(Minghui.org)

Par Fei Pu



Une forme de torture utilisée par les malfaiteurs du régime communiste chinois est la dislocation des articulations des pratiquants, l’atroce douleur faisant perdre connaissance aux victimes.


Disloquer les articulations de l’épaule


“Alors, plusieurs policiers m'ont tenu sur le Banc du tigre , m'ont menottée, et ont attaché mes mains derrière mon dos. Ils ont passé mes bras au dos du banc du tigre. Deux barres en acier qui traversaient le banc retenaient mon buste et mon abdomen fermement. Mes pieds étaient tenus rigidement par deux grands cercles en acier. Alors la police m'a brutalement torturé, répétant la torture toutes les cinq minutes. Chaque fois qu’elle tirait mes bras en avant et en arrière, j'entendais mes os et mes tendons craquer. L’atroce douleur m’a presque fait m’évanouir.”



Peinture: banc du tigre


Ci-dessus un extrait du récit de Wang Yuhuan une pratiquante de Changchun racontant comment la police a disloqué ses bras pour essayer de l'amener à renoncer en sa croyance. ( L’histoire complète: http://fr.minghui.org/news/0710/22/E90516_20071015_fr.htm )


D’autres fois, le pratiquant est menotté dans le dos et suspendu; tout le poids du corps de la personne tombe sur les poignets. Il est facile pour les épaules de se disloquer dans cette position puisqu'elles sont tordues vers l'arrière.


Mme Shao Jingrong de la municipalité de Lanqi, ville de Fengcheng, province du Liaoning, est allée à Pékin faire appel au nom du Falun Gong début 2003. Elle a été arrêtée, ramenée, et détenue au centre de détention de Fengcheng. Un jour à 23H00 ils ont menotté ses mains dans son dos et l'ont suspendue, ses pieds ne touchant pas terre, disloquant les articulations de ses bras et de ses épaules. Elle ne pouvait plus bouger après avoir été décrochée. (Histoire complète: http://www.clearwisdom.net/html/articles/2011/6/9/125906.html )



Reconstitution de torture: Suspendu à un cadre de porte, les mains menottées ou les bras liés


Les gardes au camp de travaux forcés de Sanshui dans la province du Guangdong ont enfermé un pratiquant qui refusait de renoncer au Falun Gong dans une petite pièce. Ses mains ont été menottées et reliées à deux sacs de sable. Plusieurs détenus poussaient séparément les sacs, alors que d'autres lui écorchaient les aisselles et l'abdomen. Les bras de Wang Guifeng ont été blessés, et son épaule s'est disloquée de cette façon. (Histoire complète: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/7/14/38115.html)


M. Sun Xianming, un ancien employé de l'usine pétrolifère de machines de la ville de Tonghua dans la province de Jilin, a été détenu dans le camp de travaux forcés de Chaoyanggou à Changchun. Les gardes lui ont tordu les bras à 360 degrés jusqu'à ce qu'ils se désarticulent. Le garde Zhu Shenglin a violemment secoué ses bras disloqués, et M. Sun a hurlé de douleur. Il était à l’article de la mort après une année dans le camp de travail. Après qu’il ait été renvoyé chez lui, il s’est fait faire une radio à l'hôpital de la ville, qui montrait que ses bras étaient cassés et tordus à 90 degrés. Il a subi une chirurgie, mais il a perdu l'utilisation de ses bras. (Histoire complète: http://fr.minghui.org/news/1106/20/E126030_20110614_fr.html)


Mme Han Zhongcui, qui travaillait au Bureau de rue de la Gare de Lanzhou dans la province de Gansu, a été arrêtée à la mi- septembre 2003 et amenée à l'école d'éducation légale de la ville de Lanzhou, une installation de lavage de cerveau. Elle a été plus tard jetée dans la salle de détention sous l'ordre du chef Yan Yongsheng. Elle a été suspendue avec ses bras derrière le dos pendant plus d'un mois. Elle était à l’article de la mort quand elle a été décrochée et ne pouvait bouger ni ses bras ni ses jambes. Ses bras étaient handicapés suite à la torture. Deux mois plus tard, le responsable Zhao Jian et d'autres personnes l'ont finalement emmenée à l'hôpital provincial de médecine chinoise: son bras gauche était cassé, et de la chair avait déjà poussé en dehors des articulations des os. On lui a diagnostiqué des dommages importants des nerfs, qui étaient au-delà de tout traitement, selon les médecins de l' Hôpital Général militaire de Lanzhou. (Histoire complète: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/11/6/91130.html)


