(Minghui.org)

La pratiquante Mme Qiao Huarong a été jugée par une cour contrôlée par le Parti communiste Chinois dans l’agglomération de Jizhou, province de Hebei, le 4 novembre 2008. A 8h30 , la sécurité a été renforcée à la cour de Jizhou, comme si une protection était nécessaire face à un formidable ennemi. Les gardiens à l’entrée ont soigneusement contrôlé chacun, et toute personne entrant dans la salle du tribunal a dû produire une carte d’identité. Quiconque entrait dans le tribunal devait à part sa carte d’identité produire une convocation et se soumettre à une fouille corporelle. L’avocat retenu par la famille de Mme Qiao pour la défendre n’a d'abord pas été autorisé à entrer dans la salle du tribunal. Ce n’est que lorsque le procès était sur le point de commencer qu'on l'a finalement laissé entrer, suite aux demandes répétées de la famille.. Le gardien à l’entrée a dit qu’il y avait eu une réunion spéciale sur cette question la veille et que les gardiens avaient reçu l’ordre d’être très stricts en contrôlant chacun, et qu’ils n’étaient autorisés à laisser entrer personne facilement.


A 9:00 heures, le président du tribunal Feng Li a convoqué la séance de la cour, et le procureur public a commencé à lire l’accusation. Le procureur a lu le témoignage de façon incohérente, et de nombreuses phrases n’avaient pas de sens. Les deux avocats ont noté que plusieurs rapports fournis étaient totalement sans relation avec le cas de Mme Qiao. Le président a alors rappelé au procureur public de ne lire que les parties correspondantes. Les avocats ont aussi noté que les matériaux écrits n’étaient pas suffisants pour établir la culpabilité de l’accusée. Ils ont demandé des témoignages pouvant prouver que l’accusée avait commis le crime. Le procureur public a répondu qu’il n’y avait pas d’autres témoignages disponibles.


Durant la session de la cour, le procureur public, Zhu Xiuchao a parlé évasivement. Elle ne cessait de parler à voix basse au Président murmurer en présentant son cas. En plus du président, Feng Li, qui n’a pas quitté son siége, les deux autres juges sont entrés puis sortis de la salle du tribunal peu de temps après que l’audience ait commencé, et sont restés très peu de temps.


Avec la seconde accusation, le procureur public a déclaré que des preuves matérielles, y compris les ordinateurs et les matériaux de clarification des faits, avaient été trouvées et emmenés du domicile de Mme Qiao Huarong, le 4 juillet 2008. L’avocat de la défense a présenté un certificat du collège de Jizhou à la cour, qui clarifiait le fait que l’un des ordinateurs trouvés au domicile de Mme Qiao était la propriété de l’école, et avait été donné à la famille pour qu’ils travaillent chez eux. L’autre ordinateur était leur propriété privée. L’avocat a donné le certificat au président.


Afin de dissimuler que la fouille du domicile de Mme Qiao était illégale, Zuo Tiehan et d’autres de l’Equipe de sécurité nationale Hengshui ont émis un mandat de perquisition après que la perquisition ait eu lieu. Cependant, l’heure et le lieu de l’endroit marqués sur le mandat de perquisition étaient incorrects. L’avocat de l’accusée a noté que la date à laquelle Qiao Huarong avait été arrêtée était le 4 juillet, mais qu’il était écrit 5 juillet, et que l’endroit devrait être le quartier d’habitation de la famille au collège Jizhou, plutôt que le 276 village Xiguan. L’avocat Du de Baojing a noté que la preuve fournie par le bureau de reconnaissance était en conflit avec les faits, que ce type de preuve ne devrait pas être utilisé pour ce cas, que le bureau de reconnaissance avait violé la procédure du code criminel, et que la cour ne devrait pas autoriser de telles preuves illégales.


