Par Han Mei

(Minghui.org) (Suite de Comparer le Parti communiste chinois et le Parti nazi allemand (1ère Partie) – "Hitler est la loi" et "Le Parti est au dessus de la loi")

"Les communistes et les nazis sont l’un et l’autre des exécuteurs assoiffés de sang. Leurs plus grands accomplissements sont un monceau de cadavres. Leur histoire est un annuaire de l’annihilation humaine." -- Préface


La ville d’Auschwitz en Allemagne est à environ 300 km (186 miles) de Varsovie, capitale de la Pologne. À Auschwitz, durant la Seconde guerre mondiale, les Nazis ont construit un célèbre camp de concentration, le plus grand sur les plus de 1000 camps de concentration construits. Parce qu’ils ont été consacrés à un génocide racial, on se réfère aujourd’hui à Auschwitz et aux autres camps de concentration semblables, comme à des camps de la mort.


Durant le temps du régime nazi, lorsqu’elle a été emmenée pour la première fois à Auschwitz, la population juive a été soumise à un processus de sélection. Les hommes suffisamment forts pour les travaux épuisants étaient envoyés dans des camps de travail, et les autres dans des chambres à gaz. Au début, ceux qui étaient envoyés dans des chambres à gaz ont pensé qu’il s’agissait de salles de douches, mais ce sont des gaz toxiques qui sont tortis des pommes de douche.


De tous les crimes des Nazis, le plus terrifiant est le génocide des juifs.


Lors d’un discours prononcé au parlement allemand, le 30 janvier 1939, Hitler a parlé de « l’annihilation de la race juive en Europe, » en référence à une future guerre mondiale. Sous ses ordres, la machine à tuer a immédiatement commencé à opérer. Les premiers assassinats ont débuté juste après l’invasion de la Pologne par l’armée Allemande, le 1 septembre 1939. Lorsque l’armée allemande s’est déplacée en Union Soviétique, le taux de décès s’est accru.


Dans les procès de Nuremberg, l’ancien capitaine de l’Escadron de Protection, Otto Ohlendorf a déclaré qu’au cours de la première année de guerre, lui et ses subordonnés ont assassiné 90 000 hommes, femmes et enfants. Ils ont d’abord réuni tous les juifs sous prétexte de « transfert ». Puis, ils leur ont ordonné de remettre tous leurs biens de valeur et les ont emmenés au peloton d’exécution. Vieillards ou nourrissons, personne n’a été épargné.


Le 20 janvier 1942, les dirigeants Nazis ont convoqué une réunion pour engager la « Solution Finale » pour le problème juif, et les assassinats à grande échelle dans les chambres à gaz ont commencé.


Le 5 octobre 1942, la Gestapo (police secrète nazie) a assassiné prés de 4500 juifs à Dubno en Ukraine.


À partir de là, des groupes de juifs étaient régulièrement acheminés par bateau vers les camps d’extermination où la construction des chambres à gaz et les fours crématoires était terminée. Le camp ayant le taux de décès le plus élevé était Auschwitz. Lors de la Seconde Guerre mondiale, 2,5 millions de personnes y ont été assassinées par les nazis. Le nombre le plus important de personnes tuées en une journée était de 6000. Auschwitz était tout naturellement connue comme « l’usine de la mort. »


Hors d’Allemagne, des exterminations de juifs à large échelle se sont déroulées en Pologne, en Union Soviétique et autres pays occupés par les Nazis en Europe du sud-est et occidentale. Les juifs étaient assassinés localement, conduits dans des réserves de juifs, ou emmenés à des camps de la mort puis assassinés. Selon les statistiques, prés de 5,8 millions de juifs européens ont été tués par les nazis, soit prés des deux-tiers de la population juive d’alors en Europe.


En plus des juifs, des gitans, des noirs et des slovaques se trouvaient aussi sur la liste de mort des Nazis. Les gitans étaient en importance le second groupe ciblé et prés de 219 000 d’entre eux ont été assassinés lors de la seconde guerre mondiale.


