Nom : Wang Xiyu (王锡玉)
Sexe : féminin
Âge : 61ans
Adresse : village de Qiaogezhuang, municipalité de Guxian, ville de Pingdu, district de Qingdao, Shandong
Profession : agricultrice
Date de l'arrestation la plus récente : 12 avril 2012
Dernier lieu de détention : ville de Qingdao, Centre de détention de Dashan
Ville : Qingdao
Province : Shandong
Persécution subie : détention, coups violents, extorsion, interrogatoire sous la torture, privation de sommeil, interdiction de se doucher, menottes et chaînes, maison saccagée, procès illégal, condamnation illégale, position debout et accroupie pendant de longues périodes, électrochocs, interdiction d'utiliser les toilettes, tremper d'eau froide, travaux forcés, lavage de cerveau, surveillance stricte.

(Minghui.org) Parce que Mme Wang Xiyu persistait à pratiquer le Falun Gong et clarifier les faits au peuple chinois trompé, le Parti communiste chinois (PCC) l'a brutalement torturée et harcelée pendant 13 ans. Elle a été illégalement condamnée à cinq ans de prison et à deux ans de camp de travaux forcés. Dans la deuxième équipe du camp de travaux forcés de Wangcun de la prison de Jinan, elle a été brutalement torturée et s'est retrouvée dans un état critique à plusieurs reprises. Elle a maintenant été condamnée à la prison pour la deuxième fois.

Mme Wang Xiyu a été illégalement arrêtée et emmenée au commissariat de Pingdu Renzhao le 12 avril 2012. Elle a crié : « Falun Dafa est bon » à plusieurs reprises. Elle a été transférée au centre de détention de Dashan à Qingdao. Elle a été jugée devant le tribunal de Pingdu le 31 juillet et condamnée à trois ans et six mois de prison. Sa famille n'en a jamais été informée.

Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, elle souffrait des séquelles d'une opération. Elle avait constamment des douleurs à l'estomac et était incapable de se tenir debout. Plus tard, on lui a diagnostiqué une néphrite, une bronchite, de la neurasthénie et de l'insomnie. Elle ne pouvait pas faire de durs travaux et même si elle avait essayé plusieurs traitements médicaux, aucun n'avait réussi. Elle était malade et souffrait depuis de nombreuses années. En 1998, elle a appris que le Falun Gong pouvait guérir les maladies et elle a commencé à cultiver. Peu après, toutes ses maladies ont disparu. Elle pouvait faire toutes les lourdes taches ménagères et était une personne vraiment en bonne santé.

Lancer un appel pour la justice à Pékin

Après le début de la persécution en novembre 1999, Mme Wang est allée à Pékin avec d'autres pratiquants pour faire appel pour Dafa et le Maître. Ils ont été arrêtés à Pékin et emmenés au bureau de la ville de Qingdao à Pékin. Ils ont ensuite été emmenés au commissariat local. Mme Wang a été brutalement battue par Dai Songben, le secrétaire du parti du PCC de Renzhao. Puis elle a été forcée de s'asseoir par terre dans la neige. Elle a été détenue pendant cinq à six jours et ont lui a extorqué 1 000 yuans avant de la libérer.

L'été 2000, elle est allée faire appel pour Dafa à Pékin et a été de nouveau arrêtée et renvoyée. Le policier Zong Xugong l'a enfermée avec d'autres pratiquants dans un garage pendant plusieurs heures. Il faisait très chaud et humide à l'intérieur et les pratiquants ont été piqués par des moustiques. Après avoir enduré cela pendant huit jours, ils ont fait une grève de la faim pour protester et ont finalement été libérés. Quelques jours plus tard, le policier Zhang Xiling a convaincu Mme Wang de venir au commissariat. Sans passer par des procédures juridiques ou informer sa famille, la police l'a détenue pendant 15 jours.

Créer un site de production de documents

Pour faire connaître la vérité sur le Falun Gong au précieux peuple chinois, Mme Wang et quelques autres pratiquants ont créé un site de production de documents clarifiant la vérité. Des pratiquants sur le site ont été arrêtés en mai 2001. Les policiers du commissariat de Guyan sont ensuite allés au domicile de Mme Wang pour l'arrêter. Il n'y avait personne à la maison, ils sont donc entrés par effraction. Ils ont pris une photocopieuse, six sacs de documents, des bannières, etc. Quand elle est revenue et a vu la voiture de police garée devant sa maison, elle s'est éloignée pour éviter d'être arrêtée.