Dans une autre méthode de torture, le pratiquant est immobilisé face contre terre tandis que deux détenus lui soulèvent les bras vers le haut jusqu'à ce qu'ils touchent sa tête. M. Zhou Peihong de Shuangcheng a eu les deux coudes disloqués de cette manière dans le camp de travaux forcés de Changlinzi. Ses bras étaient sévèrement gonflés et pourpres, pourtant le garde Zhao Shuang a dit au détenu Qi Kunlei de pousser les coudes disloqués de M. Zhou. Il a hurlé en agonie. Plus tard à l'hôpital on a découvert que ses deux coudes avaient été disloqués et un de ses avant-bras avait été fracturé. (Article correspondant: )



Simulation de torture: Pousser et tourner les bras



Simulation de torture: Tordre les mains



Simulation de torture: Forcer les jambes à se plier


Disloquer les articulations des jambes


La torture mentionnée ci-dessus est largement utilisée dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. La victime d’un Banc du Tigre est étroitement ligotée dans la position assise, les jambes tendues en avant formant un angle à 90 degrés avec le corps. Des briques sont placées sous les jambes. La victime sue à profusion avec trois briques. Les articulations des genoux sont complètement disloquées avec 5 briques, et la victime s’évanouit sous une douleur atroce. Les malfaiteurs ajoutent une brique de plus intensifiant la douleur, puis une autre brique pour prolonger la douleur.


Il y a une torture appelée " Le petit banc du tigre " à Shanghai. Le pratiquant M. Lu Xingguo de Pudong à Shanghai a été torturé de cette façon au Camp de travaux forcés N°3 de Qingpu. Le garde Xiang Jianzhong a ordonné à plusieurs détenus de le forcer à s’asseoir par terre avec ses jambes tendues et son dos droit et pressé contre un petit banc avec ses bras étendus et tenus contre le mur. Ils ont forcé ses jambes à s’écarter jusqu’à former quasiment un angle à 180 degrés. Les gens ont entendu ses hurlements. Ses tendons ont été sérieusement déchirés après deux jours de torture, et il ne pouvait ni se tenir debout ni marcher.



Simulation de torture: Séparer les jambes à l’extrême


M. Lu Xingguo est mort deux jours après avoir été torturé. Un rapport existant déclarait seulement que ses tendons étaient gravement déchirés. Etant donné toutefois la sévérité de la torture, il est très vraisemblable que ses articulations des jambes aient été aussi disloquées.



M. Lu Xingguo


Bien que certains de ces cas ne mentionnaient pas spécifiquement que les articulations des pratiquants étaient disloquées, c’est toutefois très vraisemblable, étant donné les formes de torture impliquées Après que les bras de la pratiquante Jingrong aient été disloqués, les gardes ont attaché ses jambes ensemble et les ont poussées vers le haut jusqu’à son cou. Puis ils l’ont enveloppée dans une couverture pour l’étouffer. Encore plus cruel, ils ont attrapé ses jambes, les ont attachées croisées l’une sur l’autre, puis ont tiré ses pieds en l’air par-dessus sa tête. Lorsqu’ils lui ont donné des coups de pied dans le pelvis, ils ont fait sortir ses jambes de leurs articulations (article correspondant:http://www.clearwisdom.net/html/articles/2011/6/9/125906.html)


Une autre torture appellée “L’étirement” est largement utilisée dans la prison de Jilin. Les bras et jambes de la victime sont étirés dans les quatre directions. Puis il est suspendu en l’air dans la posture de l’aigle, lui disloquant les tendons et les articulations. Les ongles de main et de pieds de certains pratiquants ont même été arrachés. Les autorités ont frappé les articulations du pratiquant avec un marteau jusqu’à ce qu’elles sortent de leurs orbites et que les muscles soient profondément tuméfiés. Les pratiquants Tan Qiucheng, Liu Chengjun, Diao Shujun, Sun Qian, Zhang Xinqi, et d’autres ont tous été torturés de cette façon dans la prison de Jilin.



Simulation de torture: L’étirement


Quelquefois, les pratiquants ne savent pas exactement comment leurs articulations se sont disloquées sous la torture, parce qu’ils étaient submergés. Un pratiquant de la province du Hebei a dit: "à l’installation de lavage de cerveau, les autorités m’ont fait sortir de la voiture à coups de pied, et un groupe de gens est apparu devant moi tenant des armes dans leurs mains: les coups se sont abattus sur moi, et j’ai été frappé et fouettée avec des barres en métal jusqu’à perdre conscience. Ils ont aussi chauffé ces barres de métal au rouge puis les ont tenues contre ma peau. J’ai perdu conscience de nombreuses fois. Mon dos me faisait terriblement souffrir quand je suis revenu à moi, et je n’ai cessé de hurler jusqu’à ce qu’un docteur vienne finalement. Il a découvert que j’avais un pelvis disloqué, deux côtes cassées, de sévères lésions musculaires et du sang dans mes selles."


