. La famille de Mme Shi a demandé pourquoi elle était morte si soudainement. Escortée de 150 policiers, la famille de Mme Shi a eu la permission de voir son corps. Ils ont vu que son corps avait été terriblement battu: ses oreilles étaient enflées, ses fesses étaient gravement meurtries, son pantalon était souillé de sang et il y avait des empreintes de dents sur son épaules. La famille de Mme Shi a été forcée de signer une forme de consentement déclarant qu'elles n'avaient pas de questions, qu'elle acceptait d'incinérer son corps et de prendre ses cendres. (Voir également (A suivre)



Traduit de l'anglais au Canada