(Minghui.org)

Partagé à la Conférence 2011 de partage d’expériences de la cultivation de Falun Dafa à New York, par un pratiquant du Brésil



Bonjour compagnons de pratique. J’aimerais partager mes merveilleuses expériences au cours de ma cultivation dans Dafa.


Depuis le début, j’ai dû prendre des initiatives dans ma cultivation, et cela m’a aidé à bâtir une solide fondation dans ma cultivation dans Dafa. J’ai commencé à pratiquer il y a environ cinq ans, à Rio de Janeiro, une immense ville au Brésil. Il n’y avait que deux autres pratiquants dans toute la ville. Nous n’avions aucun des projets de Dafa tels que NTD Télévision, The Epoch Times, ou Shen Yun. Ceci étant, nous devions être les coordinateurs pour tout, et il était impossible de ne pas coopérer.


Je me demandais constamment: «Comment pouvons-nous sauver des millions de gens et remplir nos serments avec seulement ces quelques pratiquants?»


Cela semblait impossible. Il n’y avait pas de pratiquants dans les villes voisines ou dans de nombreuses autres villes du pays. En fait, il y avait juste une vingtaine de pratiquants dans tout le Brésil. Je me sentais responsable aussi pour les autres régions. Par conséquent, quoi que je fisse, je pensais toujours à des façons de sauver davantage de gens.


J’ai commencé par établir un point de pratique dans mon quartier. Puis j’ai réalisé que prendre l’initiative d’établir le point de pratique n’était pas suffisant. Je devais aussi faire marcher le projet. Quoi qu’il arrivât, je devais aller sur le point de pratique, même lorsque j’éliminais le karma, n'avais pas le moral, ou les jours où les familles se réunissent ou avais d'autres fonctions sociales. De nombreuses fois lorsque j’avais d’autres choses dont m’occuper et ne pouvais pas me rendre au point de pratique, il y avait quelqu’un qui voulait apprendre les exercices.


Par la suite, j’ai réalisé qu’être assistant d’un point de pratique n’était pas suffisant, étant donné qu’il n’y aurait que quelques personnes venant apprendre les exercices chaque jour. Donc j’ai décidé de participer à de grands événements et rassemblements communautaires, des forums culturels, des activités d’université, etc, afin de pouvoir enseigner les exercices à davantage de gens immédiatement. Il y avait toujours des personnes prédestinées dans ces événements, et nous pouvions enseigner les exercices à des dizaines de gens, distribuer des imprimés, et clarifier la vérité à propos de la persécution du Falun Gong en Chine à des centaines ou des milliers de personnes.


Nous avons par la suite décidé de clarifier la vérité devant le consulat chinois chaque semaine et de fabriquer des matériaux en chinois. Nous avons compris que sauver les Chinois était une priorité. Lorsque nous voyions une personne chinoise marcher dans la rue, nous courions après elle et lui tendions un imprimé ou un journal.


Mais quoique nous fassions c’était toujours très limité et loin d’atteindre des millions de personnes. Une fois en étudiant le Fa, j’ai réalisé que nos médias de Dafa étaient destinés à être établis dans chaque pays, y compris le Brésil; Cela m’a rendu très heureux et j’ai ressenti un soulagement dans mon cœur car cela signifierait que les gens de ma région auraient une chance d’être sauvés. Alors j’ai pensé; «Attends une minute, si nous n’avons pas The Epoch Times et NTD Télévision ici, alors qui est responsable de les y amener? N'est-ce pas moi?»


Je suis passé d’être heureux à être de nouveau préoccupé, parce qu’à présent, je devais trouver une façon d’établir un média de Dafa dans ma région et j’étais déjà très occupé. Cela me semblait tout simplement impossible.


