Nom : Zhang Yingdong (张英东)
Sexe : féminin
Âge : 55 ans
Adresse : Canton de Heishan, province du Liaoning
Emploi : Bureau Dean (办公室主任)
Date de la dernière arrestation : 11 septembre 2007
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Masanjia
Ville : Shenyang
Province : Liaoning
Persécution endurée : Détention, pillage du domicile, extorsion, menottes dans le dos, gavage forcé avec blessures, condamnation illégale, électrochocs, travaux forcés, lavage de cerveau, gifles au visage, coups violents, menottes et chaînes, privation de nourriture, extension et suspension, privation d'eau et de nourriture

(Minghui.org) Mme Zhang Yingdong, ancienne directrice du bureau de la compagnie pétrolifère de Heishan dans la province du Liaoning, pratique le Falun Dafa. Elle a été brutalement persécutée et torturée dans des centres de détention et des camps de travaux forcés. Elle a subi des situations mortelles plusieurs fois.

Mme Zhang Yingdong a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Avant cela, elle souffrait de problèmes cardiaques, de diabète, de neurasthénie, d'appendicite chronique, d'arthrite, d'hernie lombaire, de mastite et d'autres maladies. Après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes ses maladies ont disparu. Ceux qui la connaissaient ont cru à un miracle. Après qu'elle ait commencé à pratiquer, son caractère s'est rapidement amélioré. À la maison, elle respectait ses beaux-parents. Au travail, elle traitait ses collègues avec bonté et aidait les autres à résoudre leurs problèmes. En tant que directrice de bureau, elle n'utilisait jamais son pouvoir pour obtenir des avantages personnels. Elle était dévouée à son travail. Ses amis et ses collègues faisaient son éloge.

Voici le récit personnel de la façon dont elle est restée une pratiquante de Falun Dafa déterminée et comment elle a été brutalement persécutée par le PCC :

Je viens du canton de Heishan, province du Liaoning. Juste parce que je pratique le Falun Dafa et suis Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je me suis retrouvée plusieurs fois dans des situations mortelles en conséquence de la persécution menée contre le Falun Gong par le régime de Jiang Zemin.

I. Pillée, arrêtée et détenue

Le matin du 25 octobre 2005, Feng Wenfang, Zhang Shichun, Bi Shijun et une personne dont le nom de famille est Liu de l'équipe de sécurité nationale du canton de Heishan, m'ont menti en disant qu'ils venaient vérifier le système électrique, pour me faire ouvrir la porte. Ils ont fouillé ma maison et emporté mes biens personnels : une TV, deux imprimantes, un massicot, des livres de Dafa et toutes sortes de documents de Dafa utilisés pour sauver les êtres. Ils m'ont avertie qu'ils allaient m'emmener au commissariat. Je leur ai répondu que je n'irais pas car je n'avais commis aucun crime. Quatre d'entre eux m'ont attrapé les bras et les jambes et m'ont traînée dans trois volées d'escaliers, avec mon dos cognant contre les marches. Ils m'ont ensuite poussée dans une voiture de police. Xiao Zhongying, le capitaine adjoint de l'équipe de sécurité nationale, était l'un des agents de police qui m'a traînée jusque la voiture de police.

Reconstitution de torture : les mains menottées dans le dos

Au commissariat, Bi Shijun a voulu me menotter les mains derrière le dos. Je ne l'y ai pas autorisé et j'ai dit : « C'est illégal de me menotter. Cela ne vous vaudra aucun bien. » Il m'a brisé l'avant-bras droit. Je ne pouvais plus me peigner les cheveux lorsque j'ai été libérée en avril. Bi Shijun a répondu : « Sur le simple fait que vous avez fait des copies de ces Neuf commentaires sur le Parti communiste, nous pourrions vous condamner. » J'ai répondu : « Les Neuf commentaires sont des faits. Le PCC a commis toutes sortes d'actes pervers et le Ciel va le détruire. »

