(Minghui.org)

-- Au moins 557 pratiquants du Falun Gong condamnés à la prison en 2010


Le Parti communiste chinois (PCC) a fabriqué plusieurs faux prétextes pour faire semblant de « justifier » la persécution du Falun Gong et pour empêcher le monde entier d'apprendre l'ampleur et la sévérité de la persécution. La campagne de propagande intense et envahissante a été intelligemment orchestrée dès le début, il y a plus de onze ans. Le PCC a depuis déplacé la persécution plus clandestinement, trompant les gens avec sa propagande en surface alors qu'ils utilisent largement le système légal en guise de « la loi et de l'ordre » pour persécuter le Falun Gong.


Selon le « Rapport sur l'emprisonnement et le travail forcé des pratiquants de Falun Gong depuis les olympiques de 2008 » publié par l'organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong le 15 juillet 2010 (disponible en chinois seulement à http://www.zhuichaguoji.org/node/3111), au moins 1361 pratiquants ont été condamné à la prison de janvier 2008 à février 2010 avec la plus longue peine à 18 ans et la peine moyenne à 5 ans et 1 mois.


En 2010, au moins 557 pratiquants ont été condamnés à la prison, avec 65 dans la province du Liaoning et 51 dans la province du Heilongjiang. La persécution a aussi été très sévère dans les provinces du Shandong, Sishuan et Guangdong.


 


Répartition de l'emprisonnement des pratiquants du Falun Gong dans chaque province du mois de janvier 2010 à janvier 2011


Les peines d'emprisonnement étaient pour la plupart plus longues que trois ans, avec 94 pratiquants qui ont reçu des peines entre sept et treize ans. Les pratiquants condamnés sont de tous horizons de la vie et incluent des enseignants, des fonctionnaires du gouvernement, des dirigeants, des travailleurs d'usine et des fermiers.


La persécution a escaladé


Au cours des toutes premières années de la persécution, le PCC utilisait principalement les camps de travaux forcés pour détenir les pratiquants du Falun Gong. Ceci était probablement fait pour éviter le besoin de procédures légales. En Chine, la police peut condamner les gens aux travaux forcés sans bénéficier d'un procès ou d'aucune procédure légale adéquate. Dans les premières années, pour la plupart, seulement les pratiquants du Falun Gong qui étaient coordinateurs étaient condamnés à la prison. Au cours des années récentes, toutefois, alors que la propagande largement diffusée dans le but de tourner l'opinion publique contre le Falun Gong a ralentie, la persécution s'est poursuivie sous une forme différente, avec beaucoup plus de pratiquants subissant maintenant un procès devant la Cour et étant condamnés à de longues peines de prison.


Comme par exemple, dans la ville de Jianyang, province du Sichuan, il y avait seulement un pratiquant condamné et emprisonné en 2006 ; il y en a eu quatre en 2007, avec Mme Lei Jinxiang condamnée à une peine de neuf ans et demie, Mme Jia Zhengfen à une peine de huit ans et demie, M. Zhang Shixiang à une peine de six ans, Mme Liu Dehui à une peine de quatre ans et Mme Peng Xiuqiong à une peine de trois ans.


Plus d'exemples sont présentés plus bas :


À partir du 16 juillet 2009, les villes de Dandong et de Donggang dans la province du Liaoning ont ensemble suivi les pratiquants du Falun Gong pendant cinq mois et ont ensuite arrêté 14 pratiquants et leur famille le 22 décembre 2009. Parmi ces 14 pratiquants, cinq ont été lourdement condamnés avec M. Zhou Jiling condamné à 10 ans, Mme Wang Chunhua à sept ans et demie et Mme Fuhua à sept ans.


Au cours de l'Exposition universelle de 2010, plusieurs douzaines de pratiquants du Falun Gong ont été arrêtés à Shanghai et parmi eux, sept ont été condamnés et emprisonnés.


La Cour du district de Louxing dans la ville de Loudi, province du Hunan a lourdement condamné neuf pratiquants du Falun Gong au cours d'un procès secret le 3 août 2010. M. Cao Gongxun a été condamné à une peine de dix ans ; M. Zhou Qingfeng à cinq ans et demi ; M. Ouyang Zhong à trois ans et demi ; M. He jinlin à deux ans ; Mme Deng Lianzhen, Mme Xie Guirong, Mme Li Zaiying et Mme Yuan Qiudi chacune à trois ans, avec une probation de quatre ans.