Disloquer les mâchoires


Il arrive que les gardiens brisent les mâchoires des pratiquants durant le gavage forcé. Le pratiquant M. Lu Yougen a été emmené à l’installation de lavage de cerveau de Tangxunhu dans la province du Hubei à la mi-septembre 2009, et il a vu comment les gardes ont brisé la mâchoire d’un pratiquant parce qu’il refusait de coopérer avec eux. Il a dit: "Un garde a attrapé les cheveux d’un pratiquant et les a tirés en l’air, l’amenant à légèrement pencher le cou en arrière. Un autre a appuyé sur les épaules de ce pratiquant sans le laisser faire le moindre mouvement. Un troisième garde a tenu le cou du pratiquant en arrière de sa main gauche et utilisé la paume de sa main droite pour lui donner un coup violent sur la mâchoire. J’ai entendu un bruit de claquement et vu que la mâchoire du pratiquant était brisée. La partie inférieure du visage du pratiquant et sa bouche pendaient. Lorsque les gardes l’ont gavé il n’a pas eu la moindre réaction comme un homme mort."(L’histoire complète http://fr.clearharmony.net/articles/201005/51146.html )


La pratiquante Mme Xin Shuhua de la ville de Benxi, dans la province du Lioning a reçu des décharges de matraques électriques de nombreuses fois alors qu’elle était détenue dans le Camp de travaux forcés de Masanjia dans la ville de Shenyang mais elle a continué de refuser d’abjurer sa croyance alors ils l’ont torturée avec la grande suspension et le lit du mort, et lui ont fait ouvrir la bouche de force avec un outil métallique et lui ont disloqué la mâchoire quatre fois durant le processus. (articles connexes http://fr.minghui.org/news/0708/23/E88720_20070819_fr.html


http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/2/24/82961.html )



Torture disloquant d’autres articulations


Il y a de nombreux autres témoignages de pratiquants qui ont eu les poignets, chevilles, articulations des doigts et clavicules brisées durant la torture. La liste qui suit ne sont que quelques exemples.


M. Li Jinzhong, un rédacteur de l’Atelier des arts du canton de Changle dans la province du Shandong, a été torturé dans le camp de travaux forcés du Changle à Weifang, dans la province du Shandong. Liu Zhigang, un collaborateur a battu Li Jinzhong jusqu’à ce que ses disques vertébraux soient disloqués. Il ne pouvait plus lever la tête, lorsque qu’il la tenait avec ses mains, sa tête retombait quand même en arrière. Même ainsi les autorités carcérales lui ont appuyé la tête contre une table avec deux rouleaux de papier toilette et ont commencé à le bombarder de propagande calomnieuse (l’histoire complète: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/20/72191.html )


Mme Chen Zhenbo, une ancienne comptable à la Jinhuayuan Seeds Co. Ltd. dans la province du Shandong a été emmenée au Camp de travaux forcés pour femmes N°2 de la province du Shandong. Quatre personnes incluant la garde Xia Li l’ont menottée à un cadre métallique d'une fenêtre dans la position de l’aigle déployé. Les détenues Zhao Yan et Liu Wenrong ont enveloppé sa tête dans une couverture et lui ont donné des coups secs sur la tête pendant environ cinq minutes, lui causant de sévères blessures à la colonne vertébrale, au cou, à la poitrine et dans le dos.



Mme Chen Zhenbo, aujourd'hui invalide


Ultérieurement, un examen à l’hôpital a révélé une épine dorsale déformée et des disques disloqués: le troisième, quatrième cinquième et sixième disques étaient compresses. Elle n’a pas récupéré après être retournée chez elle le 2 juillet 2010. Elle avait l’impression de porter un objet lourd sur son dos et son épaule droite, et la partie gauche de son corps était engourdi et douloureux, sa colonne était toujours déformée et désalignée, et elle souffre de maux de tête, de vertiges et de pertes de mémoire, probablement du fait d’un dommage aux nerfs [L’histoire complète ]


Les autorités carcérales ont perpétré ces tortures dans le but d’essayer de faire renoncer les pratiquants de Falun Gong à leur croyance, sans en ignorer les terribles conséquences.



Traduit de l'anglais en Europe