L'après-midi, ils m'ont incarcérée au centre de détention de Heishan. Comme nous n'avions violé aucune loi, Mme Wu Yongjie, une autre pratiquante, et moi-même avons commencé une grève de la faim en même temps. Le directeur du centre de détention et la police ont dit que nous leur causions des problèmes. Nous avons répondu : « Les pratiquants de Falun Gong considèrent les autres avec bonté en toute situation. Nous ne voulons causer de problèmes à personne. Ils ne devraient pas nous mettre en détention. Vous êtes trompés par les mensonges du PCC. Vous violez la loi, vous ne l'appliquez pas. Nous entamons cette grève de la faim pour protester contre ce comportement illégal. Ce n'est pas contre vous personnellement. » Ils nous ont ignorées. Meng Xianping, le médecin de la prison, a fait venir plusieurs agents et d'autres criminels pour nous gaver de force. Meng Xianping a donné un coup de poing à la tête à Mme Wu. Plusieurs personnes lui ont maintenu le visage sur une planche et lui ont menotté les mains derrière le dos. Ensuite, ils m'ont demandé si j'allais manger. Lorsque j'ai répondu « Non », ils m'ont fait subir le même sort. Puis ils ont commencé à nous gaver de force. Plusieurs d'entre eux nous ont maintenu le visage avant de pousser un tube gros comme le doigt à travers le nez jusque l'estomac. Je ne pouvais plus respirer et j'avais envie de vomir. Notre nez et notre bouche saignaient. Pendant 5 heures, entre 10h du matin et 15h, ils n'ont pas enlevé les tubes. Toutes les deux, nous avons demandé au Maître de nous renforcer et les menottes sont tombées d'elles-mêmes et nous avons pu enlever les tubes.

Reconstitution de torture : gavage brutal (peinture)

Après plusieurs jours au centre de détention, Xu Heming et Chang Yunku du Parquet du canton de Heishan m'ont interrogée. Ils ont déclaré que je serais condamnée à plus de trois ans sur la base des documents que j'avais fabriqués. Je leur ai répondu que les documents avaient pour but de sauver les êtres.

II. Condamnée à sept ans, souvent inconsciente

Après avoir été détenue pendant deux mois, le tribunal de Heishan a planifié de me juger. Lorsqu'ils ont vu que de nombreux pratiquant et de nombreuses autres personnes prévoyaient d'assister au procès, ils ont annulé les procédures, en prétextant de ma faible santé physique. Mais le 16 janvier 2006, après que j'aie perdu conscience plusieurs fois, Zhang Fengyou, Ji Dongmei et Zhang Aiguo du tribunal de Heishan et d'autres personnes m'ont secrètement condamnée à 7 ans dans un centre de détention. À cette époque, Wang Lijun était directeur du commissariat de Jinzhou.

Le 9 février 2006, alors que je n'avais rien mangé depuis deux mois et que j'aurais pu mourir à tout moment, le centre de détention de Heishan m'a envoyée à la prison de Dabei. Comme je n'arrivais pas à sortir par moi-même de la voiture, les policiers Yao Haitao et Jin Xiangxiang m'ont traînée hors de la voiture sur plus de mille mètres jusque la prison. J'ai arrêté de respirer plusieurs fois en chemin, mais tous les deux ont dit que je faisais semblant.

Ils m'ont emmenée à l'hôpital de la prison pour un contrôle. On m'a diagnostiqué de nombreux symptômes de maladie comme des faiblesses cardiaques et rénales et une malnutrition grave. Mais Yao Haitao et Jin Xiangxiang ont insisté pour que je reste. (Selon le règlement, lorsqu'un centre de détention local envoie un criminel en prison, la prison donne au centre de détention 800 yuans en retour.) Le centre de détention a offert de payer 5 000 yuans pour que la prison me garde, mais la prison ne m'a quand même pas acceptée en voyant que j'étais si faible et ils ne voulaient pas être responsables pour moi. En conséquence, j'ai été ramenée au centre de détention de Heishan.

Après m'avoir renvoyée au centre de détention, ils ont continué à me persécuter. Le garde Yao Haitao et le médecin de la prison Meng Xianping m'ont scotché les mains derrière le dos et ont continué de me gaver pendant quatre jours de plus. À cette période, mon estomac ne pouvait plus accepter aucune nourriture. Je vomissais du sang violet foncé.

Le 13 février, le centre de détention a craint que je ne meure, ils ont volontairement rapporté mon état de santé au procureur et au tribunal avant de m'envoyer à la maison pour m'y faire soigner. Mais dès le lendemain, le commissariat du canton de Heishan m'a harcelée, moi et ma famille, en demandant des documents de procédure.

Alors que j'étais extrêmement faible, j'ai été forcée de quitter mon domicile et de vivre une vie de déplacée.

III. Persécutée et sans abri

Le 11 septembre 2007, je me suis rendue à Tieling pour rendre visite à un pratiquant. J'ai été arrêtée et envoyée dans l'équipe de sécurité nationale du commissariat de la ville de Tieling. Ils m'ont brutalement torturées.

