(Minghui.org) Le camp de travaux forcés pour femmes de Beijing a déjà été décrit par le régime communiste chinois comme une école ressemblant à un jardin aux murs de tuiles roses et blanches, entouré de luxuriants terrains verts. Le Parti communiste chinois (PCC) a répandu la propagande que les gardes de cet édifice se soucient des détenues comme une mère prend soin de son enfant, ou un professeur de ses étudiants ou un docteur de ses patients.

En réalité, ce camp de travaux forcés garde en détention plusieurs centaines de pratiquantes de Falun Gong tout au long de l'année. La majorité d'entres elles sont dans la cinquantaine et la soixantaine. Chaque brigade est constituée de 80-100 femmes dont 10 à 20 sont des non-pratiquantes incarcérées pour des raisons de drogue, de prostitution, de jeux d'argent et de cambriolage. Les autres 80-90 internes sont des pratiquantes de Falun Gong. Plusieurs de ces pratiquantes ont été torturées par des brutes et des collaboratrices, parce qu'elles ne veulent pas abandonner leur croyance. Les pratiquantes de Falun Gong sont également soumises de force à des lavages de cerveau systématiques visant à les « pour abandonner l'« Authenticité- Bienveillance- Tolérance ». Les camps de travaux forcés sont considérés par le PCC comme un moyen important visant à réformer les pratiquants de Falun Gong. Le système d'esclavage est une torture en soi, utilisé par le PCC pour faire insulte à leur dignité humaine et tenter de détruire leur puissante croyance en Falun Dafa.

A. Des travaux forcés systématiques et régularisés

La brigade numéro 6 du camp est principalement responsable de la fabrication de vêtements dans un atelier. Plusieurs pratiquantes qui y travaillent sont jeunes. La brigade numéro 3 est une équipe à tout faire qui travaille généralement dans les champs. Les brigades numéros 1, 2, 4, 5, 7 et 8 font d'autres types de travaux et la majorité des internes y sont plus âgées.

  1. 1. Les refus de travailler sont sévèrement punis

La persécution des pratiquantes dans le camp de travaux forcés pour femmes de Beijing est systématique. Au cours des années de persécution, des pratiques spécialisées et systématiques ont été mises en place pour détruire la nature humaine. Les camps sont constitués de sections administrative, éducative et ouvrière. La section administrative est responsable de remplir les documents, de la gérance des détenues et est en charge de faire passer et de modifier les sentences. La section éducative est chargée du soi-disant enseignement et de l'instruction qui sont en réalité du lavage de cerveau. Le terme « éducation » camoufle le vrai rôle dans la persécution. La section ouvrière a pour fonction d'exploiter les détenues. Ils s'occupent des contrats auprès d'entreprises externes et ensuite divisent le travail à l'interne pour ensuite amasser des profits énormes et illégaux.

Les pratiquantes de Falun Gong sont endoctrinées dans la « classe ouvrière » et doivent amasser des crédits de travail. Avec les crédits, elles peuvent être traitées comme « prisonnières de grade normal » dans les camps de travaux. Même les personnes âgées, faibles, malades et handicappées doivent participer à ce type de travaux forcés. Sinon, elles doivent faire face à des pénalités diverses, incluant le prolongement de leur terme.

  1. Les travaux forcés sont une méthode de persécution inhumaine

Les travaux forcés sont utilisés par les camps de travaux du PCC pour punir, abuser et torturer davantage les pratiquants de Falun Dafa et mettre en place une persécution du Falun Gong à long terme.

Avant d'aller au travail, les détenues doivent former des rangs dans la salle principale. Les rangs s'avancent vers l'atelier sous la supervision des gardes. Au cours de cette procession, parler et saluer les autres est défendu. Même deux connaissances se souriant est assez pour que les gardes les surveillent de plus près par la suite. Lorsqu'elles arrivent à l'entrée de l'atelier, elles doivent réciter le « code de pratique » des détenues avant d'avoir la permission d'entrer.

Après le travail, les détenues doivent encore une fois se tenir en rangs. Les gardes fouillent chaque personne, incluant leurs poches, leur collet, l'étiquette de leur nom, leurs manches, leur pantalons, leurs paumes et leur verre d'eau. Les souliers doivent également être enlevés et sont frappés à quelques reprises au sol afin de chercher des objets.