Face au questionnement sévère de l’avocat de la défense, le président hochait la tête. Après que le procureur public ait avancé les deux accusations, le président a annoncé que les arguments pouvaient être maintenant entendus. Le procureur public a répété les accusations en lisant à nouveau l’accusation, déclarant que les crimes avaient été commis en accord avec les preuves collectées. Puis l’avocat Zheng de Hengshui a plaidé que l’accusée n’était pas coupable. Il a commencé à établir que Falun Gong n’est pas une ‘’secte perverse.’’ A ce jour, il n’y a pas de loi en Chine disant que Falun Gong est mauvais. La définition judiciaire d’une secte perverse par la Cour suprême et le Procuratorat ne mentionne pas Falun Gong. La réglementation de l’Identification et la Gestion des Sectes Perverses établies par le Bureau de la sécurité publique en 2005 mentionnait 14 différentes sectes perverses, mais Falun Gong n’était pas inclus. Il a aussi noté que l’accusation de ‘’saper la mise en application de la loi en utilisant des organisations religieuses perverses’’ était une application erronée de la loi. Lorsque la seconde série d’arguments a débuté, le procureur public a parlé la première. Elle a marmonné que l’état avait mis ‘’Falun Gong’’ hors-la-loi, ce qui signifiait que Falun Gong n’était pas bon. ‘’S’il n’était pas bon, cela ne signifiait-t-il pas qu’il était pervers ?’’ Puis, elle a dit à la hâte qu’elle n’était pas sûre. Voyant que la réponse du procureur public était hors sujet, Feng Li a du annoncer un ajournement et a rapidement conclu le cas.


Mme Qiao Huarong, la trentaine, vit au collège de Jizhou. Depuis qu’elle a commencé à pratiquer Falun Gong en 1996, elle s’est efforcée d’ être une bonne personne en accord avec les principes: Authenticité-Compassion-Tolérance. Elle a fait des efforts pour améliorer son standard moral et toujours traiter les autres gentiment. La pratique de Falun Gong n’est pas seulement bénéfique pour elle, mais a aussi bénéficié aux autres dans son entourage. Depuis que la persécution de Falun Gong a débuté le 20 juillet 1999, Mme Qiao a été persécutée de façon répétée. Le 4 juillet 2008, juste avant que les Jeux Olympiques ne commencent, les agents de police Zuo Tiehan et autres de Hengshui et Jizhou sont entrés chez elle par effraction, dans l’après-midi et l’ont arrêtée. Ils ont confisqué des biens incluant 800 yuans en liquide, un livret de compte contenant plus de 10.000 yuans et un ordinateur. Dans le Bureau de la sécurité publique de Jizhou, Zhao Guosheng, Zuo Tiehan et d’autres policiers ont battu Mme Qiao pendant plus de trois heures, lui causant des blessures. Alors qu’elle se trouvait dans le centre de détention, les gardiens l’ont choquée avec des matraques électriques et l’ont soumise au travail forcé et à fabriquer des couronnes de fleurs. Elle devait fabriquer 23 couronnes par jour. Actuellement, Mme Qiao est extrêmement faible. Lorsqu’elle s’est évanouie dans le centre de détention, les gardiens de service, non seulement ne l’ont pas aidée, mais l’ont choquée avec une matraque électrique. Personne n’a été autorisé à l’aider. Ils quand même forcée à finir ses 23 couronnes par jour.


Nous espérons que ceux qui sont impliqués dans ce cas rendront un jugement juste selon leur conscience et à la lumière de l’histoire, libéreront immédiatement Mme Qiao Huarong avec un verdict ‘’non coupable’’ et puniront les véritables criminels—les policiers sans foi ni loi qui ont arrêté, volé, et battu cette femme au bon cœur. Ils sont ceux que le procureur public devrait traduire en justice. Nous aimerions aussi rappeler aux fonctionnaires chargés de la mise en application de la loi de ne pas violer eux-mêmes la loi, parce que leurs jugements seront des preuves de leurs crimes pour toujours.


Pratiquants de Dafa à Jizhou, s’il vous plaît, soutenez Qiao Huarong et sa famille en aidant à assurer sa libération dés que possible.



Traduit de l’anglais au Canada