Je ne leur ai pas donné mon nom car je ne reconnaissais pas leur persécution. Xie Xiangjun, le capitaine de l'équipe de la sécurité nationale de la ville de Tieling et une personne du nom de famille Wang du Bureau 610 de Shenyang ont utilisé des matraques électriques pour choquer certaines parties sensibles de mon corps comme mes genoux et mes coudes. Je leur ai dit : « Ce que vous faites est illégal. » Xia Xiangjun a répondu : « Le PCC n'a jamais suivi la loi en ce qui concerne Falun Gong .» J'ai rétorqué : « Si j'enregistre ce que vous avez dit, oseriez-vous l'admettre ? » Il n'a pas osé dire un mot. Ils m'ont renvoyée au centre de détention de Tieling et détenue pendant plus de 40 jours.

Au centre de détention de Tieling, comme je n'ai violé aucune loi, je n'ai pas récité le règlement de la prison, je n'ai pas porté l'uniforme et j'ai persisté à pratiquer les exercices. Les gardes ont alors poussé des toxicomanes à me frapper. Ces personnes n'avaient aucune pitié et ils avaient été empoisonnés par la propagande du PCC visant à instiguer la haine contre le Falun Gong. Ils ont exprimé leur ressentiment et leur haine envers moi. En me voyant pratiquer la méditation assise sur un lit, quatre ou cinq d'entre eux m'ont soulevée et jetée sur le sol. À ce moment-là, mes jambes étaient en position du double lotus. Lorsqu'ils m'ont jetée sur le sol, j'ai demandé au Maître de me renforcer et mes jambes n'ont pas été blessées. Ils ont été surpris. Plus tard, je leur ai parlé de la magie de Dafa et de la vérité sur la persécution du Falun Dafa. Au bout d'un moment, ils ont été témoins de la façon dont les disciples de Dafa traitent les autres et ils ont su qu'ils avaient été trompés par le PCC. Certains ont démissionnés du PCC et ses organisations affiliées.

Reconstitution de torture : Les chaînes

La première fois qu'ils m'ont vue pratiquer les exercices, les gardes m'ont passé des chaînes et ont ensuite attaché les chaînes à un anneau de fer fixé au lit. Je suis restée dans cette position pendant 7 jours et 7 nuits. J'ai protesté avec une grève de la faim de plus de 40 jours. Ils m'ont gavée. Alors que j'étais très faible, le 23 octobre 2007, ils m'ont envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia.

IV. Lavage de cerveau au camp de travaux forcés de Masanjia

Le lavage de cerveau à Masanjia n'est normalement pas effectué par les gardes. Ils confient plutôt aux collaborateurs et à ces pratiquants qui ont toujours l'attachement d'avoir peur et n'ont pas véritablement cultivé d'essayer de vous transformer. Ils commencent par parler avec vous et ne vous laissent pas dormir. Ensuite, lorsque votre esprit est confus, ils vous endoctrinent avec des idées perverses.

Lorsque je suis arrivée à Masanjia, je me trouvais dans la troisième brigade. Pour me faire rédiger une déclaration de garantie, ils ont demandé à deux collaborateurs de me surveiller et de travailler à ma transformation. Environ deux semaines plus tard, ils ont demandé à une autre personne de me surveiller, Zhang Yingmin de Shenyang. Ne voyant aucun résultat satisfaisant, cette personne est partie. Ensuite, ils ont envoyé Yuan Suzhen, une ancienne coordinatrice du site de pratique de Fushun, qui a complètement trahi Dafa, pour me donner une leçon hebdomadaire. Cette personne a été utilisée par les autorités pour transformer les pratiquants pendant plusieurs années. Le camp lui verse un salaire. Prétendant être une pratiquante, elle discute avec vous et essaie de vous endoctriner avec des idées perverses. Après que j'aie rejeté toutes ses idées perverses, le camp a arrangé que tous les pratiquants de Falun Gong dans le camp de travaux forcés écoute Yuan Suzhen parler dans la salle de conférences. Ils ont appelé cela l'étude de Fa Elle a sorti les paroles du Maître de leur contexte et y ajouté ses propres idées. Une autre pratiquante et moi-même avons révélé ses tromperies. Le camp de travaux forcés n'a rien pu faire et a dû arrêter de m'envoyer l'écouter parler. Après cela, chaque fois que leurs supérieurs ou des visiteurs venaient, ils m'enfermaient dans une salle de conférences et ne me laissaient pas sortir jusqu'à ce que les visiteurs soient partis.