L’expert britannique Nicholas Goodrick-Clarke a souligné justement dans son livre Les racines occultes du Nazisme : « Le plus grand accomplissement du Fascisme était un monceau de cadavres. Son histoire était un annuaire de l’annihilation humaine.» (*) Cette conclusion s’applique non seulement aux fascistes et aux nazis mais aussi aux régimes communistes. Des dirigeants communistes comme Vladimir Lénine, Joseph Staline, Mao Zedong, et Pol Pot ont chacun dirigé des assassinats de masses les uns après les autres.


Une des atrocités communistes les plus sanglantes était dirigée par Lénine : La Révolution Bolchévique


Après la "Révolution d’Octobre", l’Union Soviétique a rencontré de très graves problèmes économiques. Face à la difficulté, Lénine a initié des assassinats à grande échelle. Le dernier membre du Parti révolutionnaire socialiste restant, Isaac Steinberg, qui était Commissaire du peuple à la justice sous le gouvernement de Lénine a décrit la situation lors d’un rassemblement en février 1918, à la Commission du Peuple. : "Lénine a annoncé une ébauche de loi intitulée : ‘La grande terre natale du socialisme est en danger.’ Un des articles stipule d’exécuter immédiatement sans aucun procès, un grand groupe de contrevenants. Un des articles doit exécuter immédiatement, sans aucun procès (essai), un grand groupe de contrevenants. La portée des contrevenants était large, s'étendant d'espions, d’hommes d'affaires opportunistes, de voleurs, de voyous, d’avocats antirévolutionnaires à des agents allemands. (*)


Steinberg s’est opposé à la loi de Lénine parce qu’il pensait que les articles en son sein étaient trop sévères et mèneraient à un gouvernement dirigeant par la terreur. Steinberg écrivit : "Lénine était très en colère de mon objection. Il s’y est opposé sur la base des besoins judiciaires de la révolution. J’étais extrêmement en colère et me suis écrié : "Pourquoi alors avons-nous besoin de la Commission judiciaire du peuple ? Nous pourrions aussi bien l’appeler la Commission socialiste d’extermination des personnes et tuer tout le monde dans la société." Lénine a souri gaiment et a déclaré : "Bien…c’est exactement ce que nous devons faire…mais nous ne pouvons pas l’appeler ainsi." (Ref 1) (*)


Le régime soviétique monopolisant le commerce de la nourriture en Union Soviétique, les fermiers ne souhaitaient pas vendre leurs récoles à prix réduits, et un manque de nourriture dans les villes s’en est suivi. Lénine a ordonné aux escadrons armés dans les campagnes de confisquer les récoltes. À sa surprise, son ordre s’est heurté à la résistance des fermiers. Dans une certaine région, les fermiers ont pris les armes contre les Bolchéviques pour les empêcher de voler leurs récoltes. Rapidement, la résistance s’est étendue aux régions voisines et les Bolchéviques ont déployé des troupes pour la réprimer en utilisant la violence. Durant cette période, Lénine a émis un ordre secret aux dirigeants : « Camarades ! Nous devons réprimer sans pitié l’émeute des riches fermiers dans les cinq comtés. Nous agissons de la sorte dans l’intérêt de la révolution dans son ensemble parce que nous menons partout la ‘ lutte finale’ contre les riches fermiers, et devons créer un exemple. La méthode consiste à :


"1. Pendre tous ces riches fermiers notoirement célèbres, les gros chats et les suceurs de sang. Nous devons pendre au moins 100 personnes. (Montrez les après les avoir pendus, pour que les gens les voient.)
2. Publiez les noms de ceux qui ont été pendus.
3. Confisquez toutes leurs récoltes.

4. Désignez quelques personnes comme otages—Faites comme le télégramme d’hier vous l’indiquait. Nous devons le faire savoir à chacun dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Faites en sorte qu’ils soient effrayés et se disent entre eux que nous allons lyncher ces riches suceurs de sang et que nous lyncherons aussi les autres.

"Faîtes le immédiatement sitôt ce télégramme reçu." (Ref 2) (*)


Joseph Staline a non seulement adopté la stratégie meurtrière de Lénine, mais il l’a aussi étendue à un nouveau niveau.