À l'exception d'aller aux toilettes et d'aller chercher de l'eau chaude, il n'y a pas de pause. Avant d'aller aux toilettes, les détenues doivent en faire la demande et obtenir une approbation pour y aller en groupe. Si la toilette est occupée, il est possible qu'elles aient à attendre longtemps. L'accès aux toilettes a été refusé à une pratiquante de la brigade numéro 2 par une garde qui la maltraitait. Cela lui a causé une fréquence urinaire. Elle sentait qu'elle suffoquait et avait des maux de ventre. Les symptômes de la fréquence urinaire se sont aggravés.

Chaque unité a des collaboratrices qui surveillent strictement les pratiquantes et assistent les gardes dans la surveillance et l'examination de leur travail. Si elles ne sont pas satisfaites avec une personne, non seulement vont-elles la réprimander et jurer après elle, mais elles lui rendent les choses très difficiles. Plusieurs gardes observent sur le côté avec des sourires sarcastiques. Si une personne ose se rebeller, les gardes aident les collaboratrices strictes à punir les personnes qui résistent encore plus. Les gardes insistent également que toutes les unités entreprennent des compétitions dans leurs travaux. Si une personne est lente dans son travail, elles l'étiquettent comme étant paresseuse et résistante à être « réformée ». Elle est ensuite placée sous une surveillance critique, une observation stricte en plus des lavages de cerveau.

Dans les camps, personne n'a la permission de connaître l'heure. Il n'y a pas d'horloge et les gardes contrôlent le temps en donnant des ordres aux personnes à la tête des équipes. Lorsqu'une quantité de travail arrive, nous devons nous lever tôt et travailler une longue journée jusqu'à ce que ce soit terminé. De temps en temps, les heures de travail sont prolongées. Certaines fin de semaine sont utilisées pour travailler en temps supplémentaire. Les pauses de repas ou les pauses pour aller aux toilettes peuvent également être raccourcies pour accélérer le travail. Dans le cas où une équipe ne complète pas le quota, l'heure du repas va être remise à plus tard jusqu'à ce que le quota soit atteint. Parfois, nous devons travailler plus de 10 heures par jour. Souvent, nous sommes soumises à des travaux intenses en continu pendant deux semaines sans arrêter. Pendant les chaleurs de l'été, près de 100 personnes sont entassées dans un petite salle, travaillant sans air climatisé et sans ventilateur. L'air sent le renfermé et tout le monde est en sueur.

Même si nous sommes très fatiguées pendant les journées de travail, après les travaux nous devons faire face aux « inspections des demeures » hebdomadaires tenues soit par les autorités du camp de travaux forcés ou par les autorités de la brigade. Elles viennent inspecter notre lit, notre table, notre cabinet, notre oreiller et notre couverture, laissant la chambre en désordre. Étant déjà fatiguées, nous devons réorganiser notre chambre et nous devons trouver du temps pour laver nos vêtements de travail. Après le repas du soir, nous sommes forcées de nous asseoir sur un banc étroit pour regarder les nouvelles de soirée de CCTV. Après avoir regardé les nouvelles, nous devons écrire nos sentiments à propos de la propagande du PCC.

B. Des produits toxiques sont envoyés autour du monde

Du point de vu de l'extérieur, le camp de travaux forcés pour femmes de Beijing ressemble à un jardin, mais derrière la scène, il cache une réalité misérable.

1. Les produits les plus routiniers sont très sales

Nous remplissons des contenants en plastique de tiges de coton. Les tiges de coton sont jaunâtres, vieilles et moisies. Il n'y a également aucune règle d'hygiène et aucune marque. Les tiges ne sont pas stérélisées. Elles sont emballées n'importe où, entre autre sur les tables et sur le sol. De fines fibres invisibles de coton flottent dans l'air et s'infiltrent dans le nez des personnes.

2. Un travail des plus fatiguant

Les gens doivent rester debout pour emballer des haricots mungo. Certaines personnes s'occupent de les peser, certaines personnes de les mettre dans des sacs et d'autres de les sceller et de les transporter. Puisque les sacs de haricots mungo sont lourds, nos bras sont très douloureux à la fin de la journée et nos hanches et notre dos souffrent aussi grandement. Nous sommes épuisées tous les jours. Pour une quantité de travail, il est possible que nous ayons à travailler de quelques jours à deux semaines.

