Raconté par Qingxing, pratiquante de Falun Gong en Chine et transcrit par un compagnon de pratique.

(Minghui.org) Je trouve que j'ai une chance incroyable de pouvoir pratiquer le Falun Gong. Le Maître m'a sauvé la vie. Je dois vivre selon les principes de « Vérité-Bonté-Patience » afin de me cultiver, d'aider le Maître dans la rectification de la Loi et devenir une véritable pratiquante de Falun Gong.

Le Maître m'a sauvé la vie

J'ai commencé la pratique de Falun Gong en 1998 afin de guérir de mes maladies. J'avais une trentaine d'années. J'étais malheureuse en mariage. J'étais maigre, ratatinée et vieille pour mon âge. Après mon divorce, je suis repartie avec ma petite fille encore bébé, chez mes parents qui vivaient dans un village. J'étais une charge pour eux. Ma petite fille avait besoin de beaucoup de soins alors que moi je souffrais d'une multitude de maladies. Je souffrais de la tête aux pieds. Je n'avais plus de sensibilité sur le sommet de la tête et du côté gauche de mon corps. J'avais mal aux globes oculaires. J'avais le souffle court. On m'a diagnostiqué une pleurésie, un cancer du sein, une gastrite et une tumeur à l'utérus. Comme je n'avais aucune sensibilité du côté gauche, je ne pouvais pas me pencher en avant. Pour 1,65m je ne pesais que 50 kg.

Mes parents sont dans la misère et quand à moi je n'avais pas un centime. Je n'avais même pas les cinq yuan nécessaire à l'achat des médicaments qui m'avaient été prescrits. Je ne dormais pas à cause de la douleur. J'étais incapable de m'occuper de mon propre enfant. Quand à mon ex-mari, je n'avais que de la haine pour lui. Il a refusé de payer la pension de l'enfant. Il m'a dit que j'avais toute liberté de lui faire un procès pour non paiement de la pension alimentaire de l'enfant. Je n'avais pas les moyens de lui faire un procès et c'est bien pour cela que j'étais revenue chercher de l'aide chez mes parents.

Le fait d'être malade m'a rendue difficile. Quand je me mettais en colère je disais des choses des plus mesquines. Un jour où je me reposais les yeux fermés, j'ai entendu deux personnes qui discutaient. L'une a dit : « Cette femme a terriblement mauvais caractère. Elle est vraiment malade. Ce tas de médicaments prescrits ne valent rien .» L'autre personne a répondu: « Elle sera en bonne santé dans deux ans ». J'ai ouvert les yeux au moment où j'ai entendu cette prédiction mais il n'y avait personne. J'ai appelé ma mère et ma jeune sœur mais elles ont dit que j'avais perdu la tête. Mais, cette même conversation, je l'ai entendue pendant trois jours. Un jour, j'étais assise sur le lit, les yeux fermés, quand j'ai vu un vieil homme qui portait un sac sur l'épaule. Il s'est approché de moi en disant : « Vous êtes bien une telle ? » J'ai répondu : « Oui ». Il a sorti un livre de son sac. Il m'a regardé puis a regardé le nom sur le livre. Il a répété trois ou quatre fois le nom avant de partir, le visage souriant.

Beaucoup de temps a passé et je suis devenue de plus en plus malade. À cette époque le Falun Gong était arrivé dans notre village. Ma famille a essayé de me persuader d'apprendre le Falun Gong afin de me soigner mais moi, j'avais déjà arrêté de me battre contre la mort. À la fin, mon père a dit : « Essaie donc. Tu ne sauras jamais combien tu aurais pu apprendre, que ce soit peu ou beaucoup ».

Un jour je suis allée à un site gratuit de pratique du Falun Gong en groupe. Je suis restée là un moment à regarder. J'ai imité les mouvements du troisième exercice du Falun Gong : « Pénétrer les deux pôles du cosmos ». C'est tout ce que j'ai fait. Mais un miracle s'est produit. J'ai senti une brise fraîche sortir comme une vague de mon corps. J'avais tout le temps mal à l'estomac qu'importe que j'avais faim ou l'estomac plein. Ce soir là, j'ai mangé tout un bol de riz sans avoir mal à l'estomac.