Selon le chercheur Wang Kong, Qi Kefu, le Président du conseil de la sécurité nationale de l’Union Soviétique annonça au monde le 14 juillet 1991, que le nombre de soviétiques politiquement persécutés de 1920 à 1953 était de 4,5 millions, ce qui est largement sous-estimé. Le professeur statisticien soviétique De Ann Woerkege Ivanov a découvert que, dans le quart de siècle allant de 1928 à 1943, alors que Staline était à l’apogée de son pouvoir, le nombre de personnes politiquement persécutées et assassinées était compris entre 19,5 et 22 millions. Les statistiques publiées par Alexander Nikolaevich Yakovlev, ancien responsable du Parti communiste du Département de l’idéologie et de la propagande de l’Union soviétique (CPSU), montrent que le nombre total de personnes décédées alors que Staline était au pouvoir était d’environ 40 millions. Zbigniew Brzezinski, ancien Conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis et expert soviétique, a avancé le nombre de 50 millions. Les estimations de l’ancien professeur Kurganov de Moscou étaient de 66 millions. (Note 3).


Comparé au communisme soviétique, le communisme chinois a commencé par tuer des gens. La population dans les régions entourant la province de Jiangxi est passée de plus de 20 millions à environ 10 millions, du fait des assassinats perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC).


Peng Pai, de la province du Guangdong, pionnier du mouvement agraire chinois, s’est écrié : "Tuez tous les antirévolutionnaires et la noblesse locale. Que leur sang teigne de rouge le port de Honghai et les vêtements de chacun." Il a ordonné que chaque représentant tue 20 personnes. Plus de 10 000 personnes ont été assassinées lors d’une émeute dans l’agglomération de Haifeng, qu’il avait orchestrée. La scène la plus horrible était lorsque les gens ont commencé à manger le cœur et la chair de leurs victimes.


Juste après qu’il ait pris le pouvoir en 1951, le PCC a manié son couteau de boucher et commencé à diffuser agressivement sa Campagne pour réprimer les contre-révolutionnaires. Lorsque Mao Zedong a revu une proposition soumise le 30 avril 1951, il a donné pour instructions : " L’assassinat des antirévolutionnaires devrait suivre les lignes directrices de 0,1 pour cent dans la campagne et de moins de 0,1 pour cent dans les villes."Avec une population chinoise de près de 563 000 000 à l’époque, les directives de 0,1 de Mao ont eu pour conséquence la mort de 563 000 personnes.


La campagne de "réforme agraire ", dont le véritable but était d’annihiler la classe des propriétaires terriens a été menée avec une même agressivité et en même temps que la Campagne de répression des contre-révolutionnaires. Lors de la "réforme", les petites gens étaient autorisés à tuer les propriétaires terriens sans aucune raison, puisque le fait d’être un propriétaire terrien constituait en soi un crime. À cette époque, le pouvoir de tuer était entre les mains des directeurs de district. Ils pouvaient tuer qui ils voulaient, sans aucune raison ni procédure. Personne ne pouvait les arrêter. Si un directeur de district était impitoyable, les propriétaires terriens de cette région n’avaient vraiment pas de chance.


Selon des données publiées par le PCC lui-même, ils avaient tué plus de 2,4 millions " d’antirévolutionnaires " à la fin de 1952. En réalité, les anciens employés du gouvernement, professeurs et propriétaires terriens assassinés se montaient au moins à 5 millions.


La tuerie pendant la Révolution Culturelle est devenue un spectacle pour afficher le "caractère révolutionnaire". Sa barbarie était extrême. Par exemple, entre le 13 août et le 7 octobre 1967, des gardes locaux du canton de Dao, province du Hunan, ont perpétré un massacre pendant 66 jours impliquant 10 districts, 36 communes, 468 équipes, 2778 domiciles et 4519 personnes. Dans les 10 cantons, 9093 personnes ont été tuées. Parmi elles, 38 pour cent étaient des "propriétaires terriens, des riches, des anti-révolutionnaires et des mauvais garçons". Sur les 9093 morts, 44 pour cent étaient des enfants. Parmi les morts, le plus âgé avait 78 ans et le plus jeune, 10 ans. Au début de 1968, les radicaux Maoïstes ont déclaré qu’ils enquêtaient sur le " Parti révolutionnaire du peuple de Nouvelle Mongolie Intérieure", ce que les autorités ont, plus tard reconnu comme non-existant, et ont tué 350 000 personnes. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à un massacre dans la province de Guangxi en 1968 et tué 110 000 personnes.


