(Minghui.org) Je suis une jeune pratiquante, je suis née en 1998. Ma mère m'a expliqué qu'après ma naissance, la lampe dans la chambre et celle dans le salon, qui étaient éteintes, se sont soudain allumées. Ma mère a compris. « C'est un enfant qui est venu pour obtenir la Loi, c'est l'arrangement bienveillant du Maître. » Ma mère m'a aussi raconté que lorsque j'étais proche de parler, le seul mot que je savais dire était « Maître. » Lorsque j'ai eu quatre ans, j'étais capable de réciter de nombreux poèmes de Hong Yin et je pouvais pratiquer les exercices et émettre la pensée droite. Je l'accompagnais souvent distribuer des dépliants. À l'école primaire, je chantais beaucoup de chansons composées par les pratiquants de Dafa.

Ma mère m'appelle une jeune pratiquante

J'ai maintenant quatorze ans. Ma mère raconte que de nombreux miracles se sont produits pendant mon enfance et que le Maître m'a protégé tout le temps. C'est la première fois que je soumets un article au site web Minghui et je suis très heureuse de cela. J'aimerais aussi profiter de cette occasion pour remercier le Maître. Merci, Maître !

Ma mère a été très triste lorsque le Parti communiste chinois (PCC) et Jiang Zemin ont lancé la persécution brutale contre le Falun Gong et répandu de nombreux mensonges diffamant Falun Gong et le Maître. Pour avoir le droit de pratiquer, maman est allée faire appel deux fois à Pékin, raison pour laquelle le PCC l'a illégalement condamnée à 8 ans de prison. J'ai donc grandi avec mon père qui n'était pas pratiquant.

Mon père croyait ce que les autorités disaient au sujet de Falun Gong et a commencé à haïr ma mère. De plus, il m'a enseigné beaucoup de mauvaises choses. Il m'a appris qu'elle avait été renvoyée de notre maison alors qu'elle endurait la persécution. À cause de l'éducation haineuse de mon père, je pensais rarement au Maître et je n'aimais plus ma mère. Je ne voulais pas que mes camarades de classe et mes amis sachent que ma mère était en prison pour avoir pratiqué le Falun Gong.

Ma mère a été libérée de prison en janvier 2008, lorsque j'avais 10 ans. Elle a frappé à la porte, mais j'ai refusé d'ouvrir. Bien que je savais déjà qu'elle reviendrait ce jour-là, je ne voulais pas reconnaître que c'était elle. Elle n'est pas rentrée avant que mon père ne lui ouvre la porte. Le lendemain, elle m'a demandé : « Xinyu, viens avec moi à la maison de ta grand-mère pour fêter le nouvel an chinois.» J'ai répondu sans cœur : « Non, tu n'es pas ma mère !» Elle s'est sentie très triste et sans espoir. Elle n'a pas réussi à me convaincre et a dû retourner là où elle avait vécu.

Un jour proche du nouvel an chinois, il faisait très froid et maman est de nouveau venue. Elle a dit qu'elle aimerait célébrer la nouvelle année dans notre maison. Je ne lui ai pas répondu un mot. « Elle n'est pas ma mère, » me suis-je dit. Mon père et moi dormions confortablement dans un lit alors que ma mère devait dormir sur le sol, qui était aussi glacé que mon cœur. Mais elle ne s'en souciait pas trop. Je me sens vraiment très honteuse à chaque fois que j'y repense.

Pour nous sauver moi et mon père, elle a essayé de nous parler, aussi mal que nous la traitions. De plus, elle a acheté un lecteur de DVD avec ses économies. Elle lisait souvent les DVD qui nous racontait les faits au sujet du Falun Gong. Elle nous faisait aussi lire les dépliants et nous parlait de la vérité et de la beauté de Falun Dafa.