Après que j'aie refusé de signer la déclaration selon laquelle j'avais été transformée, les gardes ne voulaient pas me laisser dormir. Je devais aller dormir après 23h30, bien après que toutes les autres détenues soient allées se coucher. Ils me réveillaient à 4h du matin avant que les autres ne se lèvent. Ils ne me laissaient pas rencontrer les autres pratiquantes. Cela a duré pendant deux mois.

Quelques jours avant les Jeux Olympiques de 2008, ils ont commencé une nouvelle série de séances de lavage de cerveau. J'ai été emmenée dans la deuxième équipe de la première brigade. Comme seules des criminelles étaient détenues dans cette équipe, ils se sont arrangés pour que ces pratiquantes qui n'avaient pas été transformés soient placées avec ces criminelles et soient forcées à travailler en esclaves. Chaque pratiquante était surveillée par deux criminelles qui suivait chaque mouvement de la pratiquante. Les criminelles, sélectionnées par les gardes, n'avaient aucun scrupule, surtout les toxicomanes. Leurs esprits tordus et les encouragements pervers les faisaient considérer les pratiquantes de Dafa comme leurs ennemis. Les personnes responsables réduisaient leur peine en fonction de la cruauté avec laquelle elles traitaient les pratiquantes. Au début, les deux criminelles qui me surveillaient ne me laissaient pas entrer en contact avec les autres pratiquantes. Je n'avais aucune liberté personnelle. C'était vraiment comme une prison à l'intérieur d'une prison. Ensuite, j'ai utilisé la bonté des disciples de Dafa pour les adoucir. En leur clarifiant la vérité sur Dafa constamment, je les ai fait changer progressivement. Leurs pensées perverses ont été éliminées petit à petit et elles ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.

V. Les méthodes de torture brutale utilisées au camp de travaux forcés de Masanjia

En 2008, le jour de la Fête de la mi-automne à midi, les pratiquantes détenues dans les brigades n°1 et n°2 ont crié dans la cafétéria : « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est la Loi vertueuse. Nous souhaitons à Maître Li une heureuse fête de la mi-automne. » Les gardes ont été vraiment effrayés. Le 7 octobre, ils ont suspendu plusieurs pratiquantes, sous prétexte que plusieurs pratiquantes de la deuxième équipe avaient refusé de signer une déclaration mensuelle. La pratiquante Zhong Shujuan et moi-même voulions clarifier la vérité à l'instructrice de brigade Li Mingyu (qui avait ordonné aux gardes de suspendre toutes les pratiquantes de la deuxième équipe) et la persuader de traiter les pratiquantes avec bonté au nom de son propre avenir. Elle a refusé de nous rencontrer. Le jour suivant avant le petit-déjeuner, nous sommes retournées la voir et elle a encore refusé de nous voir. C'était l'heure du petit déjeuner et l'autre pratiquante m'a demandé d'aller s'asseoir et de manger. J'ai répondu : « Nos compagnes de pratique sont suspendues à cette heure, je ne vais pas manger. » À ce moment-là, plus de 50 pratiquantes de la première brigade ont entendu ce que j'ai dit et ne sont pas allées prendre le petit-déjeuner. Comme aucune pratiquante n'allait manger, les gardes n'ont pas autorisé les criminelles à manger non plus. Nous sommes restées dans cette situation pendant deux heures. Une pratiquante a dit : « Asseyons-nous pour commencer. Nous allons réfléchir à une autre méthode de contestation. » Il était passé 9h du matin. Le travail commençait normalement à 6h. Les gardes ont annoncé que les pratiquantes devaient remonter.

Après qu'elles soient remontées, en plus de tous les gardes de la première brigade, deux policiers sont arrivés. L'un était Zhang Liang, l'autre Peng Tao. Chacun d'eux tenait une matraque électrique et ils ont commencé à demander à chaque pratiquante de signer leur nom dans le bureau. Chaque pratiquante qui ne signait pas était torturée. Zhong Shujuan et moi avons été les dernières. Ils m'ont appelée en premier. J'ai poussé la porte du bureau. Sept ou huit policiers se trouvaient là, une matraque électrique à la main. Li Mingyu a demandé : « Qui vous a demandé de venir sans annoncer votre nom en premier. » J'ai répondu : « Vous m'avez demandé d'entrer. » Avant que j'aie fini, le garde Zhao Jinhua m'a frappée au visage. J'ai averti : « C'est contre la loi de nous maltraiter. Vous devez vous excuser envers moi. » Le garde Zhang Liang m'a frappée au côté droit du visage avec une chaussure à semelle en plastique. Immédiatement, je n'ai plus rien vu de cet œil. (Trois jours plus tard, j'ai vu que mon œil droit était toujours gonflé. Pendant deux semaines, je n'ai rien pu voir avec cet œil.) Puis sans aucune explication, sept ou huit personnes ont commencé à me frapper et me donner des coups de pieds. Sept ou huit matraques électriques m'électrocutaient en même temps. Ils ont dit que je ne coopérais pas et ils m'ont maintenue sur le sol, enlevé mes chaussures et versé de l'eau sur mes pieds.