3. Un travail des plus sales

Emballer du thé séché est également un travail fatiguant. Emballer du thé est semblable à emballer des haricots mungo, mais le thé est plus salissant et pollue davantage l'air. Avant d'emballer, plusieurs boîtes de feuilles de thé sont placées sur une large table. La poussière venant du thé s'infiltre dans les vêtements, la peau, les yeux, les oreilles, la bouche et les poumons, faisant suffoquer les gens. L'atelier entier est rempli de poussière, empêchant les gens de respirer et de voir. Dans les camps de travaux forcés, chaque personne a seulement une petite casquette blanche et un masque facial. Après les avoir utilisés à quelques reprises, les masques faciaux et les casquettes deviennent tachés de vert jaunâtre, même après avoir été lavés, en raison de la poussière du thé. Pour le thé vert et le thé rouge, le travail dure de une à deux semaines. Ces conditions de travail misérables ont sévèrement endommagé la santé de plusieurs pratiquantes de Falun Gong.

4. Un travail des plus difficiles

L'assemblage de jouets en bois et d'épais livres d'images est le plus difficile. Premièrement, ils doivent être déchargés du camion et transportés dans l'atelier. Ils sont ensuite placés dans des sacs ou des boîtes et emballés dans de larges boîtes, pesés et transportés à nouveau dans le camion une boîte à la fois. Celles qui transportent ces lourds assemblages sont un groupe de femmes âgées dans la cinquantaine et la soixantaine.

5. Des produits toxiques et dangereux

Plier une carte et sceller les bords avec de la colle produit quelque chose semblable à l'étui d'une carte d'appel. Cette colle a une odeur très désagréable qui irrite les yeux et les fait pleurer et est hautement toxique. À l'extérieur des camps de travaux forcés, très peu de gens veulent faire ce travail, ce qui explique pourquoi cela est fait dans les camps de travaux forcés, où les détenues sont obligées de le faire. Les camps de travaux forcés nous cachent la nature dangeureuse de ce travail. Pendant une longue période de temps, les camps de travaux forcés n'offraient aucune protection pour faire ce travail.

6. Produire des souvenirs pour les jeux olympiques de 2008

Les camps de travaux forcés ont produit un album pour les jeux olympiques de 2008 en insérant des billets d'autobus présentant l'image de divers évènements olympiques et de DVDs. Le camp demandait que le travail soit complété à l'intérieur d'une certaine limite de temps. Il trompait les détenues en disant : « Même si vous ne pouvez pas participer aux jeux olympiques à l'extérieur, vous pouvez contribuer aux jeux olympiques de cette façon. » Ces jours-là, le travail était très intensif. Le matériel et les camions arrivaient souvent alors que nous travaillions sur les albums. Les camions transportaient les boîtes de produits finis à l'extérieur des camps de travaux forcés. Les différentes équipes étaient forcées de participer à une compétition au niveau de leur travail. Aucune équipe ne pouvait avoir de jours de congé si le quota n'était pas atteint et personne ne pouvait avoir de repas si le travail prévu n'était pas complété.

7. Travailler dans les champs

À l'extérieur des camps de travaux forcés, les détenues doivent creuser de profonds caveaux pour conserver les légumes. Derrière les camps de travaux forcés, il y a un grand terrain avec plusieurs caveaux pour conserver les légumes l'hiver. Ce sont principalement des pratiquantes du Falun Gong qui creusent ces caveaux. Les caveaux sont assez larges et profonds (environ la moitié de la grandeur d'une personne). Sous la supervision de plusieurs gardes, chaque caveau doit être terminé dans une demi-journée.

Nous sommes forcées de labourer le terrain et de planter des arachides. Au printemps, la majorité du terrain est préparé pour la plantation d'arachides. Le terrain est rempli de gazon profondément enraciné, donc il est difficile de labourer directement. Les gardes forcent les pratiquantes à utiliser leurs mains pour tirer les racines des mauvaises herbes. En raison des débris et des cailloux, nos gants deviennent percés et endommagés. Il n'y a pas d'équipement spécifique de labourage et tout ce que nous avons pour labourer le terrain sont une pelle et une pioche. Cette partie de terre est pire que les conditions de labourage de nos pauvres et primitives régions montagneuses. Des douzaines d'hectares de terre ont été labourés par des pratiquantes de Falun Gong en utilisant seulement une pelle et une pioche. Après avoir labouré la terre, nous devons planter les graines, fertiliser le sol, le désherber et sécher au soleil tout ce qui est produit. Tout ce travail est fait par des pratiquantes du Falun Gong.

