(Minghui.org) Le 21 novembre 2012, le tribunal du canton de Xiyang, dans la province de Shanxi a tenu une audience pour la pratiquante de Falun Gong, Mme Wang Guohui. L’audience était originellement prévue le 13 septembre 2012 ; cependant, de peur que le grand public n’y assiste, le tribunal l’a abruptement annulée deux jours avant la date prévue.


L'avocat de Mme Wang a vivement réagi et a réfuté les accusations fabriquées par les agents du régime à l'encontre de Mme Wang. Mme Wang s'est aussi elle-même défendue.


Mme Wang est une employée retraitée de la Compagnie des Eaux du canton de Xiyang. Elle était largement connue dans sa ville natale comme une personne aimable et bonne, qui travaillait dur et diligemment avant sa retraite. Alors qu’elle expliquait les faits concernant le Falun Gong aux villageois du village de Dongpingyuan, canton de Xiyang, et leur révélait la persécution, elle a été dénoncée à la police par des personnes ayant écouté les mensonges du PCC. La police l’a arrêtée et a fouillé sa maison.


Son avocat a répondu à la cour que toutes les notes et interprétations judiciaires publiées par les autorités du régime après 1999 au sujet de la persécution de Falun Gong vont à l’encontre de la propre constitution du PCC, et ne peuvent être utilisées comme base légale pour la persécution. Ensuite, le juge a sorti une note publiée par le Bureau des affaires civiles. Lorsque l’avocat a noté qu’il ne s’agissait pas d’un document officiel légal et ne pouvait pas être utilisé comme base pour persécuter les pratiquants, le juge est resté silencieux.


Ensuite, le procureur a listé les livres de Falun Gong, les DVD liés au Falun Gong et les équipements pour fabriquer des documents d’informations, confisqués au domicile de Mme Wang comme preuves pour la condamner.


L’avocat a déclaré : « Tout d’abord, lorsque la police a saccagé son domicile, ils n’ont pas suivi les procédures officielles. Ils sont supposés sceller tout ce qui a été confisqué à son domicile devant elle et l’ouvrir devant elle devant les tribunaux. De nombreuses choses sont listées comme preuves, comment savoir que la police n’y a pas mis quelque chose d’autre ? Ensuite, ma cliente n’a enfreint aucune loi en suivant sa propre croyance. Les chrétiens lisent la Bible et les bouddhistes lisent les soutras. De plus, distribuer des brochures pour expliquer aux gens ce qu’est le Falun Gong et révéler la persécution est absolument légal et non interdit par la loi. La façon dont les pratiquants distribuent des brochures est aussi très pacifique ; ils ne forcent personne à les prendre. Ainsi, persister dans sa croyance et diffuser les faits, ainsi que la fabrication et la distribution de documents d’information sont accompli dans le but de protéger leur propre liberté de convictions. Ils ne causent aucune tort à la société, et leurs droits humains basiques devraient être protégés par la loi. »


Mme Wang s’est aussi défendue devant la cour. Elle a déclaré : « Je pratique le Falun Gong en suivant les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mon corps a acquis une bonne santé et je suis devenue une meilleure personne. Le Falun Gong a véritablement apporté de nombreux bénéfices à la société et ne nuit à personne. »


Après trois séries de débats à la cour, l’avocat a demandé l'acquittement pour Mme Wang. Actuellement, le tribunal réfléchit au verdict.


Lors de l’audition, de 11 à 13 heures, ni le juge ni le procureur n’ont eu aucune réponse raisonnable basée sur la loi pour les questions que l’avocat de Mme Wang a soulevées.

Traduit de l'anglais en Europe