En voyant que je n'abandonnais toujours pas, Li Mingyu a crié : « Écartelez-la ! Suspendez-la et écartelez-la ! » Puis elle m'a pointé du doigt et a crié : « Zhang Yinglin, on va vous faire mourir en vous écartelant ! Même si vous rédigez les trois déclarations, cela ne sera pas suffisant pour vous sauver. » (À Masanjia, je n'ai pas donné mon nom à la police, les pratiquantes m'ont donné ce nom.) Ensuite, Zhang Chunguang, Feng Tao et d'autres m'ont suspendue pendant deux jours et deux nuits.

Cette méthode de torture utilise un lit de fer. La partie supérieure du corps de la personne est couchée sur le lit et la partie inférieure est suspendue dans le vide. Ils commencent par attacher les jambes de la victime ensemble, posent des menottes à chaque poignet et les attachent de chaque côté du lit. Les menottes sont fixées au cadre du lit. La victime est incapable de s'étirer le dos ou les jambes. Tout le poids du corps pèse sur les bras. Au bout de quelques minutes, la personne sue de tout son corps. Les mains deviennent pourpres foncées et la douleur est insoutenable. La victime s'évanouit souvent. Souvent les menottes coupent la chair et les poignets saignent.

Je leur ai clarifié la vérité et j'ai aussi crié « Falun Dafa est bon ! » Le garde Zhao Jinhua et plusieurs autres gardes m'ont tenu la tête et ont entouré ma bouche de trois tours de large bande adhésive transparente. Ma bouche a été obstruée de cette façon de 9h du matin à parfois plus tard que 19h. Pendant longtemps, le côté gauche de mon menton m'a fait souffrir lorsque je mangeais.

Pendant ces deux jours et ces deux nuits durant lesquels j'ai été suspendue de cette façon, ils ne m'ont rien donné à manger ni à boire. Ils ne m'ont pas laissé utiliser les toilettes et j'ai dû mouiller mes pantalons. En raison de la douleur, je transpirais tellement que ma gorge est devenue sèche et je ne pouvais plus parler.

Le pire était que lorsque certaines pratiquantes ne pouvaient pas endurer la torture brutale et devaient signer la déclaration de transformation, les gardes avaient un sourire sinistre et riaient sauvagement : « Une autre a abandonné. » À ce moment-là, je ressentais la douleur aiguë que cette pratiquante avait ressentie. (Je ne peux véritablement pas trouver de meilleur mot pour exprimer cela.) Ensuite, ils ont de nouveau crié : « Maintenant, vous êtes la dernière. On verra combien de temps vous pouvez tenir. Si vous ne signez pas votre nom, on vous laissera mourir par écartèlement. Si vous ne mourez pas, vous resterez handicapée. » À ce moment-là, j'ai ressenti l'humiliation qu'avaient endurée les disciples de Dafa. C'était le sentiment de vouloir mourir plutôt que de vivre.

Je ne sais pas combien de fois j'ai perdu connaissance. Lorsqu'il ne m'est plus resté qu'un dernier souffle, ils m'ont laissé descendre. À ce moment-là, j'avais perdu toute sensation dans le côté droit de mon corps. J'avais si soif et je voulais boire un peu d'eau. Mais j'ai vomi directement après avoir bu. Pendant plusieurs jours, je n'ai rien pu manger. Je vomissais tout ce que je mangeais.