Ma mère nous a clarifié la vérité pendant un an. J'ai lu Zhuan Falun, Hong Yin et d'autres documents qui m'ont permis de connaître la beauté de Dafa. J'ai pris conscience des raisons pour lesquelles les pratiquants de Dafa étaient persécutés et de la nature du PCC. J'ai ensuite senti que le Maître et Dafa étaient vraiment admirables. Le sentiment de sympathie pour ma mère est venu directement de mon cœur. J'ai décidé que j'aimerais recommencer à cultiver et pratiquer avec ma mère.

Mon père craignait qu'après avoir appris la vérité, je ne le quitte. Donc, il ne me permettait plus de parler à ma mère. Elle n'était pas la bienvenue à la maison. Il la menaçait aussi. De plus, il se rendait souvent au comité résidentiel de notre communauté pour répandre des diffamations. Il s'est rendu dans mon école et a dit que je pratiquais aussi le Falun Gong, ce qui m'a embarrassée, insultée et isolée de mes professeurs et de mes camarades de classe. Mon professeur m'a même insultée : « C'est vous qui devriez être en prison. » « Vous devenez fou après avoir pratiqué Falun Gong. » « Vous allez vous immoler, pas vrai ? »

Bien que mon père et mon école aient commencé à insulter ma mère et moi, ma foi en Dafa n'en a pas été amoindrie. Je connaissais déjà la vérité au sujet des auto-immolations sur la Place TiaAnMen et que c'était une mise en scène du régime communiste pour diffamer le Falun Gong. Ma mère est admirable parce que pratiquer le Falun Gong est le meilleur choix qu'elle ait pu faire dans sa vie. Entretemps, je comprends que le parti pervers à la nature du mensonge, de la corruption et de la violence. À ce point, chaque fois que je dis quelque chose en rapport avec le parti, j'émets la pensée droite pour éliminer la perversité. Lorsque je trouvais des dépliants de clarification de la vérité, jetés par des passants qui ne connaissaient pas la vérité, je les ramassais, les nettoyais et les déposais dans un bel endroit pour que les personnes avec des relations prédestinées puissent les trouver.

Bien que je parlais souvent avec ma mère, je n'étudiais pas la Loi et ne pratiquais pas les exercices très souvent, de sorte que mon niveau de xinxing ne s'améliorait pas beaucoup. J'avais encore de mauvaises habitudes, comme être gourmande, paresseuse, regarder la télévision pendant longtemps et ne pas me concentrer en étudiant. Ma mère me rappelait : « Tu es venue pour Dafa et tu devrais t'assimiler aux principes de Dafa. Sois une jeune disciple du Maître. C'est très dangereux si les critères moraux d'un être humain déclinent à ce point. Tu ne devrais plus être comme cela. » Ces paroles ont touché mon cœur. Je me suis sentie si triste que j'ai pleuré. Je suis impatiente de cultiver dans Dafa ! J'ai compris que je ne devais pas laisser mon père me gâter.

Au cours de l'hiver 2008, mon père a accepté que je vive avec ma mère pendant quelques jours lorsqu'elle l'a demandé. Sa maison était très simple, mais elle était propre et calme. J'étudiais avec enthousiasme les DVD et les conférences du Maître. Un jour lorsque j'ai vu que de nombreux pratiquants pouvaient pratiquer les exercices librement à l'étranger, j'ai pleuré en pensant au fait que mon chemin de cultivation était rempli d'obstacles et que j'allais devoir retourner vivre avec mon père. Maman m'a rassurée : « Tu as aussi beaucoup de chances d'être une des jeunes pratiquantes du Maître, même si tu te trouves dans un environnement différent du leur. » J'ai demandé : « Maman, pourquoi ne puis-je pas vivre avec toi ? Dois-je continuer à vivre comme avant ? » « Non, » a-t-elle répondu immédiatement, « lorsqu'il sera temps, le Maître arrangera tout. » Ses paroles m'ont calmée. J'attendais ce jour.

Soudain, quelqu'un a frappé à la porte. Lorsque ma mère a ouvert, j'ai vu mon père et un étranger. Il a crié avec colère à ma mère : « Je sais que tu vas demander à notre enfant de pratiquer le Falun Gong tant que tu es avec elle. Je vais te dénoncer ! » Il m'a ensuite traînée dans les escaliers.