Ça m'a tellement enthousiasmée que j'ai décidé d'étudier le Zhuan Falun. Quand j'ai pris le livre à la main, j'ai vu l'emblème du Falun sur la couverture qui tournait. Je me suis endormie en cinq minutes et j'ai dormi toute la nuit. Quand je me suis réveillée le lendemain, j'ai pensé « Falun Gong est merveilleux. Je peux manger. Je peux dormir. J'ai de l'énergie. Il faut que j'apprenne le Falun Gong ». Quand j'ai de nouveau regardé l'emblème sur la couverture, j'ai eu le sentiment d'avoir déjà vu cela. Mais pratiquement aussitôt je l'ai totalement oublié. J'ai eu ce sentiment de quelque chose que j'avais déjà vu à plusieurs reprises avant d'en conclure que je connaissais le Falun avant. Je savais également que c'était ce que je cherchais ce que j'attendais. J'ai pensé : « Maître, enfin je vous ai trouvé ». J'ai pleuré, long temps.

J'ai étudié le Zhuan Falun et pratiqué les exercices tous les jours. J'étais au comble de la joie mais je voulais aussi pleurer tout le temps. J'ai guéri très rapidement. J'ai grossi de plus de 30 livres et j'ai commencé à aider ma famille. J'ai gardé les troupeaux de vaches dans les montagnes. Quand je courrais, je me trouvais souvent en train de léviter. Quand j'étudiais la Loi, je ne me contenais plus de joie et je pleurais souvent Quand j'étais seule sur la montagne, je faisais sursauter les troupeaux allongés à côté de moi avec le bruit de mes sanglots.

Le respect pour Falun Gong s'est développé dans mon village

J'étais décidée à devenir une bonne pratiquante de Falun Gong et d'exiger des critères élevés de moi-même. Je souris quand je salue les gens. J'essaie de traiter les gens avec bonté. J'aide les autres avec enthousiasme et je ne suis pas mécontente quand je rencontre des pertes. Les villageois étaient impressionnés quand ils ont vu à quel point ma santé et mon caractère se sont améliorés. Il y avait de plus en plus de personnes au village qui ont commencé à pratiquer le Falun Gong. Nous nous encouragions entre compagnons à pratiquer et à cultiver avec fermeté et à chérir l'occasion que nous a été donnée de pratiquer le Falun Gong.

Au village il y avait toute une variété de religions. Quelque fois les gens des différentes religions se mettaient en compétition les uns avec les autres. Nous avons senti que beaucoup de gens nous surveillaient et nous critiquaient. Nous essayions de ne pas y prêter attention mais plutôt de rester concentrés sur la conduite à tenir selon l'enseignement de Falun Gong.

Un jour quelqu'un du village m'a dit qu'un autre villageois disait que notre veau avait mangé les semis dans sa rizière et il avait tué le veau avec une hache. J'ai essayé de garder mon calme mais quand j'ai vu le veau mort je m’en étranglais. J'ai pensé à ce que Falun Gong m'a appris et je me suis décidée à ne rien dire.

Un jour j'ai vu par hasard le bœuf d'un villageois manger les semis dans la rizière d'un autre villageois. J'ai essayé de faire sortir le bœuf de la rizière quand la propriétaire est arrivée. Elle a commencé par crié après moi en disant que le bœuf était à moi. Elle ne voulait pas écouter mes explications et à l'automne elle a insisté pour récolter mon blé en compensation. J'ai pensé : « J'ai dû avoir contracté une dette envers elle dans une vie précédente ». Je lui ai dit : « C'est bien. Vous pouvez y aller ». Il y avait des villageois présents qui ont vu la scène. Bientôt on l'a fait savoir à un de mes cousins. Il est allé chez la propriétaire de la rizière en demandant que justice soit faite. « Ma sœur (petit nom pour dire cousine) a bon cœur parce qu'elle pratique le Falun Gong mais en profitant ainsi d'elle vous êtes allez trop loin ».

Mes compagnons de pratique et moi-même avons eu à faire face à de nombreux tests de xinxing. Nous avons passé certains et manqué d'autres mais nous nous aidons toujours les uns les autres pour améliorer notre xinxing. Il en est résulté que les villageois ont développé un immense respect envers les pratiquants de Falun Gong.

