(Minghui.org) Le 17 novembre 2012, la pratiquante de Falun Gong, Mme Wu Congmei, a été jugée à la cour du canton de Huili dans la province du Sichuan. Au moment où deux policières la faisaient entrer dans la salle d'audience, elle a crié : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Son avocat a déclaré que les actions du juge présidant étaient illégales et a demandé qu'il soit retiré du procès. En conséquence, le procès a dû être ajourné à deux reprises.

Au cours du procès, le mari de Mme Wu et d'autres membres de sa famille n'ont pas eu l'autorisation d'être présents dans la salle d'audience. Les gens qui ont eu l'autorisation de s’asseoir dans la salle d'audience étaient des fonctionnaires du Bureau de la préservation de la stabilité locale, de la Division de la sécurité intérieure et du Bureau communautaire.

L'avocat de Mme Wu a fait remarquer au juge en chef qu'il avait violé les droits de Mme Wu en refusant la présence de son mari dans la salle d'audience. De plus, il n'a pas permis à l'avocat de réexaminer sa cause. En conséquence, on a demandé que le juge en chef soit retiré du procès. Le juge en chef Qiu Yun et deux autre juges ont dû annoncer l'ajournement. Ils ont demandé au président de la cour de prendre une décision à ce sujet. Toutefois, le président de la cour n'a tenu compte d'aucuns des faits et a refusé la demande de l'avocat. L'avocat a fait appel à la cour de nouveau et a demandé que le juge en chef soit retiré du procès. Le procès a été ajourné une deuxième fois, mais le président de la cour a continué à refuser l'appel.

Il était évident que le procès était illégal, les juges n'ont donc pas permis à la famille de Mme Wu de prendre place dans la salle d'audience.

Le ministère public a peur de montrer les preuves fabriquées

Selon des sources de l'interieur, aucune preuve n'a été présentée après que le procureur Wang Fangyun du parquet ait lu la déclaration solennelle. Quand l'avocat de Mme Wu a demandé à l'accusation de montrer toutes les preuves, incluant les éléments d'origine, les plaignants ont refusé d'en fournir aucune. L'avocat a dit que ceci violait sérieusement la loi et soupçonnait que les preuves avaient été fabriquées. Après plusieurs demandes de la part de l'avocat, l'accusation n'a montré que quelques photos de certains des biens de Mme Wu.

L'avocat a été capable d'argumenter clairement, en se basant sur la loi, que les croyances de Mme Wu dans le Falun Gong et le fait qu'elle distribue des documents de clarification de la vérité était légal. Il a conclu sa défense en disant : « C'est un crime de condamner une personne innocente comme une criminelle. » Il a demandé à la cour de libérer Mme Wu immédiatement.

La persécution de Mme Wu

Mme Wu Congmei a une soixantaine d'années. Vers 9 h le 29 mai 2012, Zhuang Mingqing et la police de la Division de la sécurité intérieure du canton de Huili sont entrés par effraction dans son domicile pendant qu'elle gardait son petit-fils de deux ans, Wang Zifa. Ils ont confisqué des livres de Dafa et des documents d'information sur le Falun Gong. Deux policiers l'ont ensuite arrêtée en lui couvrant la bouche avec leurs mains et en lui retenant les mains derrière le dos. Elle a été emmenée au poste de police. Mme Wu a commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Environ 40 jours plus tard, elle était émaciée.

Le bureau de la police de Huili a fabriqué des preuves et a conspiré avec la cour et le parquet pour la condamner à la prison. Le 3 juillet 2012, le Bureau de la police du canton de Huili a posté au domicile de Mme Wu la lettre d'arrestation émise par le parquet. Le 30 juillet 2012, le mari de Mme Wu a engagé un avocat de la défense de Pékin pour elle.

L'avocat est allé à la cour du canton de Huili pour réexaminer la cause de Mme Wu. Toutefois, le juge présidant, Qiu Yun a dit : « Le vice-président en charge de cette cause n'a pas donné son approbation pour que vous puissiez réexaminer sa cause. » L'avocat a répondu : « Vous violez sérieusement la loi. » Il a par la suite remis des plaintes au parquet du canton de Huili et a accusé la cour du canton de Huili de violer la loi et d'empêcher l'avocat de défendre sa cliente.

La veille du procès, le 16 novembre 2012, l'avocat a demandé aux fonctionnaires de la cour, pour une dernière fois, qu'on lui donne la cause de Mme Wu pour réexamen, mais en vain.

Les fonctionnaires de la cour du canton de Huili qui ont assisté au procès : Le président Yang Lupo, le vice-président Yang Zhirong, audience présidée par le juge Qiu Yun, et d'autres juges.

Personnes et organismes impliqués dans la persécution de Mme Wu :

Cour du canton de Huili :

Yang Lupo, président de la cour : +86-834-5623511, +86-13980282212

Yang Zhirong, vice-président de la cour : +86-834-5629400,

+86-13908152159

Chen Yongheng, vice-président de la cour : +86-834-5626852,

+86-13608147336

Qiu Yun, juge présidant les causes criminelles (en charge en particulier des condamnations des pratiquants de Falun Gong) : +86-834-5622562

Parquet du canton de Huili :

Liu Hebu, président : +86-834-5622136, +86-13981566131

Le Bureau de police du canton de Huili :

Li Ling, président : +86-834-5622026-2801, +86-18981551199,

+86-13908159888

Ma Yue, vice-président (en charge de la persécution des pratiquants) :

+86-834-5622026-2803, +86-18981552516

Centre de détention : +86-834-5680071

Xiang Dong, surintendant : +86-834-5680071, +86-18981552755

Chen Shunfang, tuteur : +86-834-5680071, +86-18981552650

Bureau de la préservation de la stabilité (Bureau 610) :

Zhang Yong, directeur : +86-834-5626417, +86-13795660110,

+86-13880282028

Lu Dengguo, directeur adjoint : +86-834-5626928, +86-13340976156

Chen Hongkang, membre du personnel : +86-834-5626928,

+86-13518421298

Traduit de l'anglais au Canada