Sous les ordres des autorités de la ville de Changde, province du Hunan, le directeur du bureau 610, Wang Yongkang et plusieurs centaines de policiers ont fouillé les domiciles de plus de 30 pratiquants du Falun Gong, les ont arrêtés et ils ont condamné lourdement huit pratiquants le 4 novembre 2010. Mme Liu Xianju a été condamné à dix ans ; Mme Li Yunfang à neuf ans et demi ; M. Wang Xiaohui à neuf ans ; M. Li Haijun à huit ans et demi ; M. Liu Huiping à sept ans et demi ; M. Zeng Lihua à sept ans ; M Man Sanqing à cinq ans ; et Mme Chen Lingci a été condamnée à trois ans.


La Cour de la ville de Xichang dans la province du Sichuan a émis la plus lourde peine de la région depuis que la persécution a débutée, en septembre 2010. Mme Gao Deyu, 72 ans, a été condamné à 12 ans ; Mme He Xianzhen a été condané à 10 ans ; Mme Cheng Donglan à 10 ans ; et Mme He Zhengqiong, qui est une nouvelle pratiquante, a été condamnée à sept ans.


Évidence d'obscurité dans le système légal chinois


Dans tous les cas sur le site de Clartés et Sagesse, l'obscurité du système légal du PCC est clairement évidente. Le bureau 610 est une organisation extra-judiciaire qui agit à l'extérieur de la Constitution chinoise. Elle a été spécialement créé pour diriger la persécution à tous les niveaux de la police, du Procuratoriat et des bureaux de justice. Nous voyons des preuves fabriquées par la police, des arrestations par le Procuratoriat et des poursuites en justice illégales et les Cours émettant des peines en secret. Plusieurs juges, procurateurs et directeurs de département de police ont dit qu'ils ne peuvent pas vraiment être en charge de ces cas parce qu'ils doivent suivre les directives du bureau 610 à tous les niveaux. Certains avocats qui soutiennent la justice ont mis en évidence que d'utiliser le système de mise en application de la loi pour condamner les pratiquants du Falun Gong est un outrage à la Constitution, parce que Falun Gong n'est pas illégal et les pratiquants ne sont pas engagés à enfreindre la loi. La persécution du Falun Gong est la persécution d'une pratique spirituelle pacifique et est un désastre majeur des droits humain.


1. La police arrête violemment et vole les pratiquants


1er cas :


M. He Yixing et sa femme Mme Zhang Yueqin vivent dans la ville de Tangshan, province du Hebei. M. He est retraité de la centrale électrique de la ville de Tanshan. Le matin du 10 juillet 2008, des fonctionnaires de la ville de Tangshan ont envoyé des fonctionnaires du poste de police de Diaoyutai pour arrêter M. He Yixing et Mme Zhang Yueqin sans aucune procédures légales. À 10 heures du matin, plusieurs voitures de police sont arrivées. La police a essayer d'ouvrir la serrure de sa résidence mais n'a pas réussi. Ils ont ensuite envoyé deux camions de pompiers avec des échelles et ils ont grimpé et ils sont entrés en fracassant les vitres du côté nord et sud du domicile de M. He au sixième étage. Ils ont fait irruption par les fenêtres et ont saisi Mme Zhang Yueqin et son mari. Ils ont volé plus de 600 000 yuan que leur fille He Dan avait emprunté pour un projet d'entreprise et pour la camionnette de l'entreprise. En janvier 2009, la Cour du district de Lubei a condamné M. He à sept ans de prison et Mme Zhang Yueqin à cinq ans de prison.



M. He Yixing et sa femme Mme Zhang Yeqin


2ième cas


M. Bai Sanyuan, 47 ans, vit dans le village de Jinxia, arrondissement de Pingbao, canton de Jingyuan, ville de Baiyin, province du Gansu. Il a été condamné à trois ans d'emprisonnement en 2000 parce qu'il est allé à Pékin faire appel au nom du Falun Gong. Il a été cruellement torturé, plusieurs fois sa vie a été en danger et deux fois les gens ont pensé qu'il était mort en prison. À sa libération, son corps était couvert de blessures. Il a dû quitter son domicile pour échapper aux arrestations à répétition.