J'ai reçu un jour la visite de quelqu'un qui n'était pas du village. Elle est passée devant une petite épicerie et a vu un groupe d'hommes jouer au poker devant le magasin. Elle s'est arrêtée et a demandé où j'habitais. Les hommes ont dit : « Est-ce que vous cherchez le foyer où on pratique le Falun Gong ? Nous allons vous indiquer la route à suivre. ». Elle leur a demandé : « Est-ce que le Falun Gong est bon ? » Tous ont répondu en chœur « Falun Gong est bon ».

Guider par le Maître

Un jour j'ai entendu une compagne de pratique, dire que pendant l'étude de la Loi, elle sentait des Falun tourner sur son corps. Je suis rentrée à la maison et j'ai regardé la photo du Maître : « Maître pourquoi est-ce que moi je n'ai pas de Falun ? » Aussitôt j'ai senti des Faluns tourner autour de mon corps. Un soir je regardais la photo du Maître quand il a commencé à irradier de la lumière. Les mains du Maître commençaient à bouger et à envoyer de nombreuses étincelles rondes qui pleuvaient sur ma maison. J'ai vu aussi le Maître faire une conférence aux êtres dans le ciel. Maître m'a permis un petit coup d’œil sur ma mère originelle dans le ciel. Le paradis céleste était très beau et élégant. Les gens parlaient avec élégance comme si c'était de la poésie. On se sentirait totalement déplacé, si on ne se cultive pas bien.

Alors que j'avais à faire face à un test de xinxing difficile, Maître m'a donné des signes pendant trois jours. J'étais couchée un soir quand je me suis vue comme un petit garçon au ciel en train d'étudier un livre de Falun Gong en compagnie d'un autre garçon. Maître s'était approché de nous les mains derrière le dos. Il nous a demandé avec un sourire : « Comment va l'étude ? » Je me suis levée aussitôt et j'ai commencé à dire du mal des autres. Maître m'a regardé d'un air solennel et il est parti sans rien dire. J'ai fait le même rêve deux jours de suite. Chaque fois, l'autre petit garçon s'est moqué de moi. J'ai commencé à réfléchir sur moi-même et me suis décidée à me rectifier. J'ai fait le même rêve la troisième nuit mais cette fois ci j'ai dit au Maître ce que j'avais appris à travers l'étude de la Loi. Cette fois le Maître m'a souri.

J'ai appris par l'étude de la Loi que je ne serais plus malade. Dès que je sentais un malaise physique, je savais que j'éliminais du karma et je l'endurais. J'ai eu un test très difficile un jour où c'était comme si un fourneau brûlait dans ma poitrine. J'ai vomi des liquides verts et je perdais souvent conscience. Quand j'ai été consciente, j'ai dit à ma famille que si jamais ils m'envoyaient à l'hôpital que je ne survivrais pas. En plus de cela ils seraient obligés d'emprunter de l'argent pour payer très cher pour les dépenses médicales. Ma famille a été malade de peur pendant les quatre semaines où je n'ai pas pu me lever. Ma mère pleurait jour et nuit. Un jour, saisie d'une grande émotion elle m'a dit: « Ma fille j'ai vu de grandes fleurs de lotus dans l'espace devant la maison et aussi à l'intérieur de la maison. J'ai vu aussi des fleurs superbes sur le visage de ta fille (également pratiquante de Falun Gong). Falun Gong est miraculeux ! Ça fait deux jours que je vois des fleurs de lotus. Tu vas certainement guérir ». J'ai commencé à aller mieux à partir du jour ou j'ai vomi un gros morceau de chair pourrie de la taille d'un poing. Après ma guérison j'étais comme neuve. J'ai travaillé dans les rizières sèches, j'ai planté des semis de riz, j'ai coupé du bois et même j'ai pris un contrat de travail pour gagner davantage d'argent. J'étais capable de faire le travail des hommes. Mon père était frêle donc il revenait aux femmes de la famille de s'occuper du travail dans les rizières. Mais nous avions néanmoins de très bonnes récoltes et du bois de chauffage à chaque saison. Les gens du village s'émerveillaient des miracles produits par le Falun Gong.

