(Minghui.org) J'habite dans une petite ville côtière dans la péninsule de Jiaodong. En 1996, j'ai eu la chance qu'on me présente le Falun Dafa et de commencer la cultivation. À l'époque, je travaillais encore. Après avoir consulté ma famille, j'ai invité les compagnons de pratique chez moi pour étudier la Loi en groupe. Mon mari était responsable de la mise en place de l’équipement de lecture vidéo. Chaque week-end, nous sommes allés à la place de l’hôtel de ville pour promouvoir Dafa et faire les exercices en groupe. Mon mari et mon fils m'ont souvent accompagnée, et ils ont personnellement vu et senti l'émerveillement de Dafa. Pendant de nombreuses années, ils ont soutenu Dafa et aidé silencieusement les pratiquants. Ils ont également beaucoup bénéficié de Dafa.

Un jour, après que j'aie fini mon travail et sois rentrée à la maison, un camarade de classe de mon fils m'a appelée. « Votre fils s'est blessé à la jambe et il saigne abondamment », a-t-il dit. J’ai raccroché le téléphone et je me suis précipitée en bas. Le professeur d'éducation physique de mon fils a amené mon fils à mon immeuble sur une moto, et nous l’avons transporté d'urgence à l'hôpital ensemble. La jambe de mon fils saignait si abondamment que sa chaussure était imbibée de sang. J'ai appris qu'il avait perdu beaucoup de sang sur le terrain de basket. Le médecin a nettoyé sa blessure et dit que la blessure était si longue et si profonde qu'il faudrait au moins six points de suture. Pour réduire la douleur, l’anesthésie serait nécessaire, mais cela ralentirait la guérison. Étant donné que je venais seulement de commencer à pratiquer Dafa, j'étais incertaine dans mon esprit. Mon fils a résolument dit : « Je n’ai pas besoin d'anesthésie, il faut seulement recoudre. » Je n'avais pas d'autre choix que d’être accord avec sa décision. Depuis l'extérieur de la salle d'opération, je pouvais entendre ses cris, mais il a persisté dans la procédure ; tout son corps était couvert de sueur. Le médecin a prescrit des médicaments anti-inflammatoires et lui a dit de prendre le médicament en temps opportun et de revenir tous les trois jours pour un bilan.

Nous avons pris un taxi jusqu'à la maison. Mon fils a refusé de me laisser le porter à l'étage. Il s'est tenu aux barres et a sauté marche après marche jusque chez nous au septième étage. J'ai pris le médicament et lui ai demandé de le prendre. Il a secoué la tête et a dit : « Non, non, un pratiquant n’a pas besoin de médicament. » Je lui ai dit : « Quel genre de pratiquant es-tu ? Tu ne pratiques pas les exercices, ni n'étudies la Loi. » Il a dit en toute confiance : « Je suis une personne qui cultive le xinxing. » À ce moment-là, les enseignants et les parents de l'élève qui avait fait mal à mon fils, m'ont appelée successivement. Les enseignants ont promis de punir sévèrement l'élève et les parents ont promis de payer pour les médicaments. Cet élève jouait au basket-ball après l'école et a jeté une bouteille de coca par terre après l'avoir finie. Le verre cassé a percé un vaisseau sanguin de la jambe de mon fils. Mon fils m'a dit : « Maman, ne laisse pas l'école punir cet élève et ne laisse pas ses parents payer pour les médicaments. Il l'a fait sans intention. »

Le Maître a dit :

« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. » (Zhuan Falun)

Cet élève devait avoir très peur après cet incident. J'ai dit à mon fils : « Ta mère est une pratiquante. Je ne cause pas de problème aux autres. »

Le lendemain matin, j'ai vérifié la plaie de mon fils, et il y avait une enflure autour de la plaie. Je lui ai demandé de se reposer quelques jours avant de retourner à l'école, mais il a refusé. Il a pris le bus de l'école tous les jours et n'a pris aucun médicament. Six jours plus tard, sa blessure était guérie. Le médecin a dit que c'était un miracle qu'il ait guéri aussi bien.

Après que le régime communiste ait lancé la persécution contre le Falun Gong en 1999, je suis sortie pour valider Dafa et clarifier les faits. J'ai acheté, gravé et distribué des CD pour clarifier la vérité sur la pratique et la persécution. Lorsque j'ai acheté les CD vierges, mon vélo ne pouvait pas prendre une trop grande quantité. Cependant, si j'en achetais trop peu, je serais obligée de faire de fréquents voyages au magasin, ce qui est dangereux, car il y a des policiers en civil partout. Mon fils a dit de sa propre initiative : « Maman, laisse-moi acheter les CD pour toi à partir de maintenant. » Depuis, de temps en temps, il m'apporte un grand sac de CD. Il était très enthousiaste à l'idée de m'aider avec cela et ne se plaignait jamais, même dans la chaleur de l'été, alors que ses vêtements étaient tous trempés de sueur, pour porter le sac jusqu'à notre maison au septième étage. La nuit, je sortais pour distribuer des documents d'information, afficher et accrocher des banderoles afin de clarifier les faits sur Dafa. Mon mari et mon fils venaient souvent avec moi. Ils avaient l'avantage de la hauteur et pouvaient afficher dans des endroits plus élevés et plus visibles.