À 19 heures, le 16 mai 2010, conduit par le directeur adjoint du département de police du canton de Jingyuan Chen Mingyue et le chef de la division de la sécurité domestique Pan Qianrui, huit policiers en civil sont arrivés au domicile de M. Bai. Puisque la barrière était verrouillée, ces policiers ont grimpé par dessus le mur et ont ensuite forcé l'ouverture la porte de leur domicile. M. Bai était caché dans le grenier. Les policiers ont appelé le département de police de la ville de Baiyin pour demander de l'aide. Près de 30 policiers en uniforme sont arrivés. Vers 22 heures, les policiers ont lancé des bombes lacrymogènes dans le grenier causant l'évanouissement de M. Bai. La police l'a emmené directement au centre de détention du canton de Jingyuan. Le 20 mai 2010, deux policiers sont venus au domicile de M. Bai et ont donné l'ordre à sa femme de signer un document mais elle a refusé. M. Bai a été condamné à six ans de prison et enfermé dans le sixième quartier de la prison de la ville de Lanzhou le 20 juillet 2010.



La dent de la femme de M. Bai Sanyuan est tombée suite à la brutalité de la police


2. L'utilisation de la torture pour obtenir de fausses confessions


1er cas :


M. Guo Xiaojun est un conférencier employé par le département d'informatique de l'université Jiaotong de Shanghai. En janvier 2010, des policiers du département de police du district de Baoshan l'ont arrêté sans aucune raison, ils l'ont détenu en confinement solitaire au centre de détention du district de Baoshan et ils l'ont torturé avec une longue période de privation de sommeil. Cette torture a donné lieu à de l'hypertension, la perte de sa vision et d'autres problèmes physiques. Malgré le fait qu'il ait déclaré à la cour que « toutes les preuves avaient été obtenues par la torture, » le procureur Chen Weidong et le juge Xu Minfang l'ont condamné à quatre ans de prison.



M. Guo Xiaojun


2ième cas :


Le 15 avril 2010, M. He Binggang, le propriétaire et directeur général des opérations informatiques chez Yuwen technologies dans le district de Changning de Shanghai et aussi un pratiquant de Falun Gong, a été piégé par des agents secrets du bureau 610 du district de Changning et emmené ailleurs. Son cas a reçu beaucoup d'attention de l'extérieur et les tactiques sournoises des autorités ont été largement rapportées. Quoique leurs noms et leurs titre aient été rendus publics, le procuratorat de Changning a quand même fait subit un procès à M. He .


M. He Binggang, environ 35 ans, a gradué avec une maîtrise de l'université Fudan à Shanghai. À 10 heures, le 15 avril 2010, Wang Jue de la brigade de la sécurité domestique (affiliée au sous-bureau de la police de Changning) a envoyé un agent secret à la compagnie de M. He dans le but déguisé de leur vendre son ordinateur de seconde main à un prix modique. Un membre du personnel du département des opérations informatiques a acheté l'ordinateur. Wang Jue était en habit civil et avait attendu près des escaliers de l'édifice de technologies Changning pendant deux heures où la compagnie de M. He est localisée. Après que l'agent secret soit sorti de l'édifice, Wang s'est changé pour mettre son uniforme de policier et avec plusieurs autres a fait irruption dans le département des opérations informatiques, annonçant qu'ils étaient des policiers du poste de police de Tianshanlu dans le district de Changning et qu'ils avaient reçu un appel téléphonique disant qu'il y avait des objets volés cachés dans la compagnie de M. He. Après qu'ils aient cherché, ils ont localisé une boîte de livres de Falun Gong qui avait été placé là par l'agent secret ainsi que des DVD de Shen Yun Performing Arts dans le cabinet. Wang Jue a emmené M. He au poste de police Tianshan où il a été battu et torturé pour le forcer à admettre que les livres et le DVD de Shen Yun étaient les siens.