Un mois plus tard, elle a quitté son domicile et a dû aller d'un endroit à l'autre même si c'était la saison agricole pour sa famille, qui s'occupait de plus de 1 000 poulets. Seule sa fille aînée (24 ans) travaillait à la maison. Sa fille cadette venait de commencer l'école secondaire. Pour les aider, Mme Wang est retournée à la maison le 26 juin. Le lendemain, les policiers du commissariat de Guyan l'ont arrêtée. Deux policiers du commissariat de Pingdu l'ont brutalement battue. Ils l'ont attrapée par les cheveux, lui ont frappé la tête et le visage et l'ont insultée. Ils ont exigé de savoir avec qui elle travaillait pour faire les documents et où elle envoyait les documents. Quand elle a refusé de coopérer, ils l'ont frappée à coups de poings aux yeux et à la bouche et l'ont tirée par les cheveux. Elle a été torturée pendant 24 heures d'affilée.

Le 28 juin 2001, Mme Wang a été emmenée au centre de détention de Dashan à Qingdao. Elle a refusé de faire les travaux forcés, refusé de réciter le règlement et n'a coopéré pour aucune des exigences de la police. Les instructeurs ne l'ont pas laissée dormir ni prendre de douche. Les instructeurs l'ont tout d'abord battue à coups de pied, puis ont incité les toxicomanes Wang Meng et Wang Yuenan à la battre brutalement et l'insulter. Elle a fait une grève de la faim en signe de protestation. Le chef du centre de détention l'a attrapée par les cheveux et l'a gavée. Elle a été menottée pendant 18 jours d'affilée. Les menottes entraient dans ses poignets et ses bras étaient très enflés. Ses poignets saignaient et ses bras lui faisaient tellement mal, comme s'ils étaient cassés.


Reconstitution de torture : menottée et enchaînée

Après avoir été détenue au centre de détention pendant sept mois, Mme Wang a été condamnée à cinq ans de prison par le tribunal de la ville de Pingdu.

Brutalement torturée dans la prison de Jinan

Wang Xiyu a été transférée à la prison de Jinan en janvier 2002. Elle a tout d'abord été enfermée dans une pièce spéciale et devait se tenir debout tous les jours sans dormir. On a tenté de la forcer à écrire les soi-disant déclarations de repentir. Des groupes d'employés du PCC l'attaquaient et l'insultaient à tour de rôle. Elle a refusé d'être « transformée » et n'a rien dit ni rien écrit. Ils se sont ensuite divisés en trois équipes pour la surveiller étroitement. Elle n'a pas été autorisée à dormir du tout pendant 40 jours. Dès qu'elle fermait les yeux, elle était battue, traînée par les cheveux en heurtant le sol. Elle a commencé à réciter le Fa et les livres de Dafa. À cette époque, elle pouvait seulement réciter « Lunyu », qu'elle récitait sans arrêt. La police a vu qu'elle était toujours pleine d'énergie et refusait d'être « transformée », même si elle n'avait pas dormi depuis longtemps. Le 18 mars, elle a été affectée à la sixième prison du district (pour les personnes âgées et les personnes handicapées) et a été contrainte à faire de durs travaux.

Le 25 avril, la police a ordonné à Li Fang (une collaboratrice de la ville de Weifang) et une autre personne de duper Mme Wang, qu'elle écrive de mémoire un nouvel article du Maître pour que Li Fang puisse le lire. Elle ne savait pas que c'était un piège, alors elle a écrit ce qu'elle pouvait se souvenir et l'a donné à Li Fang. Li Fang l'a alors remis directement à la police. Le 26 avril 2002, des policiers ont saisi Mme Wang par les cheveux et l'ont traînée dans un bureau en criant et en la frappant. Elle a été brutalement battue dans le bureau. Ils l'ont déshabillée et quatre policiers l'ont électrocutée avec des matraques électriques, y compris les policiers Wu Xiangyan, Hou et Wang. Ils ont utilisé des matraques électriques pour la frapper aux yeux, à la bouche, aux pieds, aux aisselles et à l'intérieur des cuisses pendant une heure. Elle souffrait tellement qu'elle se tordait sur le sol. Ils n'ont cessé que lorsqu'elle était si faible qu'elle n'avait plus la force de bouger.