J’ai organisé une réunion pour discuter des projets de clarification de la vérité à São Paulo, la ville avec le plus grand nombre de pratiquants du pays, et j’ai invité des pratiquants d’autres états à venir. J’ai dû appeler chacun d’entre eux et les convaincre de venir. Certains étaient durs à convaincre et j’ai dû réarranger les détails de la rencontre afin qu’ils acceptent de s’y joindre. D’autres ont simplement accepté ma suggestion et ont beaucoup facilité la coordination. J’ai présenté mon plan d’amener NTD Télévision et The Epoch Times au Brésil, et ils ont été d’accord sur le fait que c’est ce que nous devions faire, mais aucun de nous ne savait comment. Avec si peu de personnes, cela allait demander beaucoup d’efforts et une coordination efficace.


J’écrivais alors pour l’édition de New-York d’Epoch Times en tant que correspondant et j’ai commencé à motiver d’autres pratiquants à écrire dans un premier temps. Je pensais qu’après avoir rejoint les projets dans d’autres pays et acquis de l’expérience, il serait plus facile d’amener ces projets dans notre pays. Un pratiquant brésilien a alors déménagé à New York pour travailler à Epoch Times, et j’ai commencé à sentir de plus en plus que nous allions réussir. J’ai réalisé qu’écrire pour un journal n’est pas si difficile, si nous pouvions nous coordonner avec d’autres pays nous pourrions aussi traduire beaucoup de leurs articles d’actualité et imprimer une édition locale du journal. Nous avons commencé à communiquer avec les équipes de The Epoch Times en Amérique du sud et j'ai senti que le journal était dans le processus d'être établi au Brésil.


Le projet du journal prenait forme, mais l’idée d’établir une station TV me terrifiait. Comment étais-je supposé faire ça? Avec toutes ces caméras, lumières, studios professionnels… Je me disais à moi-même que le journal serait déjà très bien. Un jour, j’ai reçu un message disant qu’ils avaient besoin de gens au siège de NTD Télévision à New-York. J’ai pensé que c’était une bonne opportunité et que je devrais y aller. Mais après avoir lu les exigences du job, j’ai su que je n’étais qualifié pour aucune d’elles. J’ai décidé de postuler pour le job le plus simple, éditeur vidéo. Heureusement, ils offraient une formation à distance pour le poste. J’ai échangé la nouvelle avec d’autres pratiquants et les ai encouragés à postuler eux aussi. Certains ont renoncé, et d’autres n’ont pas été acceptés. J’ai été le seul à être accepté. J’ai fait mes bagages et me suis préparé à me rendre à New-York. J’ai demandé à un autre pratiquant de se charger de la coordination du point de pratique et de Epoch Times. Je lui ai dit aussi que, bien que ne sachant pas comment faire, j’amènerai un jour NTD au Brésil. J’ai communiqué avec le coordinateur multi-langue de New York et ils ont approuvé. Je suis devenu le coordinateur des opérations de NTDTV en langue portugaise avec un autre pratiquant Brésilien qui travaillait pour NTDTV en Argentine.


Nous sommes tous les deux devenus coordinateurs avec personne au-dessous de nous à coordonner. Comme nous étions les seuls pratiquants travaillant sur le projet, nous devions tout créer de zéro.


J’étais enthousiasmé d’aller à New York. J’imaginais la grandeur de NTD Télévision et comment j’allais rejoindre l’équipe de reportage et rencontrer des pratiquants très expérimentés qui allaient m’enseigner à manier la camera et comment être un grand journaliste. Mais lorsque je suis arrivé, la situation était bien différente. Le département d’actualités multi-langues n’avait que quelques personnes qui travaillaient très dur pour faire marcher le projet. Dans mon équipe il n’y avait que trois autres personnes. Deux d’entre elles étaient sur NTD depuis pas plus d’un an et l’autre gars était arrivé deux semaines plus tôt. Parce que les gens allaient et venaient, il n’y avait pas d’équipe expérimentée, et j’ai réalisé que j’étais venu pour aider à résoudre ce problème.