En janvier 2011, le procuratorator Zhu Liqun, qui est le gérant du département des appels de Changning et Gao Xun, a fait subir un procès à M. He devant la Cour du district de Changning. Elle a aussi donné l'ordre à la Cour de Changning de donner à M. He une peine sévère parce que M. He avait des livres du Falun Gong et il avait donné un DVD qui contenait de l'information au sujet de la persécution du Falun Gong à un gérant de sa compagnie.


3. Cacher de l'information aux membres des familles concernant les lieux d'incarcération des pratiquants


Les autorités ont intentionnellement caché de l'information et n'ont pas informé les familles des pratiquants du lieu de détention des pratiquants, quand les cas sont inscrit au Procuratorat, quand la poursuite est inscrite devant la Cour, ni quand des procès sont projetés. Les familles sont donc incapables d'engager des avocats. Les procès « ouverts » sont principalement menés en secret.


Par exemple, après avoir détenu M. Mo Jiaxing pendant neuf mois, le bureau 610 du canton de Ji dans la province du Henan l'a secrètement condamné à cinq ans de prison sans prévenir sa famille ; Mme Wang Sulan de la ville de Tangshan, province du Hebei a été arrêtée à Pékin en février 2009 mais sa famille n'a jamais été autorisée à la visiter avant un an passé et la cour a posté une déclaration de peine disant à sa famille qu'elle avait été condamnée à neuf ans d'emprisonnement.


Un autre cas est celui de Mme Yan Congzhi, 62 ans, qui vit dans le village de Dazhong, canton de Banquan, province du Heilongjiang. Le directeur du poste de police du village de Dazhong, Wang Xugang l'a trompée en prétendant l'emmener au gouvernement du canton, le 30 septembre 2010, mais ils l'ont arrêtée et détenue au premier centre de détention de la ville de Qiqihar. La famille de Mme Yan a fait une requête pour aller la visiter plusieurs fois, mais on la leur a refusée plusieurs fois. Ce n'est pas avant janvier 2011 que son fils a découvert qu'elle avait été condamnée à quatre ans de prison. Il a demandé pourquoi la famille n'avait pas été prévenue durant le procès et le fonctionnaire du PCC a menti, disant qu'ils n'avaient pas pu trouver sa famille.


4. Ils se moquent du système légal


Mme Shao Changfen et Mme Shao Changhua sont des sœurs qui vivent dans le district de Zhenxing, ville de Dandong, province du Liaoning. Elles ont été arrêtées le 6 septembre 2010. La police du district de Zhenxing a d'abord décidé de les détenir pendant 15 jours mais les a ensuite condamnées chacune à 18 mois de travaux forcés les 12 et 14 septembre 2010. La police a émis un mandat d'arrestation et elle a planifié déposer une poursuite judiciaire et condamner les sœurs à la prison. Ces trois décisions se contredisaient les unes les autres puisque personne ne peut être à la fois détenu, aux travaux forcés ou être en procès. L'avocat de la défense a démontré comment la Cour n'avait aucun respect pour la loi, comment les défenderesses n'avaient commis aucun crime et ils ont déclaré qu'elles devraient être libérées inconditionnellement. Le juge Tao Zhenhua a déclaré une suspension d'audience mais a prévenu la famille de Mme Shao Changhua qu'elle avait été condamnée à 7 ans de prison et 10 jours plus tard, Mme Shao Changfen a été condamnée à quatre ans de prison.


5. Émettre des peines de prison pendant les travaux forcés


Mme Ding Lu, 60 ans, un médecin à la retraite de l'usine de bateau de la ville de Dalian a été arrêtée en mars 2009 et emprisonnée au camp notoire de travail Masanjia dans la ville de Shenyang avec une peine de 18 mois. Après avoir été torturée plus d'une douzaine de jours et privée de sommeil, elle a été forcée d'accepter le lavage de cerveau alors qu'elle était dans un état d'esprit confus. À la fin de 2009, les gardiens lui ont dit de rapporter à tous les pratiquants du Falun Gong détenus comment elle a été « réformée ». Avec l'esprit clair elle a saisi l'opportunité pour exposer les tactiques de lavage de cerveau qui avaient été utilisées sur elle. Les gardiens l'ont rapidement trainée par terre et l'ont torturée jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus penser clairement de nouveau. Ils l'ont ramenée au Centre de détention de Yaojia dans la ville de Dalian et l'ont secrètement condamnée à cinq ans de prison entre février et mars 2010.