Reconstitution de torture : utiliser des matraques électriques en même temps

Le visage et le corps de Mme Wang étaient pleins de cloques et elle avait perdu des dents. Pourtant, elle était encore forcée à rester debout toute la journée tous les jours et n'était pas autorisée à dormir ou à utiliser les toilettes. Chaque jour, elle recevait seulement un petit peu de soupe aux légumes. Elle a ensuite été transférée à la sixième prison du district et forcée d'accomplir un travail d'esclave à l'atelier de la prison. Elle a dit fermement : « Je ne ferai pas ce travail. Il n'y a rien de mal à cultiver le Falun Dafa. Je ne ferai jamais ce travail. »

Elle a refusé de travailler pour protester contre la persécution inhumaine et la police l'a battue à coups de pied. Elle a crié : « Falun Dafa est bon ! » La police l'a traînée jusqu'au bureau. Deux policiers lui ont tordu les bras dans le dos, l'ont attrapée par les cheveux et lui ont piétiné les pieds. Ils l'ont frappée au visage et l'ont giflée jusqu'à ce qu'ils soient tous si fatigués qu'ils s'arrêtent et s'allongent par terre. Plus tard, elle apprit que la collaboratrice Li Fang, pour qui elle avait écrit l'un des articles du Maître, était remplie de remords quand elle avait vu que Mme Wang avait été si brutalement battue avec des matraques électriques. Li Fang s'est suicidée en prison en se pendant. Le policier Wu Xiangyan a été puni à cause de son suicide.

En novembre 2002, Mme Wang a été transférée dans une « équipe stricte ». L'équipe stricte est dans le quartier principal et c'est là que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés. Les conditions de vie sont très mauvaises et les pratiquants ne reçoivent que du pain cuit à la vapeur à manger. Ils sont privés de sommeil pendant de longues périodes et battus brutalement pour essayer de les « transformer ». Au début, elle pouvait encore dormir un peu, mais une fois qu'elle était habituée, elle n'a plus été autorisée à dormir du tout. Elle était forcée de s'accroupir à côté du mur et de tenir ses genoux avec ses deux mains. Quelqu'un la surveillait constamment. Dès qu'elle fermait les yeux, ils lui tiraient les cheveux et lui frappaient la tête contre le mur. Elle a été agressée quand son esprit n'était pas clair. Elle n'arrêtait pas de réciter le Fa et ne se sentait pas trop fatiguée. Après environ 25 ou 26 jours, elle a entendu les tortionnaires conspirer pour la torturer encore plus brutalement en utilisant de nouveau des matraques électriques. Parce qu'elle avait peur de plus de torture brutale et n'avait plus l'esprit clair, elle a demandé à Su Li d'écrire une « déclaration de repentir » pour elle. Le lendemain, quand son esprit était clair, elle a immédiatement réalisé son erreur. Elle a demandé qu'on lui retourne sa déclaration, mais ils ne la lui ont pas retournée. Les tortionnaires ont utilisé toutes sortes de méthodes pour la torturer et ne lui ont pas permis de dormir pendant 40 jours, mais elle a toujours refusé d'être « transformée ». Au lieu de cela, toutes celles qui étaient envoyées pour la surveiller développaient des maladies comme de l'hypertension artérielle, un problème cardiaque et des refroidissements.

La police a réalisé qu'ils ne pourraient pas la « transformer » par la torture. Ils ont pensé à la faire geler dehors. À minuit quand les autres dormaient, les policiers Xu (chef de section), Wang et Li ont traîné Mme Wang dans la cour. C'était en décembre, il faisait extrêmement froid et il neigeait. Elle ne portait que des vêtements légers et a été forcée à rester debout les pieds nus dans la neige. Après avoir enduré cela pendant plusieurs jours, elle a été transférée à la septième prison du district et affectée au groupe de couture. Sa charge de travail était celle de deux personnes. Elle devait travailler jusqu'à minuit et recommencer à travailler à 5h30. Elle a travaillé comme ça pendant 28 jours.

En avril 2003, Mme Wang a été transférée à la première prison du district. Wu Xiangyan, un policier du sixième district a également été transféré au même endroit pour maintenir la pression sur elle, la faisant dormir dans le couloir été comme hiver. Ils ont essayé de la forcer à travailler à l'atelier, mais elle a refusé de coopérer. Plusieurs personnes ont dû la transporter à l'atelier. Elle était étroitement surveillée et persécutée puisqu'elle n'avait jamais coopéré avec les autorités de la prison. Le 25 juin 2006, sa peine a pris fin et elle a finalement quitté la prison.