Dépêchez vous de sauver les gens en clarifiant la vérité sur Falun Gong

Falun Gong est une pratique de l'école de Bouddha. C'est formidable pour la santé physique et morale des gens et n'a pas de mauvais effets secondaires. Mais pour autant, le Parti communiste chinois (PCC) ne voulait pas l'accepter. Le PCC a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong le 20 juillet 1999. J'ai fait tout le chemin jusqu'à Beijing pour me servir de mon droit constitutionnel de faire appel pour Falun Gong et pour demander au régime de changer sa position. J'ai fini par être arrêtée et par être transférée dans un centre de détention local par le Bureau de la sécurité public (BSP) de mon canton. Un jour, j'ai clarifié la vérité à un gardien qui était en train de battre un compagnon de pratique. Je lui ai dit : « Nous sommes tous devenus de gens meilleurs parce que nous pratiquons Falun Gong. Jiang Zemin (ancien Président du PCC qui a ordonné l'interdiction du Falun Gong et persécuté les pratiquants de Falun Gong) est peut être assez bête pour persécuter le Falun Gong mais vous vous devez être plus intelligent. »  J'ai commencé à lui raconter mon histoire comment d'une femme aigrie, sans ressource et mourante, je m'étais transformée en la femme en bonne santé et heureuse que je suis aujourd'hui. Mon visage était baigné de larmes quand je lui racontais mon histoire. Le silence est tombé sur la pièce. Le gardien de prison commençait à avoir les larmes aux yeux également. Il s'est arrêté de nous battre. Finalement j'ai été libérée. Un des gardiens savait que j'étais pratiquante de Falun Gong et une personne bonne. Il a emmené sa femme et des collègues me voir et voulait devenir ami. Il est devenu le filleul de ma mère. Lors des vacances, il nous rend visite encore aujourd'hui.

J'ai vu un jour avec mon troisième œil qu'un train bondé de passagers avait des haut-parleurs à l'extérieur de chaque voiture. Avant le départ du train, j'ai entendu par les haut-parleurs des annonces à propos des crimes commis par les personnes dans le train, ainsi que leurs destinations [Je savais que cela voulait dire que ces personnes étaient envoyées en procès devant le tribunal pour les péchés qu'ils avaient commis contre le Falun Gong] J'étais attristée mais je ne savais pas ce qu'il fallait faire pour les sauver. Entre temps des pratiquants d'autres régions de Chine avaient déjà commencé à fabriquer des documents destinés à faire connaître la vérité sur Falun Gong.

Je n'avais pas la moindre idée comment m'y prendre pour clarifier la vérité autrement qu'en racontant ma propre histoire. Je sentais que ni le Maître ni le Falun Gong ne devrait souffrir de l'injustice de la suppression (de la pratique). J'étais allée à Beijing mais ça n'a pas mis fin à la suppression. Quand je rencontrais d'autres pratiquants je pleurais. Puis un jour un pratiquant m'a donné des documents produits par d'autres compagnons de pratique et m'a suggéré d'aider à en faire la distribution. J'avais toujours été très réservée en rencontrant de nouvelles personnes. À qui est-ce que je donnerais les documents ? Comment est-ce que je commencerais une conversation ?

Un jour j'étais allée loin de notre village et j'ai croisé des charrettes tirées par des chevaux qui transportaient du bois. Timidement j'ai demandé à un vieil homme qui conduisait une charrette : « Voulez-vous des dépliants sur le Falun Gong » ? De façon très inattendu il a crié d'une vois très masculine :« J'en veux. Nous tous nous en voulons ». Il montrait du doigt les autres conducteurs des chevaux. Toute heureuse, je leur en ai donné à chacun.

À partir de ce jour là, les compagnons de pratique du village et moi même avons commencé à clarifier la vérité sur Falun Gong. Quand je finissais d'en distribuer dans mon village j'allais dans d'autres villages. Comme je ne voulais pas alerter les chiens, je me mettais pieds nus en arrivant aux villages. J'avais mal aux pieds en marchant sur les cailloux. Quelque fois, je marchais sans faire exprès dans des bouses de vache. Puis enfin j'ai décidé de le faire de jour parce qu'il me fallait trop long temps pour le faire pendant la nuit.