8. La discrimination

Le travail de désherber et de ramasser des feuilles mortes des arbres semble facile, mais il s'agit en fait d'une des routines les plus difficiles s'étalant tout au long de l'année. Ces endroits n'incluent pas seulement ceux à l'intérieur du camp de travaux forcés, mais couvrent également les endroits qui entourent le camp de travail forcé pour cacher les conditions aux inspections, aux visiteurs et aux compétitions. Les pratiquantes de Falun Gong sont forcées de faire ce travail.

Au printemps et lors de la saison des pluies, le gazon pousse rapidement. Nous devons nous lever tôt, tous les matins, pour aller dans les champs enlever les mauvaises herbes avant de manger le petit déjeuner. Nos souliers et nos bas deviennent mouillés par la rosée et l'eau de pluie. Il ne nous est pas permis de sécher nos souliers au soleil, donc de la moisissure s'y répand. Par contre, nous devons quand même porter nos souliers mouillés et moisis pour faire le travail dans les champs le lendemain. Lorsque nous ramassons les feuilles mortes, aucun outil ne nous est fourni. Nous devons utiliser nos mains pour ramasser les feuilles de l'automne jusqu'à l'hiver. Les authorités des camps de travaux forcés exigent que nous ramassions chacune des feuilles au sol autour du camp de travaux forcés. Puisque les feuilles des arbres tombent continuellement, notre travail est sans fin jusqu'à l'hiver. L'intensité du travail pour cette tâche est énorme. Lorsque les feuilles sont empillées comme une colline, nous les mettons dans des sacs qui sont ensuite transportés à l'extérieur pour être jetés. Ce travail est très sale, poussièreux et suffoquant. Parfois, une journée de travail peut rendre les vêtements d'une personne tellement sales qu'il est impossible en les lavant de les rendre propre à nouveau. Ce qui est le plus ridicule est que les autorités ne nous fournissent aucun outil pour faire ce travail. Nous devons utiliser nos mains comme des personnes primitives. D'une certaine manière, cela est une autre forme de discrimination et de réprimande. Cela est une insulte à la dignité humaine.

9. D'autres produits provenant des travaux forcés

Les produits exportés incluent des sacs en plastique pour l'emballage des serviettes sanitaires. La corde du sac est attachée à l'aide d'un cure-dent ou une épingle en métal pour percer la fermeture scellée. Ce sac est couvert de langues étrangères. Cela ne ressemble pas à de l'anglais, mais davantage à du français. Il n'y a aucune écriture chinoise sur le sac. Il est dit qu'il s'agit d'un produit exporté.

Un autre produit consiste en des cadeaux pour les vacances, tels que des cadeaux pour le festival d'automne. Pendant les vacances, la charge de travail dans les camps de travaux forcés est en fait plus importante. En 2008, avant le festival d'automne, les gâteaux de lune devaient être emballés dans des boîtes. Il y a sept ou huit types de gâteaux de lune. Chaque équipe emballait une ou deux sortes de gâteaux de lune sur une ligne de production. À la fin, une autre équipe assemblait divers gâteaux de lune dans une grande boîte de souvenir. Puisqu'il s'agit d'une ligne de production, personne ne peut arrêter pendant le déroulement. Les gardes et les collaboratrices ne cessent de pousser les travailleuses à aller plus rapidement, pour ne pas affecter les étapes subséquentes. Si une équipe est lente, elles crient après les travailleurs.

Dans les camps, certains produits de l'agriculture tels que des champignons sont également emballés dans des boîtes de cadeaux sur une ligne de production.

Avec l'information fournie dans le présent article, il est évident que les travaux forcés du camp de travaux forcés pour femmes de Beijing ne sont pas seulement systématiques, mais également impitoyables et cruels et visent principalement la persécution et la torture d'innocentes pratiquantes de Falun Gong. Tout ce qui est fait aux camps de travaux forcés est sournois et répréhensible.

Le système entier des camps de travaux forcés est illégal selon la Constitution chinoise, parce qu'il enfreint sévèrement les droits humains. La commercialisation de tels produits est sans aucun doute la plus grande tromperie pour un nombre important de consommateurs, qui ne connaissent pas la vérité. Cette persécution en place peut seulement être présente sous le régime du PCC. Cette information confirme la nature perverse du PCC.

Traduit de l’anglais au Canada.