(Minghui.org) Le 3 septembre 2012, on a appris que la pratiquante du Falun Gong Mme Yang Jie était dans un état critique suite à un bref emprisonnement dans le Centre de Détention de la ville de Yinchuan, Région Autonome de Ningxia. Le centre de détention a informé sa famille pour qu’elle vienne la récupérer. Depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, Mme Yang a enduré une persécution sévère et s’est retrouvée à plusieurs reprises à l’article de la mort.


Mari et femme sont arrêtés

Le 28 août 2012, les pratiquants de Yinchuan Mme Yang Jie; son mari, Zheng Yongxin et Chen Hua ont été illegallement arrêtés. Dans le Centre de Détention, ils ont été brutalisés et après seulement sept jours d’incarcération, Mme Yang qui à l’origine était en bonne santé, s’est retrouvée dans un état critique. De peur qu’elle ne meure en détention, les fonctionnaires du centre ont demandé à sa famille de venir la chercher. Quand ils sont arrivés, ils l’ont trouvée hagarde, elle avait des difficultés à respirer et ne pouvait pas marcher. Ce qu’elle a dû subir dans le centre de détention n’a pas été tiré au clair.


Mme Yang Jie est originaire de la ville de Zhongwei, Province de Ningxia. Elle travaillait pour une compagnie d’assurance. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, elle a fait l’expérience d’extraordinaires améliorations au niveau de sa santé physique et de sa personnalité. Entre 1999 et 2009, elle a passé la plupart de son temps dans le Camp de Travaux Forcés pour Femmes de Ningxia et dans la Prison pour Femmes de Ningxia. Elle a été violemment torturée et s’est retrouvée à plusieurs reprises à l’article de la mort. Durant cette période elle a perdu son emploi à deux reprises. En 2010, elle s’est mariée avec M. Zheng Yongxin, et le couple s’est installé dans un appartement emprunté à un parent. La police de la ville de Zhongwei a également harcelé ses parents. Après la dernière arrestation du couple, ils ont tous les deux été envoyés dans le Centre de Détention de Yinchuan.


Conditions de détention dans le Centre de Yinchuan

Depuis le 20 juillet 1999, des centaines de pratiquants ont été gravement persécutés dans le Centre de Détention de Yinchuan. Les gardiens ont recouru à des techniques de torture en tout genre, incluant le fait de ligoter les pratiquants, les suspendre pendant dix heures d’affilées, le banc du tigre, le gavage forcé, être menotté dans le dos pendant des périodes de temps prolongées, les chaînes aux pieds, etc. Plusieurs détenus criminels surveillaient chaque pratiquant, et chaque pratiquant avaient l’interdiction de faire les exercices, de parler ou de s’entre aider. A chaque fois que les pratiquants protestaient contre les mauvais traitements, les détenus les ligotaient avec une corde et les frappaient brutalement. Le travail des détenus consistait également à maintenir les pratiquants éveillés la nuit. Durant l’été, ils forçaient les pratiquants à utiliser des éventails pour rafraîchir les autres détenus de leur cellule. Si un pratiquant s’assoupissait, il était réveillé à coups de poings et coups de pieds.


On obligeait les pratiquants à assembler des briquets. Le quota était de 1 000 par jour, et ils n’étaient pas autorisés à dormir tant qu’il n’était pas atteint. Les pratiquants avaient normalement droits à trois heures de sommeil par jour, étaient obligés de s’asseoir dans des endroits restreints, toute autre activité était strictement prohibée. Il en résultait que leurs jambes et leurs hanches étaient gravement enflées, et le travail forcé prolongé faisait que leurs doigts étaient ensanglantés. Les gardiens divisaient le travail par groupe; si un pratiquant refusait individuellement de faire le travail forcé, les autres membres du groupe devaient travailler davantage pour compenser. Les gardiens utilisaient cette tactique pour se garantir des profits et s’assurer que les détenus criminels aient du ressentiment envers les pratiquants.

Traduit de l'anglais en Europe