(Minghui.org) J'ai pris plusieurs détours au cours de ma cultvation. Toutefois, grâce à ma croyance en Dafa, avec la protection du Maître, mon xinxing s'est progressivement élevé. Comme j'avais une meilleure compréhension de la Loi, j'ai finalement été capable de refuser complètement la persécution de la perversité.

Je suis passée par plusieurs incidents de persécution. Je ne pourrais jamais oublier le cinquième. Les scélérats ont confisqué mes documents d'informations sur Dafa et m’ont emmenée par la force directement de ma maison au centre de détention. Ils m'ont dit que je serais condamnée au moins à trois ans de prison. J’ai recherché à l'intérieur et cherché mes attachements, mais je n'ai pu en trouver aucun. Cependant, un jour, une phrase que je n'avais pas l'habitude d'utiliser m'est venue à l'esprit : « Tenir la divinité d'une main et l'humanité de l'autre. » À la suite à cette phrase, j'ai découvert une série d’attachements à la célébrité, au gain personnel, à la mentalité humaine et à l'ego. J'ai émis des pensées droites pour tenter de supprimer les attachements. J'ai senti qu'ils s'étaient affaiblis. Au centre de détention, je fus bientôt transférée dans une classe de lavage de cerveau. Plusieurs pratiquantes détenues et moi avons agi comme un seul corps en étudiant la Loi. Nous avons étudié la Loi, partagé des expériences et regardé en nous chaque jour. Bientôt, toutes les pratiquantes, sauf une, ont pu sortir du repaire de la perversité.

Les tribulations m'ont fait reconnaître profondément combien la vraie cultivation est importante. Après cet incident, j'ai regardé en moi chaque fois que je rencontrais des conflits.

Le 7 décembre 2010, j'ai été illégalement arrêtée parce que je clarifiais les faits sur le Falun Dafa aux gens. Lors de ma détention au centre de lavage de cerveau, j’ai maintenu un état d'esprit ferme et stable, et je n'ai pas coopéré avec les scélérats.

Tout en étant détenue, j'ai réalisé que je pourrais encore être persécutée en raison de deux grands attachements : des pensées irrationnelles et le désir de finir un travail. Ainsi, j'ai passé tout mon temps, sauf quand je mangeais ou dormais, pour émettre des pensées droites afin d'éliminer ces attachements.

D'abord, j’ai clarifié les faits sur le Falun Dafa et la persécution aux personnes qui ont trahi Dafa. J'ai réussi à convaincre une jeune femme, et puis elle m'a aidée quand je pratiquais les exercices durant la nuit. Elle m'a donné son numéro de téléphone de la maison et m'a demandé d'expliquer la vérité sur Dafa à son mari quand je sortirai. Une autre personne avait été empoisonnée trop profondément ; par conséquent, je ne pouvais pas la convaincre, car elle refusait d'écouter la vérité.

Les scélérats m’ont parlé cinq fois pour me « réformer » et me faire renoncer à la pratique de Falun Dafa. Durant les incidents de persécution antérieure, j'avais pris l'initiative de clarifier les faits aux malfaiteurs et ensuite je leur demandais de quitter le Parti communiste. Cette fois, cependant, je les ai laissés d’abord parler et j'ai attendu une opportunité pour aborder les faits. En conséquence, à la fin, j'ai eu la chance de parler plus.

Un fonctionnaire du Bureau 610 voulait me parler. Quand je suis entrée dans son bureau, il a dit : « Vous êtes ici pour une semaine. Parlons de comment vous vous sentez. » Je ne lui ai pas répondu tout de suite. Nous avions eu deux conversations avant celle-ci, où je m'étais dépêchée de lui parler de démissionner du parti, afin d'avoir une vie meilleure, mais il m'avait immédiatement arrêtée. Cette fois, j'ai attendu qu’il parle d'abord ; puis je lui ai demandé de ne pas m'arrêter quand je parle. Il a accepté et en effet, il ne m’a pas interrompue quand j'ai parlé. J’ai confirmé tout d'abord ma détermination à cultiver dans Dafa et ensuite j'ai parlé de la grandeur de Dafa. Il a écouté silencieusement. Les gardes de sécurité et plusieurs collaboratrices étaient également présents, et ils écoutaient aussi silencieusement. Lorsque j'ai commencé à parler de comment le régime communiste persécute les pratiquants de Dafa, cependant, il m'a arrêtée.

Il a dit : « Pourquoi n'écoutez-vous pas le gouvernement et ne cessez-vous pas de pratiquer ? Pourquoi voulez-vous lutter contre le gouvernement ? » Je n’ai pas argumenté avec lui et lui ai plutôt demandé : « Y a-t-il une loi en Chine qui déclare que pratiquer le Falun Dafa n'est pas autorisé ? Est-ce que la Constitution mentionne que la liberté de croyance n'est pas autorisée ? » Il était sans voix. J'ai continué : « Le Falun Dafa s'est propagé dans plus de 100 pays à travers le monde, mais il est persécuté en Chine. Cela semble-t-il normal ? » Les gens dans la salle avaient diverses réactions : certains étaient d'accord et certains ont semblé confondus.

Deux jours avant que je sorte du centre de lavage de cerveau, j'ai eu soudain une pensée : « Il n'est pas nécessaire que je sois ici. Je devrais sortir d'ici. » Deux jours plus tard, après 23 jours de détention, j'ai été libérée.

Traduit de l’anglais au Canada