(Minghui.org) Quand mon mari était dans la vingtaine, il avait des douleurs dans le bas du dos et les jambes et il avait de la polyarthrite rhumatoïde. Il est allé dans de nombreux hôpitaux et a vu de nombreux spécialistes. Il est lui-même médecin, mais rien ne pouvait guérir sa maladie.

Après avoir lu le livre Internal Medicine, je me suis rendu compte des conséquences de ce genre de maladie. Les patients qui ont été les plus gravement atteints pouvaient développer la paralysie, tandis que d'autres patients pouvaient avoir les articulations déformées. Cette maladie était incurable. Les médicaments pouvaient seulement soulager la douleur ou ralentir la progression de la maladie. Elle n'était pas fatale, mais les patients allaient souffrir toute leur vie. Cela voulait dire que mon mari souffrirait toute sa vie, et j'allais souffrir également. À l'époque, j'attendais un bébé, mais mon mari ne pouvait pas s'occuper de moi. Il devait se tenir à mon épaule pour marcher. Quand il se réveillait chaque matin, il avait une douleur atroce.

En raison de la mauvaise santé de mon mari, il s’est trouvé dans l’incapacité de continuer à travailler dans l'hôpital militaire et a été transféré à un hôpital local quand il avait une trentaine d’années. Lorsqu'il a atteint la quarantaine, il a été promu directeur d'un hôpital de niveau provincial. Malgré sa mauvaise santé, il était cependant un bourreau de travail. Malheureusement, en raison du poste de mon mari et de la culture des fonctionnaires gouvernementaux, il a commencé à boire de plus en plus d'alcool. Souvent il buvait trop et devait être emmené aux urgences. Il a aussi développé une dépendance à la cigarette et fumait deux à trois paquets de cigarettes par jour. Ses doigts sont devenus jaunes, et ses dents sont devenues noires à cause de la cigarette. Si vous ne le connaissiez pas, vous l'auriez pris pour un toxicomane juste en le regardant.

Quand le supérieur de mon mari a violé la loi en août 1995, mon mari a soudain été congédié de son travail et a fait l'objet d'une enquête. Cela a brisé sa carrière. Il ne nous a pas raconté ce qui s'était passé et il passait son temps à fumer et à regarder la télévision. Il ne voulait pas que moi ou notre fille soient impliquées, et il m'a dit plus tard qu'il était à deux doigts de divorcer de moi et songeait même à se suicider.

Un jour en août 1996, nous sommes allés dans une ville à proximité de notre ville natale. Un de nos bons amis là-bas nous a recommandés le Falun Gong. J'ai nonchalamment passé le livre Zhuan Falun à mon mari, et ensuite je suis allée dans un parc avec mon ami pour apprendre les exercices. Plus tard, je suis retournée dans la ville toute seule, alors que mon mari est resté dans notre ville natale. Trois jours plus tard, j'ai reçu trois appels téléphoniques de mon bureau de ma ville natale. Un des appels était d'un ami qui me donnait des bonnes nouvelles : « Le dos de ton mari est devenu droit maintenant. Il peut monter toutes les marches de l'escalier sans s'arrêter pour prendre une pause et il peut aller à pied tout seul jusqu'au marché ! » Mon mari devait habituellement s’arrêter deux ou trois fois lorsqu'il montait les escaliers jusqu'au marché. Un autre appel était de ma belle-sœur, qui disait : « Ton mari a commencé à sourire et est disposé à nous parler maintenant ! » J'ai tout de suite fondu en larmes. Je ne pouvais pas m'empêcher de crier : « Merci Maître Li pour avoir donné une deuxième vie à mon mari ! Merci Maître Li pour avoir sauvé notre famille ! »

Quand mon mari a fini de lire le Zhuan Falun, il oubliait toujours de prendre ses médicaments. Cependant, le bas de son dos ne faisait plus mal et son dos a commencé à se redresser naturellement. Il a aussi abandonné la cigarette et l'alcool. Le plus important est qu'il a trouvé toutes les réponses à ses questions dans la vie : « Pourquoi les humains souffrent-ils ? Pourquoi venons-nous dans ce monde ? Quelle est le vrai sens de la vie ? » Toute notre famille a maintenant commencé à pratiquer le Falun Gong. Ma fille ne souffre plus d'épilepsie, et toutes mes maladies ont disparu. J'ai commencé à paraître bien plus jeune.

