De la Huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)


Suite de la Partie 1: http://fr.minghui.org/news/1112/24/E130228_20111220_FR.html


5. Insister pour dire la vérité


En 1999, la persécution des pratiquants de Falun Gong a commencé. Beaucoup d'assistants de site de pratique ont été arrêtés dans le milieu de la nuit. Des familles ont été traumatisées et effrayées. J'étais assistant à notre site de pratique. J'étais en vacances à l'époque et j'ai été informé que j'avais besoin de revenir immédiatement pour une réunion. Le secrétaire du comité d'inspection disciplinaire, chef du bureau du Parti, est venu. Le secrétaire a dit sérieusement : « J'ai cette conversation avec toi, car je représente le comité du Parti. Tu as besoin de tout nous raconter avec honnêteté. » J'ai dit :« Il doit y avoir une erreur. J'ai toujours suivi la loi et les règles et j'ai reçu des récompenses chaque année. Qu'est-ce que tu racontes ? » Ce secrétaire était généralement très amical avec moi. Ce jour-là, il a frappé de son poing la table d'un coup lourd et il a crié : «Sois sérieux et dis-moi tout sur l'organisation anti-gouvernementale à laquelle tu participe !» Je suis devenu furieux et j'ai crié : « Quelle absurdité ! C'est un sale mensonge ! » Il a de nouveau frappé la table et s'est levé :« Tu dois tout avouer. Sinon, je vais te faire enfermer. » J'ai dit : « Ce que tu fais est contraire à la loi, et te qualifie pour être envoyé en prison. N'essaie même pas de me traiter comme ça !»


Le chef de division a entendu l'argumentation et il est venu : « S'il vous plaît calmez-vous et écoutez-moi. Actuellement, les pratiquants du Falun Gong sont arrêtés à travers la Chine. Vous étiez en vacances, vous pourriez ne pas avoir entendu parler de ce sujet. Chaque pratiquant doit faire une déclaration. Le comité du Parti a décidé que le secrétaire devait avoir cette conversation avec vous. » Étant un policier, j'ai immédiatement compris comment la persécution venait de commencer à travers la Chine. Je me suis dit dans mon cœur : « C'est la fin du Parti communiste chinois (PCC). Il ne peut même pas différencier le bon du mauvais. J'ai été fidèle au Parti pendant plusieurs dizaines d'années. Aujourd'hui, je suis soudainement devenu un criminel. » Le secrétaire disciplinaire a appelé le secrétaire du Parti et lui a dit que j'étais têtu et que je refusais de coopérer. Le secrétaire du parti lui a dit : « Amenez-le ici. Les gens du département de la police de la ville sont également à sa recherche. »


Le chef du bureau du Parti a dit : « Je sais que vous êtes un homme bon et capable. Mais je ne fais que suivre les ordres. » Je me suis calmé et je lui ai dit que les maladies dont j'avais l'habitude d'avoir étaient incurables, mais qu’après avoir pratiqué le Falun Gong, à l’intérieur de plusieurs mois, toutes mes maladies avaient disparu. Je lui ai aussi dit qu’en tant que pratiquants, nous n'avions pas d’organisations. Nous ne collections pas d'argent ou ni ne gardons de listes. Nous nous efforçons seulement de devenir des meilleures personnes. J'ai dit : « Authenticité - Bienveillance - Tolérance sont les principes que je suivrai toujours. » Je lui ai dit que cela était ma situation. Plus tard, j'ai dit au chef du département de police de la ville exactement la même chose.


Plusieurs jours plus tard, une réunion a eu lieu pour me critiquer et me forcer à « avouer » tout aux policiers et aux membres du Parti. J'ai dit encore la même chose à tout le monde. J'ai dit que le Falun Gong exige que les pratiquants disent la vérité, soient gentils avec tout le monde, soient respectueux des autres, ne poursuivent pas d’intérêt personnel et ne développent pas de ressentiment, même quand les autres les blessent. Je suis strict avec moi-même afin de suivre ces exigences. Je ne cours pas après l'argent. Je ne bois pas, je ne joue pas, ni ne visite des maisons closes. Je maintiens un haut standard moral. J'ai dit, les larmes aux yeux : « Pourquoi est-il si difficile d'être une bonne personne dans cette société ! »


Les policiers étaient tous silencieux, et personne ne m'a critiqué. Après la réunion, ils ne m'ont donné aucun travail, mais j'ai réalisé qu'ils me surveillaient. J'ai étudié le Fa secrètement et j'ai pratiqué les exercices à la maison. Je n'ai pas regardé la télévision et je n'ai pas lu le journal, car je savais qu'ils étaient les porte-parole du régime, et qu’ils seraient tous remplis de mensonges. Certains collègues m'ont dit : « Tu peux tout simplement faire ce qu'ils veulent à la surface parce que personne ne sait ce que tu penses dans ton cœur. » J'ai répondu : « Le Maître nous demande de dire la vérité tout le temps. Ceci est l'exigence fondamentale pour tous les êtres humains. Le Maître a purifié mon corps et mes maladies ont toutes disparu. Je ne peux pas aller contre ma propre conscience et mentir pour trahir le Maître. »


Ma famille a subi de la pression. Ils m'ont même téléphoné pour me convaincre d'arrêter de pratiquer le Falun Gong. Mon fils m’a mis une pression considérable. Il a dit : « Papa, entre le Falun Gong et moi, vous ne pouvez qu’en choisir un. » J'ai dit : « Je vais pratiquer le Falun Gong. Il va nous apporter à tous la bonne fortune toi y compris. » J'avais peur qu'il me dise des mauvais mots contre Dafa et le Maître et commette un péché. Pour l'arrêter, je l'ai giflé. Je me sentais tellement mal et je pouvais pas arrêter mes larmes. J'ai dit : « Ne plus me permettre de pratiquer le Falun Gong est comme m’enlever ma vie ! » Pour cette raison, une barrière s’est mise entre nous.


