Par un correspondant de Minghui de la province du Heilongjiang en Chine

(Minghui.org) La prison pour femmes de la province du Heilongjiang est située dans le district de Nangang, à Harbin, dans la province du Heilongjiang. De nombreuses pratiquantes de Falun Gong y ont été soumises à de mauvais traitements. De nombreuses pratiquantes y sont mortes ou ont été rendues invalides suite aux tortures.

Prison pour femmes de la province du Heilongjiang

1. Les crimes commis par Wang Shanshan, chef de la Garde No. 9

Des pratiquantes de Falun Gong ont été détenues dans les quartiers No. 9 ou No. 11 de la Prison pour femmes de la province de Heilongjiang. Wang Shanshan est à la tête du quartier No.9 en charge du lavage de cerveau des pratiquantes. Sous ses ordres, des prisonnières ont violemment torturé les pratiquantes détenues. Elles ont limité les pratiquantes dans leur liberté de mouvements, à tel point que les pratiquantes devaient demander la permission pour aller aux toilettes. Et elles n’avaient que dix minutes pour manger.

En guise de torture, chaque pratiquante devait rester assise raide et droite sans pouvoir bouger sur un tabouret bas pendant plus de vingt heures par jour. Les pratiquantes devaient garder les mains sur les genoux durant tout ce temps. Elles n’avaient pas le droit non plus de fermer les yeux. Beaucoup de pratiquantes ont eu des plaies aux fesses en raison de ces longues périodes assises, et elles souffraient atrocement du dos. Soumises à cette forme de torture, les pratiquantes étaient injuriées par les prisonnières, à qui on avait promis des réductions de peine en retour.

Reconstitution d’une scène de torture : assise sur un tabouret bas pendant une longue période

Les pratiquantes qui ont refusé le lavage de cerveau ont été emmenées dans une autre cellule de l’autre côté du couloir, où les conditions étaient encore pires. Plus de 30 personnes étaient détenues dans une pièce de 50 mètres carrés. Le temps pour se laver et pour l’hygiène personnelle était limité à seulement 5 à 10 minutes par jour. Chaque semaine, on n’avait que 20 minutes pour laver les vêtements. Chaque jour, les pratiquants étaient obligées de rester assises, le dos droit sans pouvoir bouger, sur un petit tabouret pendant des heures.

Wang Shanshan marchait souvent dans les couloirs pour inciter les prisonnières à persécuter les pratiquantes.

2. Les persécutions vécues par Mme Wang Jianhui

Mme Wang Jianhui, 41 ans, travaillait à l’hôpital général de Daqing. Elle a été condamnée arbitrairement alors qu’elle était au travail le 28 février 2010, et elle a été condamnée à huit ans de prison par la Cour du district de Shaertu. La peine a ensuite été réduite à six ans, après qu’elle ait fait appel à la Cour intermédiaire de la ville de Daqing. Le 25 août 2010, elle a été envoyée à la Garde No.11 de la Prison pour femmes de la province de Heilongjiang.

Mme Wang a décrit les persécutions qui lui avaient été infligées à la prison :

Comme j’ai refusé le lavage de cerveau, une forme de torture, on m’a obligée à rester assise sur un tabouret bas dans une posture militaire de 5h30 du matin à 21h chaque jour. Assise pendant 16 heures, je n’avais pas le droit de bouger. Chaque fois que j’essayais de me lever à cause des douleurs, la prisonnière Wang Fengcun me donnait des coups de pied et des coups de poing. En plus, elles m’insultaient violemment. La première fois que j’ai été envoyée au quartier No.11, j’ai été violemment battue par deux prisonnières, notamment Cui Xiang, parce que je refusais de coopérer lors de l’appel. Les gardiennes restaient debout à regarder les prisonnières qui me battaient méchamment. J’ai été détenue au quartier No.11 pendant près d’une demi-année.

