(Minghui.org) Des responsables du système de la Sécurité publique du canton de Nong'an tentent de poursuivre en justice sept pratiquants de Falun Gong du canton de Nong'an, province du Jilin. Les pratiquants comprennent M. Liu Wei, M. Zhang Guozheng, M. Yang Hongbiao, M. Xiu Jixue, M. Chang Baojun, Mme Wang Yajuan et Mme Yang Wenjuan.

Les 2 et 3 novembre 2012, des agents du département de police du canton de Nong'an ont arrêté des pratiquants. Ils sont maintenant incarcérés au centre de détention du canton de Nong'an. La majorité d'entre eux ont été gravement torturés pendant l'interrogatoire.

Les avocats sont interdits de défendre leurs clients

Depuis mai 2013, de nombreux avocats se sont portés volontaires pour défendre ces pratiquants devant les tribunaux. Cependant, des responsables du centre de détention de Nong'an, du tribunal du canton et du Parquet ont interféré avec les avocats et tenté de les empêcher de défendre leurs clients.

En mai, lorsque l'avocat de M. Chang Baojun est allé au Parquet en demandant d'analyser son dossier, les responsables ont refusé, disant : « Il y a eu une réunion récemment et le Comité des affaires politiques et juridiques nous a donné l'instruction selon laquelle les avocats ne sont autorisés à s'impliquer dans aucun dossier lié au Falun Gong ».

En août 2013, les avocats de Mme Zhang Guozhen ont tenté de soumettre leurs documents au tribunal et ont demandé à analyser son dossier. Cependant, le juge Guo Qingxi, vice-président du tribunal du canton de Nong'an, a rejeté leurs documents et leurs demandes.

Le 2 septembre 2013 Li Qingguo, directeur du centre de détention du canton de Nong'an, a refusé d'autoriser l'avocat de Liu Wei à le rencontrer. Li qingguo a dit froidement : « Les visites sont autorisées pour tous, sauf pour les pratiquants du Falun Gong ». Lorsque l'avocat a questionné le fondement juridique de cette politique, Li Qingguo a répondu : « Nous n'avons pas besoin de respecter la loi en traitant le Falun Gong ». Ma Chi, directeur du Bureau 610, a plus tard été invité à « s'impliquer » et à interférer avec la visite.

Le 2 septembre, les avocats ont à nouveau tenté de soumettre leurs documents au juge Guo Qingxi, mais il leur a dit de soumettre à la place les documents au directeur du Bureau 610. Sun Yinsheng, président du tribunal, a dit aux avocats qu'ils n'étaient pas en mesure d'accepter des documents d'avocats de l'extérieur du faubourg, car ils respectaient la politique du Comité des affaires politiques et juridiques. Les avocats ont déclaré : « Le Comité des affaires politiques et juridiques ne fait pas partie du système judiciaire. Il n'y a aucun fondement juridique derrière le fait qu'un avocat soumette les documents au Comité et le comité ne devrait pas non plus interférer avec l'indépendance judiciaire. »

Le 3 septembre, les avocats de Mme Zhang ont tenté de soumettre leurs documents pour la troisième fois au juge Guo, mais sans succès. Les avocats ont dit : « Vous êtes le juge présidant, alors les documents devraient vous être soumis. » Le juge Guo a répondu : « En tant que juge président, je ne suis pas en mesure d'accepter vos documents. Vous devriez aller au Comité des affaires politiques et juridiques. » Les avocats ont répondu : « Les responsables du tribunal devraient obéir à la loi. Le Comité ne devrait pas interférer avec l'indépendance judiciaire. Nous n'irons pas au comité, mais vous pouvez y aller si vous avez besoin. » Le juge Guo a dit : « Avez-vous déjà été témoin d'indépendance judiciaire sous le régime communiste ? »

Lorsque la famille de Mme Zhang a demandé à quel moment le procès allait être tenu, le juge Guo a répondu en disant : « Pourquoi avez-vous engagé des avocats d'une province différente ? Et deux avocats ? Vous devriez demander aux responsables du tribunal de vous assigner un avocat. » Lorsque les avocats ont à nouveau questionné le juge Guo sur les raisons pour lesquelles il avait refusé d'accepter les documents, il a dit : « C'est ce que nous faisons dans la province du Jilin » et a poussé les avocats et la famille à sortir.

Pendant toute la procédure, les responsables du Comité des affaires politiques et juridiques du canton de Nong'an et du système de la Sécurité publique ont enfreint plusieurs lois.

Traduit de l'anglais au Canada