Le PCC a débuté sa réforme économique après la Révolution Culturelle et les Chinois ne pensaient pas que le PCC massacrerait les innocents comme il l’avait fait jusque là. Mais lors du massacre de la Place Tienanmen, le 4 juin 1989, le PCC a utilisé ouvertement des balles expansives, interdites au niveau international, contre des étudiants et des citoyens patriotes et a aussi utilisé des chars pour écraser certains d’entre eux. Cet incident a créé un nouveau chapitre dans les records de meurtres du PCC.


Dix ans plus tard, Jiang Zemin a initié le meurtre à grande échelle de pratiquants de Falun Gong. Il a été rapporté qu’à la fin 2002, plus de 7000 pratiquants de Falun Gong avaient été torturés à mort dans les centres de détention, les camps de travaux forcés, les prisons et les hôpitaux psychiatriques.


L’Hôpital chinois et occidental pour patients victimes d’AVC de la province du Liaoning, situé au 49 route Xuesong, Sujiatun, agglomération de Shenyang, était renommé pour son traitement des AVC, mais personne n’aurait pu imaginer qu’il y avait un camp de concentration secret détenant 6000 pratiquants de Falun Gong, dans ses installations souterraines. Le camp extrayait les organes de pratiquants et les vendaient aux hôpitaux. Ces pratiquants, dont les organes étaient prélevés, étaient alors incinérés. Une femme a fait un pas en avant et déclaré que son mari était un des médecins qui avaient extrait des organes.


Les extractions d’organes de pratiquants de Falun Gong n’ont pas été limitées au camp de concentration de Sujiatun. Une équipe d’investigation indépendante, formée par David Kilgour, ancien secrétaire d’état (Asie-Pacifique) et l’avocat des droits de l’homme, David Matas a publié le 06 juillet, sur les allégations de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. Le rapport établissait qu’ après deux mois d’enquête et de collecte de témoignages, et après vérifications et re-vérifications de 18 catégories de témoignages, ils pouvaient conclure qu’ " il y a eu et qu’il continue à y avoir aujourd’hui, des saisies d’organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants."Le rapport stipule que le régime communiste a " mis à mort un nombre important mais inconnu de prisonniers de conscience du Falun Gong. Leurs organes vitaux, dont des cœurs, des reins, des foies et des cornées étaient prélevés pratiquement simultanément sans consentement pour être vendus à prix fort, parfois à des étrangers. " Lors d’une conférence, Matas s’est référé à l’acte de prélever des organes sur des pratiquants de Falun Gong en vie, comme à "un mal sans précédent sur cette planète. "


D’après les références qui précèdent, on peut voir que le PCC a tué aussi impitoyablement que les Nazis. La seule différence est que les victimes des Nazis étaient des « races inférieures », principalement des juifs, et que les victimes du Parti communiste sont des « ennemis du peuple » toujours changeants.


(à suivre)


Références:

1: Isaac Steinberg: In the Workshop of the Revolution. London, 1955 edition
2: Richard Pipes: The Unknown Lenin, New Heaven, 1996 edition
3: The Rise and Fall of the Soviet Union
4: Lenin and Red Horror: “A Poem about Hate”
[1: Dans l’atelier de la révolution
2: Le Lénine inconnu,
3: L’ascension et la chute de l’Union Soviétique
4: Lénine et l’horreur rouge : « Un poème sur la haine »]

(*) – Les citations avec un astérisque ont été traduites en Chinois pour l’article original, puis du chinois en anglais et en français pour cet article. Du fait de ressources limitées, nous sommes incapables de vérifier les citations originales avec une précision absolue.

Traduit de l'anglais en Europe