Plus tard, j'ai été témoin de la perversité du PCC, parce que les auteurs de crime traitent les pratiquants de Dafa avec des approches fausses, mauvaises et violentes. Ils savent que les pratiquants de Dafa sont gentils et qu'ils ne peuvent leur trouver aucune excuse, ni échappatoire. Alors ils extorquent arbitrairement de l'argent des pratiquants sans aucune procédure légale. Ils utilisent ensuite cet argent pour donner des bonus ou pour boire, jouer ou visiter des maisons closes. Après quand ils manquent d'argent, ils vont de nouveau arrêter les pratiquants et tromper les familles des pratiquants pour qu’ils leur versent des pots de vin afin d'obtenir la libération des pratiquants. Après la libération des pratiquants, ils sont de nouveau arrêtés et doivent de nouveau payer peu après. Ils punissent les pratiquants en extorquant de l'argent, et en les condamnant et en les torturant. Les méthodes utilisées sont toutes extrêmement brutales.


Plus tard, le PCC a changé ses tactiques et la persécution a passé dans la clandestinité. Le régime a mis en place l'équipement de surveillance sur les lignes téléphoniques et a assigné des informateurs. Ils ont goûté aux plaisirs de donner des amendes aux pratiquants sans défense, mais peu importe combien ils extorquent aux pratiquants, ce n'est jamais assez pour satisfaire leur cupidité et leur désir. Cependant, cela a amené d'énormes souffrances aux pratiquants et à leur famille.


J'ai ensuite été transféré dans une autre ville dans une région éloignée. Là, j'ai dit aux gens la vérité et je leur ai partagé les histoires de la bonté et de châtiments pour la perversité. La population locale m'a beaucoup respecté. Plus tard, j'ai été transféré dans une région plus proche. L’année passée, je n'avais pas des livres de Dafa, donc je pouvais seulement réciter « Lunyu » et des morceaux de conférences du Maître que j'avais mémorisé, et Hong Yin. Le troisième jour après mon retour, des compagnons pratiquants m'ont trouvé et m'ont apporté des nouvelles conférences du Maître. Trois jours plus tard, ils m’ont aussi apporté Zhuan Falun et quelques documents.


J'ai étudié le Fa jour et nuit. En même temps, j'ai aussi pensé à la peur dans mon cœur : j'ai eu peur d'entendre les sirènes de voiture de police. J'avais peur d'avoir des conversations avec mes directeurs. J'avais peur d'être surveillé. Pourquoi avais-je si peur ? Avais-je peur de passer par des épreuves, de perdre mon emploi ou de perdre le confort de ma vie humaine ? J'ai réalisé que j'avais la protection du Maître. Je vais finir par perdre tout ce que je ne suis pas censé avoir de toute façon. Je savais que je devais éliminer l'attachement à la peur.


Je suis allé visiter les compagnons pratiquants qui avaient cessé de pratiquer. Certains membres de leur famille ne m'ont pas accueilli. Je pouvais comprendre leur situation. Ils avaient également peur du PCC. Après avoir partagé avec eux plusieurs fois, j'ai dit : « Même si vous leur promettiez que vous ne pratiquerez plus, ils vous surveilleront toujours. Telle est la nature perverse du PCC. » Quelques pratiquants ont repris la pratique et ont commencé à dire la vérité aux gens sur le Falun Gong.


Quand j'ai commencé à distribuer des documents de clarification de la vérité,j'étais très nerveux. Après avoir étudié le Fa et partager avec d’autres pratiquants, j'ai progressivement surmonté ma peur. Je dis aux gens lavérité face à face. Pendant une pause, j'ai dit à plusieurs dizaines de collègues de travail la vérité au sujet de la mise en scène « de l’incident de l’auto-immolation de la Place TianAnMen» et je les a aidésà comprendre comment les mensonges calomnieux du PCC ont incité le peuple chinois à haïr le Falun Gong. Après avoir parlé avec eux, ils ont soutenu le Falun Gong et ont souvent récité « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance -Tolérance est bon. » J'ai aussi souvent partagémon expérience avec d'autres compagnons pratiquants.


Plusieurs coordinateurs et moi parlons souvent entre nous de ce que nous avons bien fait et de ce que nous devrions améliorer. Lorsque nous identifions les domaines d'amélioration, nous l'améliorons tout de suite afin d'être responsable envers le Fa et les autres pratiquants. Parfois, lorsque je reçois des commentaires positifs, je recherche à l'intérieur pour demander des commentaires constructifs où je pourrais avoir des failles. Par exemple, un compagnon pratiquant à mon travail a été rapporté. Mon directeur est venu vers moi et il a dit que quelqu'un leur avait dit de nombreuses informations telles que la source des documents. Je suis devenu très nerveux et j’avais peur que le site de documents soit touché. Lorsque je suis allé à la maison du pratiquant, je lui ai expliqué ce que j'avais entendu, il a dit que nous étions en sécurité et que peu de gens en savaient à ce sujet. Mes larmes ont immédiatement coulées.


Je suis à la retraite et je planifie déménager dans une autre ville. J'ai mis en contact des pratiquants de notre région avec les pratiquants qui font des documents de clarification des faits afin qu'ils puissent former un seul corps. De cette façon, après mon départ, ils ne seront pas touchés.


(à suivre)



Traduit de l’anglais au Canada