Avant chacune de ces sorties j'émettais des pensées droites et demandais la protection du Maître. J'avais toujours les Neuf Commentaires sur le Parti communiste, un DVD avec un documentaire sur Falun Gong, des dépliants et des livrets. Je profitais de l'occasion des visites à des marchés de gros pour distribuer des documents de Dafa dans les villages qui se trouvaient sur la route. D'abord j'amorçais la conversation sur des petits riens avant de bifurquer sur Falun Gong. Avec le temps je disais directement aux gens pourquoi j'étais là. Je leur disais : « Je vous apporte la chance. Falun Gong est une école de cultivation droite qui enseigne aux gens à être bons. Ne croyez pas la propagande du PCC. Un jour, ils recevront ce qui leur est dû. Si vous croyez que le Falun Gong est bon, vous recevrez votre récompense de bonne chance ». De nombreuses personnes ont signé leur assentiment pour se retirer du PCC et/ ou de renoncer à leur appartenance aux deux organisations affiliées des Ligues de la jeunesse étudiante.

Avec les compagnons de pratique nous nous sommes bien astreints à étudier les enseignements du Falun Gong, à pratiquer les exercices et à échanger nos expériences et compréhensions dans la cultivation. Depuis que nous avons lu un article écrit par le Maître dans lequel il dit qu'il faut se dépêcher de sauver les gens, nous nous sommes jamais relâchés. J'habite un village loin de tout qui a une petite population, alors j'allais aux gares routières et je clarifiais auprès des gens qui attendaient leur bus.

Un jour où je regardais les bus sur la route, je me suis dit qu'il fallait clarifier la vérité aux chauffeurs de bus. Alors j'arrêtais les bus, j'y montais, je clarifiais la vérité et j'en descendais au prochain arrêt. Je commençais par dire : « Est-ce que je peux prendre deux minutes de votre temps pour vous apporter une bonne chance ? Il y a eu un coup monté contre Falun Gong. Si vous voulez bien vous souvenir que Falun Gong est bon et que ses principes, Vérité-Bonté-Patience sont bons, vous serez récompensés par la bonne chance ». Les chauffeurs étaient nombreux à acquiescer de la tête et ils étaient d'accord pour se retirer du PCC et de ses deux ligues étudiantes affiliées. Quand ils me demandaient comment me contacter pour me remercier, je leur disais qu'il fallait remercier le fondateur du Falun Gong. J'ai remercié le Maître de m'avoir aidée à sauver ces personnes que normalement je n'aurais jamais rencontrées. Parfois je rencontrais des gens qui me disputaient pour avoir essayé de leur parler. Je les plaignais.

Un jour j'ai eu une vision du jour de la fin de la rectification. Un groupe de personnes toutes habillées de la même manière se sont approchées de moi. J'étais dans un groupe de pratiquants. Le groupe a dit qu'il était sauvé parce que je leur avais clarifié la vérité.

Après avoir clarifié la vérité aux chauffeurs et passagers des bus j'ai décidé d'aller dans les hôtels et les auberges où il y avait encore plus de monde. Je me suis rendue dans les hôtels avec des documents de clarification, des calendriers et des DVDs de Shen Yun Performing Arts. Un propriétaire d'auberge en apprenant la raison de ma visite a accepté le DVD et l'a fait jouer aussitôt. Je me suis approchée d'une table où des gens déjeunaient. Un des hôtes s'est moqué de moi, en disant : « Nous le savons que Falun Gong est bon mais nous n'en sommes pas dignes. Nous ne sommes pas des gens bien. Nous buvons, nous parions et nous payons des prostituées ». Je leur ai parlé des principes du Falun Gong « Vérité-Bonté-Patience » et je leur ai patiemment expliqué que les bonnes actions seront récompensées un jour. J'ai ajouté qu'ils seraient bénis par la bonne chance s'ils arrivent à comprendre que Falun Gong a été victime d'un coup monté et d'injustice. Ils ont écouté et ont acquiescé de la tête. J'ai été envahie de tristesse en regardant ces gens.

Les calendriers prennent beaucoup de place. Quand je porte des calendriers il me faut prendre un taxi. Un jour je suis arrivée dans un village où il y avait déjà trois marchands ambulants. À chaque stand, il y avait des gens qui jouaient au Mahjong. Je me suis approchée des deux premiers marchands et j'ai clarifié la vérité. Les gens étaient pressés d'obtenir des documents et de quitter le PCC et/ou ses deux ligues étudiantes affiliées au PCC. Je commençais à manquer de documents en arrivant vers le troisième marchand quand les personnes du premier stand sont venues me demander des documents. Je leur ai donné des portes-bonheurs à la place. Je leur ai dit qu'ils seraient en sécurité s'ils quittaient le PCC et ses deux ligues étudiantes affiliées. Ils ont tous été d'accord. Près de 60 personnes ont été sauvées lors de cette sortie.

