Clarifier la vérité dans un camp de travaux forcés et presser les gens à quitter le parti

(Minghui.org)

En 2010, des agents du bureau 610 et du bureau de la sécurité domestique m'ont illégalement arrêté et emprisonné dans un camp de travaux forcés pour plus d'un an et demi. On m'a retrouvé en possession de plusieurs copies des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Même si j'ai été cruellement torturé, j'ai refusé de signer les trois déclarations. Les gardiens m'ont menotté les mains derrières le dos pendant huit jours d'affilée. Je ne pouvais pas lever ma tête ni relever mon dos et tout mon corps était terriblement enflé. Je me suis senti étourdi, comme si je voyais des étoiles et j'ai développé de la fièvre. À ce moment-là, je me suis rappelé que les pensées droites d'un pratiquant sont puissantes et qu'en aucune circonstance je devais coopérer avec les forces démoniaques. Je savais que je devais émettre les pensées droites à chaque instant et regarder les persécuteurs droit en face. J'ai maintenu mes pensées droites et mes comportements droits. J'ai écrit une lettre aux persécuteurs disant que j'allais les poursuivre en justice. Quand les gardiens ont vu cela, j'ai dit : « J'ai l'intention de tous vous poursuivre en justice, je veux que le monde entier sache à propos de cette persécution. » À partir de là, ma situation s'est améliorée.


Je n'ai pas coopéré avec la perversité au cours de ma détention et je ne répondais à aucun appel. Les gardiens voulaient savoir pourquoi je ne les écoutais pas. Je leur ai répondu que j'étudiais le Falun Dafa et que je suivais les exigences du Falun Dafa, donc je ne répondrais pas à leur demande.


À partir de ce moment, je me suis régulièrement assis en méditation et j'émettais la pensée droite. Ils ne pouvaient rien me faire et ils prétendaient alors ne pas voir ce que je faisais. Ils ont tenu une réunion, puis ils m'ont transféré dans la section de la population générale. J'étais le seul pratiquant là-bas. Cela me créa une opportunité et un environnement pour presser les autres détenus à renoncer à leur adhésion au parti.


La prison renfermait beaucoup de voleurs et de voyous. Il y en avait plus d'une centaine. Ils venaient et repartaient, et j'ai remarqué que ceux qui avaient renoncé à leur adhésion au parti partaient pour de bon. Mais ceux qui ne l'avaient pas fait revenaient encore. C'était une course contre la montre pour sauver les gens. Les tribulations ont alors augmenté, et les gardes ordonnèrent aux prisonniers de me surveiller. Je demandai au chef d'équipe : « Pourquoi avez vous envoyé des gens pour me surveiller ? S'il y a quelque chose à savoir, vous n'avez qu'à me le dire. Pourquoi gaspiller le temps de quelqu'un d'autre ? Quel genre de personne est-elle et quel genre de personne suis-je ? Je cultive selon Dafa pour être une bonne personne et je ne devrais pas être enfermé ici. » Quand le chef d'équipe a entendu cela, il a cessé la surveillance.


Quand je pressais le chef d'équipe de renoncer à l'adhésion au parti, j'ai utilisé un crayon pour dessiner une tête sur un papier. J'ai fait une marque entre les sourcils pour indiquer la marque du PCC pervers, j'ai dit au chef d'équipe que la seule façon de garantir sa sécurité était de renoncer à son adhésion au parti. Il a pensé que ce que je disais était raisonnable et a renoncé à son adhésion au parti. En quelques jours, il fut promu à une meilleure position et il était en charge de plus d'une centaine de personnes.


Un jour, j'eus l'idée que tous les chefs d'équipe renoncent à l'adhésion au parti avant que je parte. Ainsi je leur ai demandé de leur parler sur cette question. Ils ont tous été d'accord et ils ont dit que s'ils avaient des pratiquants de Falun Gong sous leur directive dans le futur, ils ne les persécuteraient pas, parce qu'ils savaient que les pratiquants étaient de bonnes personnes.


Le jour où j'ai quitté la prison était un dimanche. Puisqu'il n'y avait pas de travail à faire ce jour-là, plus d'une centaine de personnes était réunie dans la salle principale pour regarder la télévision. Avant d'allumer la télévision, ils m'ont demandé quoi faire si je leur manquais. Je leur ai dit : « Vous devriez penser que 'Falun Dafa est bon'. » Tout le monde a applaudi.


J'ai pris les noms de plus de 90 personnes qui avaient quitté les organismes reliés au parti avec moi, et le chef d'équipe m'aida à porter mes bagages. J'ai marché avec droiture par la porte principale de la prison et je leur ai fait mes adieux. Il y avait une voiture de mon lieu de travail qui m'attendait à la porte, avec mes supérieurs à l'intérieur. Mes yeux étaient remplis de larmes.


Je remercie le Maître pour sa protection et son aide. Sur le chemin de mon retour, mon supérieur m'a demandé : « Que penses-tu du Falun Gong ? » Je lui ai répondu : « Le Falun Gong peut aider la société à relever sa moralité et accroître la santé mentale et spirituelle des gens. »


Traduit de l'anglais au Canada