Témoins des changements physiques et mentaux de mon mari, nos amis et proches ont admiré les effets miraculeux du Falun Gong et n'ont jamais dit de mauvaises paroles sur la pratique depuis, malgré la propagande diffamatoire lancée par le Parti communiste chinois (PCC). Ils avaient encore peur du PCC et nous ont conseillé de ne pas aller contre. Quand nous avons été obligés de quitter notre domicile pour éviter la persécution et vivre avec mon frère aîné, la police a menacé de punir mes frères et sœurs s'ils essayaient de nous aider. Mon frère aîné, qui est un non-pratiquant, a dit à la police : « Tout ce que je sais est que la santé de mon beau-frère s'est rétablie après avoir pratiqué le Falun Gong. Je ne sais pas où ils sont maintenant. » Puis il nous a dit : « Restez ici. S'ils vous arrêtent, j'irai en prison avec vous. »

Mon mari et moi sommes restés dans de nombreux endroits différents quand nous étions sans abri. Nous étions toujours protégés par nos amis ou amis de nos amis. Tout d'abord nous devions leur dire que nous étions obligés de quitter notre domicile parce que nous pratiquons le Falun Gong, et que la police veut nous arrêter. Aucun d'entre eux n'a refusé de nous laisser rester, et une personne a même dit : « Il n'y a rien de mal à pratiquer le Falun Gong. Vous n'avez tué personne ni commis des incendies. Nous n'avons pas peur. Le PCC crée toujours des ennuis. » Les gens chez qui nous restions nous ont nourris et hébergés et essayaient même de nous donner de l'argent quand nous partions. Quand nous refusions de prendre l'argent, certains amis disaient que nous devrions garder l'argent pour imprimer des dépliants du Falun Gong. Certains amis qui travaillaient pour le système judiciaire nous ont même dit quand et comment la police et le Bureau 610 planifiaient de nous arrêter afin que nous puissions les éviter autant que possible. Lorsque nous avons vu que nos amis essayaient de nous donner tant d'aide, nous étions vraiment heureux pour eux, car ils se sont choisis un bon avenir. Cela a accru notre fermeté en Dafa.

Vers le début de la persécution le 20 juillet 1999, ma belle-mère était venue justement à notre domicile. C’était une septuagénaire à l'époque. Elle a vu les mensonges sur le Falun Gong à la télévision et a vu notre vie harmonieuse et joyeuse dans notre domicile, en particulier les changements dans le comportement de mon mari. Elle nous a dit : « Vous avez maintenant peu d'argent, mais votre foyer ressemble à un foyer. Votre frère cadet a beaucoup d'argent, mais sa maison est comme un hôtel. » Cela fait plus de dix ans que nous avons été contraints de quitter notre domicile pour éviter la persécution. Nous avons été emmenés dans des camps de travaux forcés et avons purgé plusieurs peines d'emprisonnement, mais ma belle-mère ne s'est jamais plainte et elle n'a jamais dit un seul mot contre le Falun Gong. Ce n'est pas une pratiquante, mais elle a aussi bénéficié de la pratique. Ses maladies ont disparu, et nous ne nous inquiétons plus au sujet de sa santé. Elle a maintenant 84 ans et est en très bonne santé.

Depuis que notre famille de trois personnes a commencé à pratiquer le Falun Gong, nous n'avons pas eu besoin d'aller à l'hôpital au cours de ces 16 dernières années et nous n'avons pas eu besoin de dépenser quoi que ce soit en médicaments.

(De l'Appel à contributions pour commémorer le vingtième anniversaire de la transmission du Falun Dafa)

Traduit de l'anglais au Canada