Un jour je suis allée à pied à une usine loin de chez moi. Le directeur de l'usine est venu à ma rencontre. Je lui clarifiais la vérité sur Falun Gong quand il m'a interrompue en faisant une remarque grossière : « Nous avons besoin de femmes ici ». Je lui ai dit avec sérieux que c'est seulement quand on se conduit de façon droite que l'on peut être béni par la bonne chance. « Je vous dis ceci seulement parce que je suis pratiquante de Falun Gong. Ce n'est pas facile pour vous de gagner de l'argent mais il vous faut vous conduire de telle sorte que vous soyez en mesure de faire face à vos responsabilités envers votre femme et vos enfants ». À la fin il a été touché par ma sincérité et a été d'accord pour quitter le PCC et/ou ses deux ligues étudiantes affiliées.

Il y a des jours difficiles comme il y en a des bons. Je suis arrivée un jour à un hôtel lorsque un banquet venait juste de se terminer. Il y avait à peu près 40 personnes qui bavardaient à l'entrée de l'hôtel. Avec mon air de campagnarde rustique des pieds à la tête, j'ai hésité à me rapprocher de ces gens bien habillés. Mais aussitôt je me suis souvenue des paroles du Maître :

« Avec votre pensée droite vous devez aussi ouvrir une trouée dans le ciel, n'est-ce pas » 

(Enseignement de la Loi à San Francisco, 2005).

Je me suis approchée d'un homme qui avait l'air d'être le chef du groupe. En souriant, je lui ai clarifié la vérité sur Falun Gong et je lui ai souhaité bonne chance du fait qu'il connaissait la vérité sur Falun Gong. Il a souri et acquiescé d'un mouvement de la tête. Je lui ai demandé : « Est-ce que vous aimeriez avoir des DVDs de Shen Yun Performing Arts » ? Il a demandé: « Falun Gong » ? Je lui ai répondu : « Il n'y a que Falun Gong qui soit capable de faire une production aussi merveilleuse dans les arts de la scène ». Il a pris le DVD et l'a tenu au-dessus de sa tête et a crié : « Venez voir si vous en voulez ». Je lui ai dit : « Ce DVD contient des spectacles pour célébrer la Nouvelle Année chinoise qui montrent les cinq mille ans de la vraie culture chinoise. Il déborde de pure bonté et beauté. Il vous purifiera votre corps et votre esprit. Vous serez béni par un bon avenir et d'une bonne chance ». Il répétait mes paroles d'une voix forte. Je n'étais pas très éloquente à cause de mon peu d'éducation, je ne pouvais que dire les paroles qui me venaient du cœur. Beaucoup de gens ont demandé des DVDs. Avant de m'en rendre compte, ils étaient tous autour de moi. Certains d'entre eux ont même fait heshi (une inclinaison respectueuse de la tête) et m'ont remerciée avant de partir. « Bons vœux à toi grande sœur ! Puisses-tu demeurer en sécurité, grande sœur ! » m'ont-ils répété avant de monter dans le bus.

Un aller-retour depuis chez moi fait habituellement plus de 90km. Je voyage le plus souvent à pied afin d'économiser de l'argent. En arrivant chez moi mes pieds se gonflent de douleur. Je sais que je suis une pratiquante de Falun Gong de la période de la rectification de Fa et que j'ai une relation prédestinée spéciale avec le Maître. Je chéris profondément le Falun Gong. J'ai du respect et de l'admiration pour le Maître. Le Maître s'attend à ce que je cultive bien, donc je dois le faire. Je sais que j'ai de nombreux manquements mais je continuerai à me rectifier, je continuerai à assister le Maître dans sa rectification de la Loi et j'ai l'espoir d'atteindre la plénitude parfaite et de retourner à la maison avec le Maître. Merci Maître de m'avoir sauvée.

Traduit de l'anglais en France.