(Minghui.org)

Nom: Zhang Jun


Genre: Féminin


Adresse: District de Jiangbei, ville de Chongqing


Occupation: inconnue


Date de l'arrestation la plus récente: 19 octobre 2007


Lieu de détention le plus récent: Centre de lavage de cerveau de Wangxiangtai


Ville: Chongqing


Persécution subie: détention, lavage de cerveau, électrocution, hôpital psychiatrique, camps de travaux forcés


Mme Zhang Jun a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1993 et elle en a grandement bénéficié. Elle croit fermement en Dafa et dans les principes d'Authenticité-Bienveillance-Patience, donc le Bureau 610 l'a persécutée plusieurs fois. Son fils cadet a eu une maladie mentale après avoir été brutalement battu. Plus récemment, en juillet 2011, un agent du bureau 610, Liang Shibin et six policiers en civil ont fait irruption chez Mme Zhang, la mettant dans l'obligation de trouver un autre endroit où vivre. Sa famille a également été harcelée par les responsables du PCC.


Compte rendu personnel de Mme Zhang:


Au cours de la grande conférence du Parti communiste chinois en mars 2007, j'étais inscrite sur la liste des personnes «recherchées» par le Bureau 610 de Chongqing du conté de Jiangbe, donc j'ai quitté la maison. Quand ils n'ont pas pu me trouver, ils ont pris mon fils cadet pour tenter de savoir où j'étais. Mon fils ne savait pas où j'avais disparu, alors la police la sauvagement battu et par la suite, il a développé une maladie mentale et a été hospitalisé à l'hôpital psychiatrique de Cuntan dans le conté de Jiangbei.


Le 19 octobre 2007, aux alentours de 9h00, je suis allée dans le conté industriel de Shapingba et à la banque pour retirer ma pension. J'ai été arrêtée par un agent du bureau 610 du conté de Jiangbei (je ne savais pas à l'époque que les policiers avaient des contacts avec toutes les banques) et ils m'ont emmenée dans le centre de lavage de cerveau de Wangxiangtai dans le conté de Yubei à Chongqing.


Le centre de lavage de cerveau a été mis en place par le Bureau 610 de Chongqing. J'ai refusé d'écrire la déclaration de garantie qu'ils réclamait, les gardes m'ont torturée à coups de matraques électriques de minuit à 5h00 du matin. Les chocs électriques ont détruit mes organes internes et j'ai développé de la tachycardie, des palpitations cardiaques, une faiblesse généralisée et des douleurs au foie. J'ai vomi du sang quotidiennement et j'ai vite remarqué que des éclats de verre avait été mélangés à ma nourriture.


J'ai fait les exercices tous les soirs et j’ai refusé de renoncer à ma pratique comme ils me le demandaient constamment. L'agent Liang Shibin du bureau 610 (âgé de 50 ans, responsable de persécuter les pratiquants de Dafa) m'a emmenée à l'hôpital psychiatrique de Chongqing Zishan pour davantage de mauvais traitements. J'ai fuit de l'hôpital, mais étant donné que je ne connaissais pas bien la région, j'ai été arrêtée de nouveau par le bureau 610 et détenue au centre de lavage de cerveau de Wangxiangtai. Comme je refusais toujours de renoncer au Falun Dafa, l'agent Liang Shibin m'a condamnée à deux ans de travaux forcés. Dans le camp de travail, j'ai finalement été contrainte à renoncer au Falun Dafa par écrit ce que j'ai révoqué plus tard en soumettant une déclaration solennelle sur le site Minghui


Quand j'ai été libérée du camp de travaux forcés, le directeur du bureau 610 du quartier de Dashiba et une psychiatre et une infirmière de l'usine de Jiangling on tenté de m'emmener à l'hôpital psychiatrique de l'usine. Mon frère qui a 80 ans a absolument refusé leur implication et m'a ramenée à la maison.


>Des agents en civil et le personnel du comité résidentiel sont souvent venus me harceler. Le matin du 11 juillet 2011, cinq policiers du commissariat de police de Dashiba dans le conté de Jiangbei, Chongqing, sont venus chez moi et ont tenté de me persuader d'ouvrir la porte et d'aller au poste de police avec eux. J'ai refusé d'ouvrir la porte. Dans l'après-midi, le directeur du Bureau de 610 Jiangbei, Liang Shibin, et six policiers sont venus à nouveau chez moi. Mon fils cadet, âgé de 32 ans, a refusé d'ouvrir la porte. Je me suis trouvée dans l'obligation de quitter mon domicile et je suis devenue démunie. Mon fils cadet a demandé à Liang Shibin, «Pourquoi voulez-vous arrêter ma mère? Quel genre de crime a-t-elle commis?» Il a répondu, «Elle n'a commis aucun crime, nous voulons juste lui parler.»


Le lendemain matin, Liang Shibin a emmené de nouveau six policiers dans deux voitures de police pour tenter de m'arrêter. Étant donné que je n'étais pas chez moi, ils ont ordonné aux gens de surveiller mon domicile à tour de rôle. Mon fils aîné, âgé de 40 ans, est sorti pour aller chercher l'allocation mensuelle pour mon fils cadet comme d'habitude, mais le comité résidentiel a refusé de le laisser passer. Le bureau 610 a ordonné au bureau du quartier de Dashiba et à la communauté résidentielle que seulement moi et personne d'autre ne pouvait aller chercher l'allocation pour mon fils afin de m'attraper.


Le comité résidentiel a également contacté l'hôpital psychiatrique de Cuntan dans le conté de Jiangbei où mon fils cadet a été hospitalisé. Ils ont dit à l'hôpital que mon fils pouvait seulement être libéré par moi. Personne d'autre ne pourrait ramener mon fils à la maison.



Traduit de l'anglais au Canada