Condamnée aux travaux forcés

En juin 2007, Mme Wang rendait visite à une autre pratiquante. Des policiers du commissariat de la ville de Guyan l'ont arrêtée sur le chemin du retour. Ils ont saisi son téléphone portable et les clés de son domicile. Ils ont saccagé son logis et se sont emparés d'une imprimante, un ordinateur, deux lecteurs MP3, 180 yuans en espèces et une carte de téléphone portable. Au commissariat, le policier Liu Jie et d'autres l'ont battue toute la nuit. Le lendemain, elle a été emmenée au centre de détention de Pingdu.

Quinze jours plus tard, sa famille est venue la chercher. Mais quinze jours plus tard, à 4h du matin, cinq à six policiers du commissariat ont escaladé le mur et ont fait irruption chez elle. Ils ont utilisé la clé qu'ils lui avaient confisquée pour ouvrir la porte, puis l'ont arrêtée. Ils l'ont traînée dans la voiture de police et l'ont emmenée directement au camp de travaux forcés de Wangcun. Elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés.

Mme Wang a été emprisonnée dans la deuxième équipe (l'équipe stricte) du camp de travaux forcés de Wangcun à Zibo. Elle a été brutalement torturée parce qu'elle refusait de regarder la vidéo qui calomniait Dafa et d'écrire la lettre de repentir ou de coopérer avec la « transformation ». Le capitaine Zhao Wenhui a incité la toxicomane Xu Yan à la frapper et la battre tous les jours. Xu Yan frappait Mme Wang à la tête, au visage et lui donnaient des coups de pied dans les genoux. Mais Mme Wang n'a pas coopéré. Zhao Wenhui et Xu Yan l'ont traînée dans une pièce, lui ont attaché les pieds, attaché les mains dans le dos à la fenêtre et lui ont couvert la bouche avec du ruban adhésif. Elle a été forcée à se tenir debout tous les jours sans dormir ou utiliser les toilettes. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, les toxicomanes la battaient brutalement. Finalement, suite aux coups et au lavage de cerveau sur le long terme, elle n'a plus pu le supporter. La collaboratrice Yang Xiurong l'a « transformée » quand elle n'avait plus l'esprit clair sur les principes de Fa et l'a forcée à écrire une lettre repentir.

Une fois que les pratiquantes ont été « transformée », elles sont forcées de regarder une vidéo qui calomnie Dafa pendant 15 jours. Chaque jour, après avoir regardé la vidéo, elles doivent rédiger des rapports sur leurs compréhensions. Après 15 jours, elles sont forcées d'écrire un résumé hebdomadaire et mensuel sur leur compréhension du Falun Gong. Quand elles doivent aller aux toilettes, elles doivent tout d'abord se présenter à la police et chanter une chanson louant le PCC avant de pouvoir y aller. Elles n'étaient pas autorisées à utiliser les toilettes pendant plus de cinq minutes et n'avaient pas la permission de rencontrer les autres dans les toilettes ou aux repas. Si c'était le cas, les prisonniers et les collaborateurs le signalaient et la durée de la peine de la pratiquante était prolongée. Les pratiquantes n'avaient que sept minutes pour se laver le visage et les pieds et se brosser les dents en été, et cinq minutes en hiver. La police a transféré Mme Wang dans la cinquième équipe et voulait qu'elle aide à « transformer » d'autres pratiquantes. Elle ne voulait pas continuer à faire de mauvaises choses contre sa volonté. Elle et une dizaine de pratiquantes ont annoncé que leurs « transformations » et les déclarations de repentir étaient invalides et qu'elles cultiveraient fermement dans Dafa. La police a alors commencé une nouvelle vague de persécution encore plus brutale.