À cause de l'extension prolongée, les tissus des muscles sont gravement endommagés. Ceux qui ont été torturés de cette façon ne peuvent presque plus redresser le dos. Ils ne peuvent presque plus marcher. Leurs corps sont gonflés et couverts de marques bleues foncées. Leurs mains sont couvertes d'ecchymoses et gonflées, elles paraissent pourpre foncé. Les menottes ont entamé la chair de mes deux mains. La peau est tombée et les os étaient apparents. Lorsqu'une nouvelle peau s'est formée, je ne pouvais pas laisser mes mains toucher l'eau. Que l'eau soit froide ou tiède, dès que mes mains touchaient l'eau, c'est comme si on m'enfonçait des aiguilles. Pendant quatre mois, je n'ai pas pu me couper les ongles. Dès que je touchais mes ongles, je ressentais des douleurs atroces. C'est comme si mes doigt étaient connectés à mon cœur.

VI. Forcée à signer après que mon bras soit cassé

Après avoir été torturée, je ne pouvais plus prendre soin de moi. Les autres devaient m'aider à m'habiller et quelqu'un devait m'aider à relever mes pantalons lorsque j'allais aux toilettes. 20 jours plus tard, Zhang Chunguang, le capitaine des gardes, a demandé à quelqu'un de me mettre des chaussures et m'a forcée à travailler dans l'atelier. Je ne pouvais pas effectuer le travail. Zhang Chunguang a déclaré que je faisais semblant. Comme je ne pouvais rien faire. Zhang Chunguang m'a demandé de rester dans l'atelier de coton. Cet atelier était à l'origine en 1969 un petit moulin privé. Le matériel était vieux et obsolète et il n'y avait pas de dispositif de sécurité. Dans cet espace étroit, la poussière de coton remplissait toute la salle comme des flocons de neige. Il n'y avait aucun équipement de protection. L'air saturé était difficile à respirer même avec un masque à double couche. Ils m'ont forcée à rester dans l'atelier et ne m'ont pas autorisée à porter de masque.

J'ai demandé à passer un examen. Ils m'ont emmenée à l'hôpital du camp de travaux forcés. J'ai demandé au médecin quand j'allais retrouver les sensations de mon côté droit. Le médecin a répondu : « Cela dépend des exercices que vous faites. Un ou deux mois, ou une demi-année. Si vous ne faites pas d'exercices, cela pourrait prendre huit à dix ans. » J'ai demandé au médecin de regarder si les nerfs étaient devenus nécrosés. Ils ont répondu qu'ils ne pouvaient rien dire parce qu'ils n'avaient pas le matériel médical adéquat. Mais après mon retour, ils ont arrêté d'essayer de me faire travailler. Le médecin semblait avoir fait parvenir l'information que les nerfs de mon côté droit étaient devenus nécrosés.

De façon à me convaincre de coopérer avec eux, la police m'a intentionnellement autorisée à entrer en contact avec une pratiquante. Ils voulaient que cette pratiquante me pousse à signer un formulaire d'examen. Cette pratiquante a refusé de rédiger la déclaration de garantie, mais elle a accepté de signer le formulaire d'examen. J'ai passé du temps avec elle pendant trois semaines. Après avoir discuté avec elle, elle a compris que le formulaire d'examen était fait pour les criminels. Nous n'avions commis aucun crime. Si nous signions le formulaire d'examen, cela voulait dire que nous avions commis un crime.

Le 30 décembre 2008, c'était le moment de signer le formulaire d'examen. L'autre pratiquante n'a pas signé. La police a dit : « Nous vous avions demandé de la transformer. Maintenant, c'est elle qui vous a transformée. » Zhang Chunguang, le capitaine et deux autres gardes ont attrapé ma main droite et ont chassé toute sensation de ma main. Ils l'ont pressée sur le formulaire d'examen pour y imprimer une empreinte. Ils m'ont cassé le bras droit à l'épaule. Le 10 mars, lorsque j'ai terminé ma peine au camp de travail, la fracture n'était toujours pas réparée et je ne pouvais toujours pas prendre soin de moi au quotidien (J'avais passé des radios à l'hôpital du camp de travaux forcés de Masanjia, à l'Université médicale de Shenyang et à l'Hôpital orthopédique de Shenyang. Ils ont refusé de me donner ces radios lorsque j'ai été libérée.)

Ces actes de persécution ont été menés en secret. Seuls les gardes qui ont participé sont au courant. Les autres gardes ne savent rien. En fait, toutes les tortures contre les pratiquantes de Dafa sont menées en secret. Cela révèle la perversité de la persécution du PCC »

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« La pratiquante de Falun Dafa, Mme Zhang Yingdong, quitte son domicile afin d’éviter la persécution, la police de Heishan arrête son époux » : http://fr.minghui.org/articles/2006/4/27/16540.html

Traduit de l'anglais en Belgique