Le 22 février 2011, j’ai été transférée au quartier No.4. J’y ai de nouveau été battue, parce que j’avais pratiqué les exercices [du Falun Gong]. Début avril 2011 une après-midi, alors que je pratiquais les exercices dans la cellule, les prisonnières Guo Haiying, An Xiaoxia et Yie Meili sont venues pour me donner des coups de poings et des coups de pied. Elle m’ont passé une couverture en coton sur la tête pour me donner des coups de poing, ce qui m’a causé une énorme bosse sur la tête. Elles m’ont aussi maintenue sur le sol glacé pour me donner des coups de pied. Guo Haiying m’a même cogné la tête contre les barres du lit en métal. Elles m’ont torturée sans relâche pendant plus de deux heures.

Le 27 février 2012 après midi, parce que je refusais de porter l’uniforme de la prison, les gardiennes Zhao Xiaofan, Li Jingjing et Chen Liping ont ordonné à plus de 10 prisonnières de me passer à tabac.

Sun Chao me frappait le corps et le dos des mains avec un énorme balai. Le dessus de mes mains était devenu violet et enflé et mes poignets étaient couverts de plaies saignantes. Shang Xiaoyan me donnait des coups à l’estomac. Yi Xiaohua me donnait des coups de poing à la tête. Elles m’ont traînée dans une cellule pour continuer à me donner des coups. Elles m’ont retiré de force le haut pour me passer l’uniforme de prison. Elles ont cousu l’uniforme à mes sous-vêtements afin que je ne puisse plus l’enlever.

Le 29 février 2012 au soir, comme je refusais de porter l’uniforme de prison, quatre prisonnières Yuan Cunqiu, An Xiaoxia, Li Dongmei et Hong Peng se sont relayées pour me passer à tabac. Yuan Cunqiu m’a violemment frappée dans le bas du dos, ce qui m’a causé une telle douleur que je ne pouvais plus m’allonger. An Xiaoxia m’a frappée jusqu’à ce que mes mains soient insensibles, puis elle m’a frappée au visage avec sa pantoufle. Li Dongmei m’a donné de violents coups de poing au visage. Les quatre m’ont frappée et insultée chaque jour vers 20h entre le 26 et le 29 février.

Après le 1er mars 2012, la chef des gardiennes a demandé à trois prisonnières de me surveiller. Chaque fois que j’essayais d’enlever l’uniforme, Ma Guirong et Hu Jinying me battaient et m’insultaient.

3. Les pratiquantes sont torturées dans l’hôpital de la prison

Les pratiquantes Wei Yun et Liu Zhongmin ont été emmenées au département d’admission de l’hôpital de la prison et on les a soumises à un lavage de cerveau dans un environnement isolé.

La prisonnière Meng Jia et d’autres les torturaient et les frappaient. Elles ont été pendues à l’aide de cordes ou bien obligées de rester assises sur de petits tabourets pendant de longues périodes. Elles ont été torturées au point d’être gravement blessées, et leurs yeux étaient tout rouges. Il y a plusieurs salles dans le département d’admission de l’hôpital de la prison, toutes étaient cachées et totalement fermées ; ainsi les bourreaux les utilisaient pour les lavages de cerveau.

4. Les souffrances de Mme Chen Jihuan

Mme Chen Jihuan, 58 ans, est fermière dans le canton de Yilan, dans la province du Heilongjiang. Elle a été arrêtée le 30 novembre 2009, alors qu’elle distribuait des documents sur la persécution du Falun Gong dans le village de Fumin. Par la suite elle a été condamnée arbitrairement à quatre ans de prison par la Cour du canton de Yilan.

Elle a d’abord été envoyée au quartier No.1, le 23 juin 2010. On l’y a obligée à rester assise sur un petit tabouret chaque jour entre 5h30 et 21h. Quand elle criait « Falun Dafa est bon ! » Cui Xiang lui frappait au visage six fois. Ensuite on lui a mis sur ruban adhésif sur la bouche et elle a été attachée à un lit pendant quatre jours et quatre nuits. On l’a aussi obligée à regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong. Le 23 mars 2011, elle a été transférée au quartier No.4.

Traduit de l'anglais en France