6. Ils bloquent les avocats qui soutiennent la justice


Le PCC a extrêmement peur des avocats qui soutiennent la justice et qui défendent l'innocence des pratiquants du Falun Gong et ils essaient d'empêcher ces avocats de rencontrer leur clients, de lire leur dossiers et ils menacent leurs familles qu'ils vont révoquer ces avocats et les forcer à laisser tomber le cas. Ils tiennent des procès secrets sans prévenir les avocats et de façon déraisonnable, limitent ou empêchent les avocats de parler devant la Cour et vont même jusqu'à les battre comme la mafia. L'avocat Wang Yonghang a été engagé par le bureau d'avocats de Ganjun dans la province du Liaoning plusieurs fois pour défendre des pratiquants du Falun Gong, ce qui a offensé le PCC. La police l'a arrêté et l'a battu jusqu'à ce que ses jambes soient fracturées. Il a été condamné à sept ans de prison le 27 novembre 2009 par la Cour du district de Shahekou dans la ville de Dalian. En 2009, au moins 21 avocats qui soutiennent la justice ont eu leur licence de pratiquer le droit révoquée ou leur inscription a été retardée. Parmi eux, 17 défendaient les pratiquants du Falun Gong.


1er Cas : La famille de M. Guo Xiaojun a engagé cinq avocats pour le défendre mais ils ont tous été menacés par le PCC et ils ont dû renoncer par peur que les défendre, menacerait leur vie. Sans aucune aide légale, M. Guo Xiaojun a été condamné à cinq ans de prison le 7 juillet 2010 (voir le 2ième cas au point 2)


2ième cas : Le deuxième procès de M. Gong Shunhui a eu lieu devant la Cour du canton de Miyi par le Tribunal central de la ville de Panzhihua le 12 janvier 2010. Les avocats Li Jinglin et Li Subin de Pékin défendaient M. Gong Shunhui. La police n'a pas permis aux témoins de la défense et à la famille d'entrer dans la Cour. Et ils ont subitement retiré le droit à l'avocat Li Subin, de défendre son client. M. Gong Shunhui a fait valoir son droit d'utiliser deux avocats et le juge l'a immédiatement empêché de parler et il a dit qu'il devait écouter le juge sinon qu’il devrait partir sans procès. Donc, M. Li Subin a renoncé à son droit de défendre son client afin que le procès soit à l'heure et s'est assis dans l'audience.


M. Li Jinglin a défendu l'innocence du pratiquant du Falun Gong M. Gong Shunhui. Il a déclaré : « Le chef de la division de la sécurité domestique Yang Zihua et le directeur adjoint Li Xuesong ont donné l'ordre au policier Zhou Sen de s'introduire illégalement dans le domicile de M. Gong Shunhui, ce qui est en violation avec la Constitution. Il est impossible que M. Gong ait violé la loi tel que le procureur l'en accuse, parce que ce crime n'existe pas. Les croyants du Falun Gong pratiquent Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ceci est conforme au droit constitutionnel de liberté de croyance et personne n'a le droit d'interférer avec une croyance personnelle. » Le juge l'a menacé en disant : « Vous n'êtes pas Chinois mais Falun Gong vous a envoyé des États-Unis. La police et des agents de la sécurité d'État vous attendent à l'extérieur si vous continuez. »


3ième cas : En novembre 2010, un mandat d'arrestation a été émis contre Mme Teng Yingfen, ce qui signifiait qu'elle allait subir un procès. Son mari a engagé un avocat de Pékin pour la défendre. Le procès a été tenu secrètement en décembre 2010, ne permettant pas à la famille ou à l'avocat d'entrer au centre de détention où le procès secret avait lieu. En plus, la police a arrêté le mari de Mme Teng, Sun Guo, et a condamné Mme Teng à quatre ans de prison.