La Journée du Falun Dafa du 13 mai 2000, j'ai dit à mon mari et mon fils que j'irais à Beijing pour parler pour Dafa. Mon mari a réservé immédiatement un billet de train pour moi. Mon fils a vu ma résolution et m'a tapoté l'épaule, en disant : « Maman, je te soutiens. » La nuit, mon mari a organisé un véhicule pour amener un pratiquant et moi à la gare. Nous avons passé tous les points de contrôle. Mon mari a également acheté un billet de train pour le pratiquant à la station. Il est retourné à la maison seulement après nous avoir regardés monter à bord du train. J'ai été grandement encouragée par son soutien et ma résolution à valider Dafa est devenue encore plus ferme. Le 13 mai à midi, je suis arrivée sur la place Tiananmen et j'ai médité au centre de la place. Plus tard, le bureau de liaison locale à Beijing qui représentait ma ville natale m'a identifiée. Ils ont appelé mon mari et lui ont demandé : « Savez-vous que votre épouse est venue à Beijing ? » Mon mari a dit : « Bien sûr, je l’ai envoyée. » La police a dit impuissante : « En vertu de la situation actuelle, vous la soutenez encore ? » À mon retour, la police m’a détenue dans un centre de détention. Le chef de mon lieu de travail, les collègues et les policiers m’ont tous dit : « Ne vous préoccupez-vous pas de l'avenir de votre fils ? Les enfants des pratiquants de Falun Dafa ne peuvent pas être admis à une position officielle du gouvernement, ils ne peuvent pas aller à l'étranger et ne peuvent pas s'enrôler dans l'armée. » Après que je sois rentrée, j’en ai parlé à mon fils. Il a rit. Quand il est devenu sérieux, il m'a tapotée sur l'épaule et a dit : « Maman, tu marches sur ton propre chemin. Laisse les autres dire ce qu'ils veulent. » J'ai été vivement encouragée une fois de plus.

Après l'examen d'entrée à l’université, mon fils a été admis à l’université de diffusion et de télévision. Je n'étais pas contente. Le régime communiste pervers utilise la radiodiffusion et la télévision pour empoisonner le peuple. À cette époque, une célèbre université à l'étranger a recruté des étudiants en Chine pour la première fois. Mon fils était intéressé, et il a été admis après les examens écrits et oraux. Ainsi, il a quitté la Chine et est allé dans la célèbre université à l'étranger.

À cette époque, j'ai été forcée de quitter mon emploi. Toutes les économies de ma famille pouvaient seulement couvrir les frais de scolarité d'un an pour mon fils. Il devra couvrir les frais pour les quatre années suivantes des études de premier cycle et pour les deux années d'études supérieures en cherchant un emploi à temps partiel et en demandant une bourse d'études. Quand il était sur le point de commencer ses études de premier cycle, cependant, un professeur lui a dit qu'une entreprise cherchait des talents dans son domaine et payerait tous les frais et arrangerait un poste pour lui après qu'il ait obtenu son diplôme. Le respect de mon fils envers Dafa lui a apporté des bénédictions. Actuellement, il a fini ses études et a été embauché par une grande entreprise à l'étranger. Il a utilisé les principes de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance, comme sa devise.

Mon mari était vendeur dans une entreprise. Il est allé presque partout en Chine. Tous ses clients savaient que son épouse pratique le Falun Dafa. Il leur a dit qu'après que j'aie commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai obtenu une bonne santé et notre famille est devenue plus harmonieuse. Une fois, on lui a fait payer une amende et il a été détenu pendant 15 jours par le Bureau 610 local pour avoir envoyé des messages instantanés clarifiant les faits sur Dafa. Pendant plus de 10 ans, il a aidé des pratiquants d'innombrables fois. Malgré la grande distance, il se rendait aux camps de travail pour apporter des vêtements aux pratiquants détenus. Un soir, en apprenant qu'un pratiquant avait été arrêté, les pratiquants ont prévu de déménager les documents de clarification de la vérité de ce pratiquant dans un autre endroit, afin qu'ils ne soient pas confisqués par la police. Mon mari s’est porté volontaire pour conduire. Il était passé minuit quand il est revenu, mais il ne s'est pas plaint. Afin que les gens dans les régions rurales éloignées puissent comprendre les faits sur Dafa, les pratiquants et moi avons décidé d'y aller une fois par semaine en voiture. Si mon mari n'était pas en voyage d'affaires, il nous conduisait.

J'ai été emprisonnée et envoyée dans un camp de travail plusieurs fois pour ma croyance en Dafa, mais ma famille m’a toujours soutenue et croit fermement que Falun Dafa est bon.

En 2001, j'ai été détenue par le Bureau 610 local et illégalement condamnée à trois ans de travaux forcés. Après que j'aie été emmenée au camp de travail, j’ai fait une grève de la faim pendant un mois pour protester de la persécution. Par la suite, j'ai été libérée. Mon mari m'a accompagnée au Bureau 610 pour les condamner d'avoir pillé notre maison. Le chef du Bureau 610 était désireux de se débarrasser de nous, car il savait que ce qu'ils avaient fait était sans raison. Il a dit à mon mari : « Vous ne pouvez même pas contrôler votre épouse et vous l’avez même soutenue. Les partisans du Falun Dafa doivent également être arrêtés... » Avant qu’il puisse même finir, mon mari a répondu avec conviction : « Je la soutiens ! Falun Dafa est bon ! Elle continuera à pratiquer le Falun Dafa ! »

La compagnie de mon mari organise pour ses employés qu'ils aient un contrôle de santé chaque année. Parmi ses collègues, mon mari était le seul qui n'avait eu aucun problème de santé. Ses collègues l’admirent, car il a l’air jeune et a un corps sain, malgré qu'il soit dans la cinquantaine.

Traduit de l’anglais au Canada