Au début, je travaillais pas loin de huit heures par jour dans le programme d’actualité en anglais, et après ça, j’ai travaillé pour les actualités portugaises. La première fois, j’ai dû surmonter beaucoup d’interférences, passé toute la nuit à produire des news, et les télécharger sur le site internet portugais.


Par la suite, c’est devenu plus facile. Je savais que je ne devrais pas attendre les autres et devais faire avancer le projet moi-même. J’ai montré aux pratiquants au Brésil que maintenant que nous avions le site internet NTD en portugais j'avais besoin d'aide. Un par un, ils ont commencé à rejoindre le projet. Il m'a fallu de nombreuses nuits à ne dormir que quelques heures pour finir tout mon travail à New-York, puis travailler sur les projets d’actualité en portugais et former les pratiquants du Brésil. Je devais être extrêmement patient avec chacun parce qu’ils n’avaient pas d’expérience. Quelquefois, une journée de travail était gâchée parce que certains avaient fait des erreurs. Mais j’ai réalisé: «Je ne suis pas coordinateur pour moi-même, mais pour valider Dafa et créer les justes conditions pour qu’ils valident le Fa dans ce projet.»


J’ai senti que la cultivation à New-York était très dure, et j’étais constamment testé pour voir si je méritais d’être ici et si je pouvais faire ce pourquoi j’étais supposé être là. Il y avait de nombreux conflits au sein de l’équipe de New York, et j’avais des conflits avec un autre coordinateur au Brésil. J’ai senti que j’avais besoin d’être plus diligent, et que la seule façon dont je pouvais continuer était d’abandonner davantage d’attachements. Il y avait deux options – avancer dans la cultivation ou retourner à la maison. J’ai décidé d’avancer.


Une fois l’autre coordinateur de NTD au Brésil a décidé de quitter le projet, j’ai réalisé que c’était ma faute, mais une partie de moi était contente parce que cela signifierait la fin de beaucoup de disputes et de désagréments. Mais d’un autre côté, j’ai réalisé que ce n’était pas une pensée droite et j’ai décidé de le faire revenir. Il m’a fallu plusieurs mois pour réaliser mes erreurs et abandonner mes plaintes à son encontre. Finalement, je l’ai appelé et me suis excusé et lui ai fait part de mes erreurs. Je lui ai demandé de revenir dans le projet parce qu’il était très important. Il a dit qu’il était touché et a accepté de revenir. À présent, il joue un rôle très important dans le projet.


J’ai eu une autre expérience comme celle dans l’équipe de New York. J’étais coordinateur des reportages de l’équipe de New York, et j’ai demandé à une pratiquante de faire un interview dans le cadre de la formation. Elle a refusé, mais j’ai insisté, parce c’était le job que je lui avais assigné. Alors nous avons commencé à nous disputer. Je pensais: «Comment puis-je avoir une telle personne dans mon équipe. Elle ne peut même pas s’acquitter d’une tâche élémentaire que je lui demande de faire.» Mais alors, cette pratiquante m’a appelé pour parler. J’ai accepté. Je trouvais qu’elle n’avait pas été du tout rationnelle, et que rien ne justifiait la façon dont elle avait agi. J’étais fâché contre elle et elle était fâchée contre moi. Mais tout à coup, je me suis souvenu des enseignements de Shifu et me suis dit à moi-même: «La question n’est pas qui a raison et qui a tort, mais qui est capable de lâcher et de faire un pas en arrière.» Alors j’ai dit à mon côté humain "Et si elle avait raison et moi tort? Et alors quoi?»


En peu de temps, le conflit a disparu, et nous avons été en paix tous les deux. J’ai vu une magnifique aura couvrant toute la pièce et j’ai compris que la pratiquante en face de moi était un futur grand être éveillé. Comment pouvais-je avoir ces mauvaises pensées à propos d’une divinité droite, même si elle cultivait dans cette dimension avec un corps et un esprit humain? J’ai écouté ses griefs concernant mon mauvais comportement, et elle avait en fait raison, et elle a également accepté mon explication de là où elle n’avait pas bien fait . Elle a dit qu’elle était prête à m’aider pour faire réussir le projet.