4ième cas : Mme Ye Qiaoming est une employée de l'université normale de la province du Fujian. La Cour du district de Cangshan avait auparavant décidé de tenir un procès le 4 mars 2010 mais l'a instantanément annulé quand elle a entendu dire que son fils avait engagé deux avocats de Pékin et demandait de permettre à des témoins de comparaitre au procès, le 3 mars 2010. Les agents de la sécurité domestique de la ville de Fuzhou ont forcé le jeune fils de Mme Ye, un étudiant de première année d’université, de ne plus engager les avocats et l'ont menacé au département de la police. Il a dû signer de la paperasse sous d'énormes pression. Mme Ye a été condamnée à trois années d'emprisonnement sans avocat de la défense, avec quatre ans de probation.


5ième cas : M. Jiang Xiqing, 66 ans, était un employé retraité du bureau des taxes du district de Jiangjin à Chongqing. Il a été torturé à mort au camp de travaux forcés Xishanping le 28 janvier 2009. Dans l'après-midi du 13 mai 2009, le fils de M. Jiang a engagé les avocats Zhang Kai et Li Chunfu (tous deux de Pékin) qui ont essayé d'enquêter sur sa mort mais ils ont été battu et injuriés par plus de 20 policiers. Ils ont été jetés sur le plancher, menottés avec leur bras derrière le dos, suspendus dans une cage de métal et interrogés pendant plus de cinq heures pendant qu'ils étaient suspendus en l'air et battus.


7. Des condamnations secrète suite à des procès retirés


1er cas : La Cour de la ville de Donggang dans la province du Liaoning a tenu des procès pour M. Zou Jiling, M. Wang Fuhua et M. Wang Chunhua les 1er, 2 et 22 juillet 2010. Six avocats ont défendu leur innocence. Le juge et les procurateurs n'avaient aucun mot à dire et ont annoncé une suspension de la Cour mais ils ont quand même condamné ces trois pratiquants à 10 ans, sept ans et sept ans de prison chacun.


2ième cas : Sept pratiquants du district de Bayuquan, ville de Yingkou, province du Liaoning ont été arrêté et leur maison fouillées le 23 septembre 2009. Ce sont Mme Dong Bing, M. Bi Shijun, Mme Sun Li, M. Shen Guanghai, M. Yu Zhihong, M. Wang Zhiyuan et M. Teng Wenmin. La Cour du district de Bayuquan a tenu le premier procès le 23 mars 2010. Ces familles ont engagé quatre avocats pour défendre leur innocence et ont demandé leur libération devant la Cour puisque aucune preuve n’appuyait les accusations. Le juge a annoncé une suspension.


Le 1er juin 2010, le deuxième procès a été tenu mais la Cour a intentionnellement négligé de prévenir les avocats. Ces sept pratiquants se sont défendus eux-même et un pratiquant a révélé comment il avait été torturé durant l'interrogatoire. Le juge a de nouveau annoncé une « suspension ».


La Cour a tenu des procès secrets après un mois, sans prévenir leur famille ou leur avocat. Mme Sun Li a refusé d'y assister quand elle a vu qu'aucun membre de la famille ou avocat étaient arrivés. Les policiers l'ont battue et injuriée. Ils les ont tous condamnés à une lourde peine : M. Dong Bing et M. Bi Shijun ont reçu sept ans chacun ; M. Shen Guanghai et Mme Sun Li ont eu chacun cinq ans ; Mme Wang Zhihong trois ans et demie ; M. Wang Zhiyuan a été condamné à 18 mois et Mme Teng Wenmin a été condamnée à trois ans avec cinq ans de probation.


8. Le Tribunal central maintient la condamnation en première instance sans procès public


Le Tribunal central est aussi contrôlé par le système du bureau 610. Avant les Olympiques de 2008, sept pratiquants de la ville de Tangshan, province du Hebei ont été arrêtés et détenus. Ce sont Mme Jiao Xuemei, M. Luo Zhijian, Mme. Sun Cuiqing, Mme Zhao Yabin, M. Sun Fengli, Mme Zhang Yueqin, M. He Yixing. Certain d'entre eux ont eu leur maison fouillée et ont été condamnés et ils ont fait appel. Avant le deuxième procès devant le Tribunal central, les familles ont engagé des avocats qui ont demandé un procès public devant le Tribunal central pour Mme Jiao Xuemei, M. Luo Zhijian, Mme Sun Cuiqing et Mme Zhao Yabing. Le juge du Tribunal central a dit qu'il maintiendrait la condamnation de la première instance et ce, sans procès public.


Traduit de l'anglais au Canada