Le 6 octobre 2008, la police a dit à Mme Wang de se rendre dans la salle d' « éducation morale », mais elle a refusé. Le directeur Zhao Wenhui l'a saisie par le col et l'a traînée dans la salle de bain. Zhao Wenhui a appelé deux toxicomanes vicieuses, Qin Nannan et Wang Zhi, pour la battre tous les jours. Wang Zhi utilisait une brosse à récurer les toilettes pour lui brosser les cheveux et les dents. Ils la battaient puis la jetaient à terre, ensuite et ils lui couvraient la bouche avec des pantoufles. Qin Nannan lui a fracassé les os des mains en les piétinant. Dans le froid de l'hiver, Qin Nannan lui a versé deux bains d'eau froide sur la tête et sur le corps, la trempant complètement. Ensuite, les toxicomanes ont ouvert la fenêtre pour qu'elle gèle. Après un certain temps, elles lui ont versé de l'eau froide sur le ventre. Les policiers Zhao Wenhui et Zhao Lili (capitaine adjoint) étaient présent et ont regardé tout le temps. Ils ont tous ri quand ils ont vu à quel point elle était gelée et combien elle souffrait. Plus tard, Zhao Wenhui a incité les toxicomanes à verser de l'eau froide sur le sol, enlevant ensuite les souliers de Mme Wang et la forçant à se tenir debout dans l'eau froide, pieds nus, et porter des vêtements mouillés tous les jours. Même après plusieurs jours, Mme Wang refusait toujours d'être « transformée ». Elle a ensuite été forcée de s'asseoir sur le sol recouvert d'eau froide et il lui était défendu de bouger. Dès qu'elle bougeait, les toxicomanes la battaient presqu'à mort.

Elle était couverte de plaies parce qu'elle avait été assise par terre dans l'eau pendant longtemps et qu'elle avait été rouée de coups quotidiennement. Ses fesses étaient en train de pourrir et elle avait une grande plaie remplie de pus et de sang. Les plaies étaient si horribles que l'os était exposé et c'était très douloureux. Lorsque Zhao Wenhui et Zhao Lili l'ont vu souffrir, elles l'ont traînée par les cheveux hors de la salle de bain. Ses cheveux étaient presque tous arrachés. Quand elles ont commencé à la battre, elle s'est rapidement évanouie.

Quand elle a repris conscience, Qin Nannan lui a serré le cou avec les deux mains, l'a mise sur pieds, puis la jetée par terre, encore et encore. Elle a senti une douleur intense à l'estomac et s'est évanouie. Après un long moment, quand elle a finalement repris conscience, tout son corps était engourdi et elle était incapable de bouger. Néanmoins Zhao Lili a dit : « Ça va. Elle fait juste semblant. »

Mme Wang n'était toujours pas autorisée à dormir pendant une longue période. Elle recevait un seul pain à manger par jour et pas d'eau à boire. Elle n'a pas pu aller à selles pendant plus de 40 jours et son derrière était en train de pourrir. Le pus et le sang sont restés collés à son pantalon pendant plusieurs mois, mais la police ne lui permettait pas de se nettoyer ou de changer ses vêtements. Elle sentait très mauvais. C'était la fin novembre et il faisait déjà très froid. Les policiers portaient des manteaux très chauds. Mais ils ne lui permettaient de porter qu'une chemise courte. Chaque jour, ils ouvraient la fenêtre pour laisser l'air froid entrer dans la pièce et la geler. Le directeur Zhao Lili lui a attaché les mains à la grille de la fenêtre avec une corde pour la torturer davantage.

À cause de ces brutales tortures sur le long terme, Wang Xiyu ne pouvait plus supporter la situation. Elle s'est évanouie à plusieurs reprises toujours attachée à la grille de la fenêtre. Selon des témoins, le policier Song Min lui versait de l'eau froide sur les mains quand elle s'évanouissait. Quand elle reprenait conscience, ses vêtements mouillés étaient gelés sur ses bras et ses poignets. Elle a perdu toute sensation dans sa main droite.

Les tortures brutales n'ont pas empêché Wang Xiyu de terminer sa peine de travaux forcés. Ses poignets sont encore engourdis aujourd'hui et elle ne peut rien tenir dans les mains. Ses genoux sont encore très douloureux.

Mme Wang a été illégalement condamnée à la prison à deux reprises et une fois aux travaux forcés et a été brutalement persécutée pour la simple raison qu'elle pratique le Falun Gong et expliquait les faits sur le Falun Gong au public. Les tortures brutales qu'elle a subies ne devraient pas être autorisées. Dans la prison de Pingdu et au camp de travaux forcés du PCC, elle a également vu comment la police a brutalement torturé les pratiquantes Chen Zhenbo et d'autres qui refusaient de renoncer à leur croyance.

Après que Mme Wang ait été arrêtée et gravement persécutée, sa famille a vécu dans la peur pour sa vie. Les employés du PCC harcelaient constamment son mari, Wang Chuanqing, qui était paralysé et alité. Il est finalement décédé en octobre 2002, à l'âge de 61 ans, après avoir été séparé de sa femme pendant deux ans et dix mois. Leurs deux enfants ont été abandonnés à leur sort.

Traduit de l'anglais au Canada