Une autre chose intéressante s’est produite. Je réside dans les appartements de NTD à Brooklyn où il y a la communauté chinoise. Je n’avais jamais vu autant de Chinois de ma vie. Au Brésil, lorsque je voyais un chinois dans la rue je lui courais derrière et lui tendais les imprimés de clarification de la vérité. Mais ici, il y en avait tellement que je ne savais pas quoi faire. Même si je donnais tous mes imprimés ça ne serait qu’une goutte d’eau. J’ai partagé mes réflexions avec un pratiquant qui vivait dans le même appartement et il a suggéré que nous montions un stand Tuidang (Quitter le parti) sur la rue principale du quartier. J’ai trouvé que c’était une idée formidable. Deux autres pratiquants occidentaux nous ont rejoint, et le Centre Tuidang de Flushing nous a donné les matériaux. Alors les quatre d’entre nous avons commencé à convaincre les Chinois de quitter le PCC. Les Chinois prenaient les imprimés mais ne voulaient pas nous écouter, parce que beaucoup d’entre eux ne parlaient même pas l’anglais. Malheureusement, les trois autres occidentaux n’ont pas persisté et sont partis. J’ai décidé de rester, et demandé à d’autres pratiquants de venir m’aider le week-end. Un pratiquant chinois de NTD est venu m’aider. Un autre occidental de mon appartement, s’est joint au projet, et d’autres pratiquants sont venus et ont aidé aussi. Nous avons été là pendant plusieurs mois et avons habituellement plus d’une vingtaine de chinois qui démissionnent chaque fois que nous sommes là. Il y a aussi des centaines de Chinois et d’occidentaux qui acceptent nos imprimés.


Il y a beaucoup de choses que j'aimerais partager mais cela prendrait beaucoup de temps. Les médias de Dafa sont à présent établis au Brésil. Nous avons 12 personnes travaillant très dur pour le projet NTD en portugais. The Epoch Times est enregistré au Brésil et le site Internet est lancé. J'aide aussi à établir une équipe solide de reporters pour le département anglais à New-York. Bien-sûr ça n'est pas beaucoup. Nous avons encore beaucoup à faire et je dois continuer de trouver des moyens permettant à nos médias d'atteindre plus de gens. Je devrais endurer plus d'épreuves, lâcher davantage d'attachements et mieux coordonner.


Durant le processus de cultiver et au niveau que j'ai atteint aujourd'hui, j'ai réalisé ce qui suit: si nos idées pour les projets viennent d'un cœur sincère de sauver les êtres vivants, même si cela semble impossible au début, Maître nous aidera à réussir. Nous devrions persister, et ne pas abandonner les projets. Lorsque nous faisons face à des épreuves ou avons des disputes avec les autres, nous devrions lâcher nos attachements et nos notions et ne pas abandonner le projet ni critiquer les autres.


Ce n'est pas facile d'être coordinateur. Les pratiquants qui aident le plus sont ceux qui prennent la responsabilité pour le projet et aident le coordinateur, et ne mettent pas la pression sur lui lorsque leurs idées ne sont pas prises en compte. De l'autre coté, les coordinateurs devraient faire de leur mieux pour prendre en compte les suggestions des autres et leur donner l'opportunité de valider le Fa dans le projet.


Si nous avons des disputes avec les autres pratiquants, souvenons-nous que nous sommes de grands disciples de Dafa et ne devrions pas les considérer avec un état d'esprit humain, même s'ils semblent humains à la surface.


Ces compréhensions sont venues de ma cultivation dans Falun Dafa, mais elle sont limitées à mon niveau actuel. Veuillez de m'indiquer avec bienveillance mes attachements, mes notions et là où je dois m'améliorer.


Merci Maître, merci compagnons de pratique.


Date de publication originale: 5 septembre 2011



Traduit de l'anglais en Europe