(Minghui.org) J’ai été arrêtée à la fin de 2004 pour la troisième fois par le personnel du bureau 610, alors que je distribuais des documents clarifiant la vérité. Face aux officiers de police, je n’ai pas coopéré et je leur ai seulement clarifié les faits sur le Falun Dafa. En route vers le centre de détention, je me suis souvenue de ce que le Maître a dit et j’ai pensé: Je suis ici pour valider Dafa. Les gardiens au centre de détention ont frappé la table avec colère et ont crié: «Personne n’ose ne pas rapporter son nom ici!» J’ai répondu sans être intimidée: «Mon nom est pratiquante de Dafa. Je suis une des meilleures vies au monde!» L’arrogance des gardiens a disparu immédiatement.

La gardienne en charge du quartier de la prison où je me trouvais était la plus perverse de toutes celles de la prison pour femmes. Souvent elle frappait et donnait des coups de pieds aux prisonnières et leur rasait les cheveux. À ce moment-là, j’ai récité les phrases de Dafa:

«La pensée droite indestructible envers la vérité de l'Univers forme le corps de diamant solide comme le roc des bienveillants disciples de Dafa, qui effraie toute perversité, la lumière de la vérité qu'elle émane fait se désagréger les facteurs conduisant à une pensée déviée chez toutes les vies. Autant de puissance de la pensée droite, autant de force majestueuse. Les disciples de Dafa sont en train de sortir réellement de l'homme ordinaire.» («Également en deux mots» dans Points essentiels pour un avancement diligent (II))

Je pensais qu’avec le Maître et Dafa, je pouvais sauver cette vie.

Au début, la gardienne était très perverse. Elle a commencé par m’ordonner de réciter mon nom et les règles de la prison. Elle a ensuite dit: «Je ne crois pas que je ne peux pas te soumettre.» Je n’ai pas suivi ses commandements et je lui ai plutôt parlé des bienfaits de Dafa. Je lui ai parlé de comment pratiquer Dafa peut améliorer la moralité des gens et leur santé de l’esprit et du corps. Je lui ai rappelé que, puisqu’un pratiquant de Dafa avait été tué dans cette prison, les personnes en charge seraient punies pour leurs actes. J’espérais qu’elle choisisse la justice et la gentillesse et qu’elle évite de faire du mal tandis qu’elle était au travail afin d’assurer un bon futur pour elle-même.

J’ai souvent récité Hong Yin et les autres articles de Maître Li aux prisonnières, je leur ai enseigné des chansons des pratiquants de Dafa, et je leur ai parlé de suivre les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Plusieurs m’ont dit: «Si je vous avais rencontré plus tôt, je n’aurais pas commis le crime. Je vais apprendre Dafa une fois que je serai sortie.» J’ai récité le Fa, pratiqué les exercices et envoyé la pensée droite chaque jour. Parfois les gardiennes me réprimandaient, m’enchaînaient et tentaient de m’intimider. Mes compagnes de cellule me fixaient du regard et n’osaient dire un mot. Je me sentais nerveuse, mais je m’asseyais quand même droite et gardais ma posture de méditation. Je savais que le Maître veillait sur moi parce que je suis une pratiquante de Dafa!

Une fois, le Jour du Travail (le 1er mai en Chine), certains leaders de la ville et du niveau provincial ont inspecté la prison. Malgré qu’on m’ait dit que je ne pouvais pas pratiquer les exercices à ce moment-là, j’ai pensé que c’était une bonne occasion de valider Dafa. Même si j’étais un peu nerveuse, j’ai maintenu ma posture de méditation. Les représentants m’ont vu et ont crié: «Comment oses-tu pratiquer le Falun Gong dans la prison du Parti communiste chinois (CCP)?!» J’ai répondu haut et fort: «Aucune prison ne peut me faire abandonner ma croyance!»

Comme je persistais dans la pratique des exercices même avec des menottes et des chaînes, j’ai été soumise à la torture de «l’aiguille et du fil». [Dans cette méthode de torture, le pratiquant est mis dans des chaînes lourdes qui sont barrées au sol (ce qui fait qu’il est impossible de bouger). Ensuite les deux mains sont enchaînées entre les hanches avec des «menottes de mort» (menottes spéciales extrêmement serrées).] Émues aux larmes lorsqu’elles m’ont vu, les autres prisonnières ont demandé aux gardes de me libérer de mes chaînes. La garde a dit: «Je vais la libérer si elle promet de ne plus pratiquer le Falun Gong.» Dans les dix atroces jours qui ont suivi, j’ai regardé à l’intérieur pour trouver mes propres lacunes. J’ai trouvé mon esprit de combat, mon impétuosité et mon désir d’exceller au-delà des autres. Après que les menottes et chaînes aient été retirées, je ne pouvais pas marcher, mais je pouvais facilement m’asseoir dans la position de méditation.

J’avais l’ordre d’écrire un «rapport de pensées» chaque mois, mais je me suis servie de l’opportunité pour écrire des articles pour valider Dafa. J’ai pensé qu’ils ne seraient pas approuvés, mais au contraire, ils ont été affichés à l’endroit le plus en vu.

À travers la prison, les combats, les abus verbaux et l’homosexualité ont graduellement disparu. Certaines personnes dans la prison ont dit: «J’admire le plus ceux qui pratiquent le Falun Gong.» Même les gardes les plus pervers me considéraient comme la meilleure personne devant tout le monde et disaient aux prisonniers d’apprendre de moi. À chaque fois qu’une nouvelle entrait dans le quartier, la garde lui disait: «Si tu ne veux pas être influencée négativement [pendant que tu es en prison], tu peux apprendre d’elle (moi)».

En m’escortant hors de la prison, la gardienne m’a dit: «Personne n’a un niveau de pensée plus haut que le tien!» Pendant mon année au centre de détention, les autres gardiennes sont venues à moi avec respect également. Certaines m’ont même laissé sortir pour jaser avec elles, me demandant de leur enseigner comment gérer leur famille. Je sais que j’ai plusieurs omissions et que j’ai encore besoin d’amélioration, mais je suis continuellement fascinée par la puissance de Dafa.

Traduit de l’anglais au Canada