Lorsque je suis rentrée à la maison, mon père a essayé de me persuader avec de l'argent. Mais j'ai pleuré en répondant : « Je ne veux rien d'autre que ma mère ! » Il m'a menacée : « Si tu veux vivre avec ta mère, tu dois demander la permission de la police et de ton école. » Je me suis dit : « Je dois faire en sorte que ma mère ne sois plus torturée. Je dois m'inquiéter de sa sécurité. Je ne peux pas faire ce qui apporte la honte sur un pratiquant. Je dois abandonner mon égo. »

Fin janvier 2011, notre maison a pris feu. Papa a été blessé et a dû rester à l'hôpital. Ma mère n'avait pas la responsabilité de prendre soin de mon père, mais par compassion, elle a cuisiné pour lui et a lavé ses vêtements. Elle a pris soin de moi aussi, ce qui lui a rendu beaucoup de la crédibilité parmi les voisins.

Ma mère a décidé de parler à mon père quant à la possibilité de m'emmener vivre avec elle. Mais il l'a de nouveau menacée qu'il appellerait la police si elle faisait cela. Cette fois, elle n'a pas reculé. Elle m'a dit qu'il était temps de dire la vérité aux gens. Cette nuit-là, elle a adressé des lettres aux commissariats. Son attitude droite a touché mon cœur. Je me suis dit : « Il est temps. Le grand Maître bienveillant va me sauver. » J'ai aussi écrit une lettre et je leur ai dit : « J'aimerais vivre avec ma mère et être une bonne personne, en vivant selon les principes « Authenticité Bienveillance Tolérance ». J'étudierai dur et j'espère qu'ils ne m'empêcheront pas de faire cela. »

Le lendemain, ma mère a envoyé ces lettres. Le troisième jour, nous avons reçu l'autorisation. Avec la protection du Maître, ma mère m'a emmenée chez elle devant mon père et d'autres personnes. De cette façon, j'ai recommencé la cultivation pratique.

Après que ma mère m'ait ramenée à la maison, elle n'a pas abandonné mon père. En fait, il savait déjà que le Falun Dafa est bon. Simplement, il n'osait pas faire face à la persécution. Cette fois, touché par les paroles bienveillantes de ma mère, il s'est excusé auprès d'elle pour ce qu'il lui avait fait et toutes les choses irrespectueuses qu'il avait faites contre Dafa. Il a aussi déclaré qu'il allait soutenir Dafa et être gentil avec ma mère et moi. Le Maître est si bienveillant. Lorsque mon père a trouvé le cœur de se repentir, ses maladies ont miraculeusement disparu. Notre maison a commencé à prendre un air neuf. Je remercie vraiment le Maître pour tout ce qu'il a fait.

Après que j'aie pratiqué Falun Dafa pendant quelques mois, de nombreuses personnes ont remarqué que j'avais grandi et que j'étais plus attrayante. Mes résultats scolaires se sont aussi beaucoup améliorés. Je sais que tout cela a été donné par le Maître. Ce dont j'ai fait l'expérience me donne une compréhension plus profonde de ce que le Maître a enseigné :

« Quand la nature de bouddha surgit chez quelqu’un, le Monde des Dix Directions14 en est ébranlé. » Celui qui voit cela viendra l’aider et l’aidera inconditionnellement. » (Zhuan Falun)

Je ne me sens plus du tout triste maintenant parce que je pratique Dafa avec dignité. J'ai le Maître et je suis la personne la plus chanceuse au monde car je suis une jeune pratiquante de Dafa !

Je vais étudier la Loi davantage et élever mon critère de xinxing. Je vais aussi coopérer avec ma mère pour bien accomplir les trois choses. En même temps, je vais mettre à profit le fait que je fais bien mes études et que je suis une pratiquante diligente pour remercier le Maître et valider Dafa. Merci au Maître ! Merci, compagnons de pratique.

Traduit de l'anglais en Belgique