(Minghui.org)


Par un pratiquant de Falun Dafa en Chine


Il y a un événement particulier que je n’oublierai jamais. Avant que le Parti communiste chinois (PCC) ne commence sa persécution de Falun Gong à grande échelle, en juillet 1999, je me rendais tous les jours sur un site de pratique des exercices. Les fins de semaine, après les exercices, nous partagions nos expériences et compréhensions des enseignements de Falun Gong. Un jour, des pratiquants ont mentionné que l’assistante de notre site d’exercice avait renvoyé une dame âgée qui venait pour apprendre le Falun Gong. Je me suis exclamé: «Comment peut-elle renvoyer de nouvelles personnes?» Je suis allée la trouver et lui ai dit: «Nous ne pouvons renvoyer personne venant apprendre Falun Gong!» Elle a répondu: «Elle pratiquait un autre qigong.» J’ai répliqué: «Mais nous n’avons pas le droit de les renvoyer.» Elle a avancé une explication supplémentaire, mais j’étais trop en colère pour écouter.


Je voulais rapporter ceci à notre centre d’assistance local, mais je n’en ai pas eu le courage. Alors que j’hésitais, j’ai vu un membre du personnel du centre d’assistance qui passait, ainsi je lui en ai parlé, espérant qu’elle transmettrait l’information au centre d’assistance. Cependant, elle a répondu calmement: «S’il te plait, parle à nouveau avec l’assistante de ton site.» J’ai répondu avec colère «Je lui en ai déjà parlé, mais elle ne m’écoute pas.» Elle a repris: «S’il te plait, parle à ton assistant régional et laisse le gérer la situation.» J’ai répondu qu’il était inutile d’agir ainsi. Je pensais que l’assistante de notre site entretenait de très bonnes relations avec notre assistant régional, et que sur cette question, il soutiendrait la position de l’assistante du site.


Le lendemain, je suis allé voir une autre pratiquante du centre d’assistance et lui ai raconté l’histoire. Elle a répondu: «S’il te plait, regardes en toi.» J’étais véritablement en colère. Renvoyer les nouvelles personnes était la faute de l’assistant, alors que je sauvegardais la Loi et rectifiais la situation. Pourquoi me demandaient-ils de regarder en moi? Je n’ai pas dit un mot, et suis simplement parti.


Quelque temps plus tard, après avoir suivi une session d’étude de la Loi à la maison, j’y pensais à nouveau. J’ai réalisé que j'avais toujours été persuadé que la raison de mes actes était de sauvegarder la Loi. En réalité, je sauvegardais mes propres notions, ce qui m’amenait à être impulsif et irrationnel. Ma notion était impulsive. Si j’avais été en phase avec la Loi, j’aurais été calme. Je considérais le fait de sauvegarder mes propres notions comme le fait de sauvegarder la Loi. Pour un pratiquant, il est très dangereux de sauvegarder, de suivre ses propres notions, et de devenir irrationnel en agissant de la sorte. Dés ce moment, j’ai été sur mes gardes pour percevoir la moindre pensée sauvegardant mes propres notions sous prétexte de sauvegarder la Loi.


Alors que je continuais à regarder en moi, j’ai aussi réalisé que j’avais eu une mauvaise pensée envers le centre d’assistance, le considérant comme un bureau de gestion. Bien que je persiste à affirmer que l’assistant n’est pas un fonctionnaire, dans mon cœur, je le considérais comme un poste officiel. Lorsque le problème est survenue, j’ai suivi l’approche d’un non-pratiquant pour rapporter le problème à un fonctionnaire de plus haut niveau. Ne pas avoir une compréhension claire du rôle de l’assistant et du centre d’assistance, était une indication que je n’avais pas une compréhension claire de la Loi.


Grâce au processus de regarder en moi, j’ai découvert plus que les attachements mentionnés plus haut. Puisque je pensais que l’assistante du site avait tort et que ma compréhension était si juste, pourquoi n’avais-je pas eu le courage de parler au centre d’assistance? Pourquoi est-ce que je demandais plutôt aux autres personnes de rapporter le problème à ma place? Ceci était dû à mes pensées impures. Par jalousie, je pensais prendre le poste de l’assistante du site.


Je partage ce point avec les compagnons de pratique parce que j’ai vu de nombreux pratiquants qui ont des attachements difficiles à reconnaître et tentent de se valider ou de se sauvegarder eux-mêmes. Ils se focalisent sur leur propre compréhension et sauvegardent leurs propres notions tout en tentant de coopérer dans la validation de la Loi, créant ainsi des séparations entre pratiquants, des interférences et des perturbations à la validation de la Loi comme un seul corps. Ils pensent plus à se sauvegarder et à se valider eux-mêmes plutôt que de bien faire les trois choses. Afin de résoudre ce problème, nous devons nous calmer et étudier la Loi, regarder en nous et abandonner notre sens de l'égo, dans le but de nous harmoniser avec le corps entier.


Traduit de l’anglais