Nom : Liu Yong (刘勇)

Sexe : masculin

Âge :41

Adresse : Handan, dans la province du Hebei

Profession : Handan Steel corporation, province du Hebei

Date de l’arrestation la plus récente : Juin 2001

Dernier lieu de détention : Hôpital psychiatrique Baoding

Ville : Baoding

Province : Hebei

Sévices subis : travaux forcés, injections forcés/drogues administrées, tortures, être hospitalisé dans une clinique psychiatrique

(Minghui.org) Pendant la persécution féroce que subisse les pratiquants de Falun Gong, par le Parti communistes chinois (PCC), de nombreux pratiquants, en bon état psychique, ont été étiquetté comme « malade mental » et ils ont été soumis à des tortures inconcevables. Ces tortures abusives ont résulté en d'énormes dommages. Le pratiquant Liu Yong de Handan, qui habite la province du Hebei, est une de ces nombreuses victimes. Il a été arrêté et emmené à l'hôpital psychiatrique de Baoding en juin de l'année 2001. Qualifié de « malade mental » , il a été détenu et il a vécu onze années de tortures inimaginables.

Monsieur Liu Yong a fait quatre fois le voyage à Pékin, pour faire appel afin d'obtenir le droit de pratiquer Falun Gong -- un droit tout à fait légal pour tout citoyen habitant la Chine. Et pourtant, le 26 novembre 1999, il a été arrêté et condamné à une peine de camp de travaux forcés par les fonctionnaires du PCC.

Au camp de travaux forcés de Handan, M. Liu a été soumis à des traitements de lavage de cerveau et à des tortures physiques. Sa mère a été fortement influencée par la propagande du PCC concernant le Falun Gong et suite à cette propagande, elle est devenue hostile vis à vis de cette pratique bienveillante. Peu de temps après qu'il soit rentré du camp de travaux forcés, sa mère a coopéré avec les fonctionnaires de la société de sidérurgie de Handan et elle a envoyé son fils à l'hôpital psychiatrique de Baoding, afin de le soumettre à un soi-disant « traitement » continu qui a duré onze années.

Quand M. Liu est arrivé à l'hôpital psychiatrique, les médecins lui ont administré des drogues sous injections qui endommagent le système nerveux central. Les médecins lui ont dit : « Même si nous savons très bien que vous n'êtes pas malade mentalement, nous sommes forcés, par les autorités, de faire ceci. » Alors, les médecins lui ont injecté une drogue inconnue qui a endommagé son système nerveux et qui devait provoquer un état de malade mental. Suite à cela, il a enduré d'énormes souffrances et il a failli mourir. Néanmoins, sa forte croyance en « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » lui a permis de survivre et de même de garder son esprit dans un bon état de santé.

Quand ils ont vu que l'état mental de M. Liu était normal et qu'ils ne pouvaient atteindre leur but malicieux, les fonctionnaires l'ont soumis aux travaux forcés. Suite à cela, M. Liu a essayé de s'évader à deux reprises, mais sans succès. Après sa deuxième tentative, on l'a fait descendre d'un bus et il a été complètement isolé de tout contact avec le monde extérieur. Il a été forcé de nettoyer le bâtiment, y compris les toilettes, mais il n'avait pas le droit de sortir. M. Liu respectait les règles qui font d'une personne une bonne personne, malgré les circonstances. Il a dit: « Où que je sois, je veux faire savoir aux gens que le Falun Dafa est bon. »

Comme ils avaient peur qu'il aille exposer les tortures auxquelles il avait été soumis au camp de travaux forcés, les fonctionnaires lui ont défendu d'utiliser un stylo ou du papier et d'écrire des lettres ou d'avoir accès à des communications téléphoniques. Sa famille et ses proches n'avaient pas le droit de le visiter, ni l'autorisation de le voir, même à distance. M. Lui a effectivement été isolé de tout contact avec le monde extérieur. Sa famille et ses amis ont téléphoné au bureau du médecin afin d'essayer de lui parler, mais il lui était défendu de recevoir des appels téléphoniques. M. Liu a été persécuté sous ces conditions pendant ces onze dernières années.

Les années entre trente et quarante-et-un ans devraient être les meilleures de la vie. Il est difficile d'imaginer comment cela doit être pour une personne en bonne santé comme M. Liu, qui est dans la fleur de sa jeunesse, à passer onze années dans un hôpital psychiatrique. Il souhaitait simplement d'être relâché et de pouvoir mener une vie normale. La condition requise, pour sa mise en liberté, par le médecin chez qui il était en traitement, était que quelqu'un de son unité de travail accepte de le reprendre. En réalité, les fonctionnaires de la Société Coopérative de Handan de sidérurgie ignoraient cette situation. En plus, la mère de M. Liu ne veut pas apprendre la vérité sur Falun Gong et en plus, elle ne s'est pas rendue compte du sérieux de la situation réelle et des conditions de vie de son fils. C'est ainsi qu'elle n'est pas disposée à secourir son fils. Comme elle est empoisonnée par les mensonges fabriqués et la propagande fabriquée du Falun Gong par le PCC, elle continue obstinément à penser que son fils souffre d'une maladie mentale et qu'il est « traité gentiment » par le gouvernement.

Pendant ces dernières années de persécution du Falun Gong, on estime qu'à l'Hôpital psychiatrique de Baoding, 24 pratiquants ont trouvé la mort ou ont été blessés suite à l'administration de drogues qui endommagent le cerveau.

La mère de M. Liu est toujours manipulée par les mensonges du PCC, et elle est même très reconnaissante sous la duperie du PCC pour le « traitement gentil. » Pendant cette persécution cruelle, combien davantage de Chinois ont été trompés par le PCC ? Combien de gens n'essaient même pas de secourir des membres de leur famille et leur connaissances qui sont torturés ? Combien de gens croient aux mensonges du PCC et ignorent les souffrances des membres de leur famille ? Comme cela est déplorable !

Traduit de l'anglais en Belgique