(Minghui.org)




Faisant suite à l'article récent d' « Exposer les produits fabriqués par les travaux forcés dans les prisons et les camps de travail chinois » (), ce qui suit ci-dessous est une description de certains de ces produits fabriqués en vertu de ce que beaucoup de gens appellent des conditions de travail d'esclave dans les prisons chinoises et les camps de travail. Nous espérons que cet article et des articles similaires aident plus de gens à prendre conscience de ces pratiques de corruption, et attirent l'attention sur certains produits spécifiques qu'ils peuvent trouver sur les rayons des magasins dans leur propre ville natale.


On a obligé les nombreuses pratiquantes de Falun Gong et d'autres incarcérées à la prison et camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei à faire un travail manuel intense pendant des heures prolongées années après années. Beaucoup de gens comparent ces conditions avec du « travail d'esclave ».


Chaque produit est ainsi fait avec le sang, la sueur et les larmes de celles qui sont contraintes à les produire contre leur gré. Peu de gens réalisent à quel point ces produits sont vraiment insalubres et sales.


1. Faits sur les vêtements exportés de la prison pour femmes de la province du Hebei


Les principaux produits qui sortent de la prison pour femmes de la province du Hebei depuis de nombreuses années sont des vêtements faits par les vêtements de la société Jintai Co. Ltd. Les pantalons amples, jeans, robes longues et de nombreux autres produits fabriqués ici sont exportés vers certains pays dont les États-Unis, le Canada et l'Australie.


Le travail d'esclave de ces prisonnières commence à 7 heure. Elles travaillent jusqu'à 22 heures sans pause de midi. Lorsque les demandes de production sont élevées, les travailleuses sont privées de sommeil et doivent travailler jour et nuit.


Par exemple du 1er juillet au 5 septembre 2004, les prisonnières dans le quatrième district de la prison ont travaillé jour et nuit pendant deux mois et cinq jours, un record. À ce moment-là, la température dans l'atelier pouvait atteindre les 40 degrés C (104 degrés F). Lorsque certaines prisonnières s'évanouissaient d'un coup de chaleur, le médecin venait, leur pinçait la lèvre supérieure, éclaboussait de l'eau froide sur leur visage, les tapait légèrement jusqu'à ce qu'elles reprennent consciences et disait : « Vous allez bien maintenant. Continuez à travailler. »


En raison de la fatigue à long terme et des conditions de travail dangereuses, de nombreux travailleuses se percent les doigts avec les aiguilles des machines à coudre ou se blessent avec les machines à coudre pour les boutons. Lors d'une blessure, la plaie est simplement enveloppée et on oblige les victimes à continuer de travailler. Même les clients d'affaires ont fait des remarques à la direction du Quatrième district, « Regardez-vous ! Vous utilisez vos criminelles comme si c'était des mules ! »


Les vêtements fabriqués ici sont souvent sales. Ils sont entassés dans le corridor, de sorte que les travailleuses piétinent dessus pendant leurs allées et venues. Les vêtements sont ensuite simplement secoués et repassés avant d'être emballés.


2. Des « Baguettes hygiéniques » baignent souvent dans les eaux usées


Les prisons et camps de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei produisent des soi-disant « baguettes hygiéniques » jetables. Mais ces baguettes sont loin d'être hygiéniques.


En règle générale, des grands sacs de baguettes sont vidés par terre. Puis, deux par deux, les baguettes sont ramassées et emballées individuellement dans du papier ou mises dans des petits sacs en plastique. Elles sont ensuite emballées dans des boîtes pour la vente. Chaque boîte est étiquetée : « Toutes les baguettes sont pasteurisées et désinfectées ». Est-ce vraiment hygiénique d'utiliser de telles baguettes ?


Les toilettes, qui sont situées à l'extérieur, sont construites au-dessus d'un sol en terre battue. Quand il pleut beaucoup, les fosses d'aisances débordent dans la cour où les sacs de baguettes sont empilés. Par la suite, les travailleuses vident les sacs de baguettes. Elles les étalent au soleil, les enveloppent et les emballent dans des boîtes pour la vente. Celles-ci sont vendues plus tard comme « baguettes hygiéniques ». Vous vous rendez-compte ?


3. Des « Serviettes hygiéniques » déversées par terre avant d'être emballées


La prison pour femmes de la province du Hebei emballe aussi des serviettes hygiéniques pour femmes. Les grands sacs de serviettes hygiéniques sont vidés par terre puis plusieurs personnes travaillent ensemble dans un cercle pour les emballer en de plus petites quantités destinées à la vente. Au cours du processus, on ne peut s'empêcher de marcher sur les serviettes, c'est inévitable et cela se produit très souvent. Comment peuvent-elles être hygiéniques ?


4. Des produits d'exportation tels que des serviettes de bain, bonnets de douche, masques et des couches non hygiéniques


Des serviettes de bain, bonnets de douche, masques, et couches sont également gérés dans le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei, où les conditions sont loin d'être hygiéniques. L'atelier est poussiéreux et très sale. Étiqueter de tels produits qui sont commercialisés au niveau international, comme étant « hygiéniques » est scandaleusement malhonnête.


5. Utiliser de faux emballage en anglais pour tromper les clients chinois et internationaux


En raison du scandale du lait en poudre en Chine en 2008 (où la mélamine toxique a été systématiquement mélangée dans un produit laitier pour baisser les coûts) le peuple chinois est devenu très prudent quant à l'achat de produits laitiers. Beaucoup évitent tout à fait les produits laitiers chinois et achètent seulement ceux qui sont importés. Certaines entreprises peu scrupuleuses étiquettent leurs produits avec de fausses étiquettes écrites en anglais imitant les importations étrangères dans le but de tromper les consommateurs. Les acheteurs supposent que ces produits sont importés et les achètent sans poser de questions. Le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Hebei complote avec les entreprises pour produire des étiquettes et des emballages en anglais.


Épilogue


Dans ce système pervers établi par le Parti communiste chinois (PCC), les prisonniers de conscience sont regroupés avec les criminels ordinaires dans des conditions de travail d'esclave, et on les force à travailler presque jusqu'à la mort pour des profits illicites.



Traduit de l’anglais au Canada