(Minghui.org) Le Département de la santé de la ville de Zhengzhou a publié une politique en septembre 2012 exigeant que chaque district rapporte des informations sur les patients souffrant de maladies mentales graves. Le département a également exigé que le nombre de cas ne soit pas inférieur à 0,2 % de la population, sans quoi les responsables de ce district seraient réprimandés. Ces informations ont déclenché une vague de colère publique. Par exemple, 12 patients seulement ont été enregistrés dans un district, mais le nombre devait être augmenté de 71 pour répondre au critère. Cette politique visiblement arbitraire exigeait qu'un certain nombre de gens soient classés « patients souffrant de maladie mentale » même s'ils étaient en bonne santé ! Cette politique venait du Ministère national de la santé. Était-il possible que les responsables d'autres régions fassent aussi la même chose ?

Ce nombre nous rappelle une autre politique décrite dans les Neuf commentaires sur le Parti communiste :

« Dans un document, Mao Tse Toung a stipulé : « Il y a encore beaucoup d’endroits où les gens sont intimidés et n’osent pas tuer les réactionnaires ouvertement et à grande échelle. » Au mois de février 1951, le PCC central a dit qu’à l’exception des provinces du Zhejiang et d’Anhui au sud, « les autres régions qui ne tuent pas assez, en particulier dans les grandes et moyennes villes, devaient continuer à tuer le plus possible et ne pas s’arrêter trop tôt ». Mao a même recommandé que dans les « régions rurales, pour tuer les réactionnaires il fallait tuer en moyenne plus d’1/1000e de la population […] dans les villes ça ne devait pas être autant ». La population de la Chine à l’époque atteignait environ 600 millions de personnes ; cet « ordre royal » de Mao a causé au moins 600 000 morts. Personne ne sait d’où provient ce ratio de 1/1000e. Peut-être que Mao a décidé tout simplement que ces 600 000 vies suffiraient pour faire régner la terreur au sein du peuple et en a donc donné l’ordre. »

« Que ces vies aient mérité la mort ou non, cela n’entrait pas dans les préoccupations du PCC. « Les règlements de la République populaire de Chine en matière de sanctions des réactionnaires » annoncés en 1951 stipulaient que même ceux qui « propageaient des rumeurs » pouvaient être « immédiatement exécutés ». »

Dans le passé, Le Parti communiste chinois assignait de nombreux quota, de l'Aile droite et des propriétaires aux relogements et avortements forcés. Cette frénésie a atteint son extrême au cours de la persécution du Falun Gong ces dernières années. Afin d'atteindre le quota élevé de pratiquants « transformés », les responsables torturent systématiquement les pratiquants, les soumettent au lavage de cerveau et extorquent de l'argent de leurs familles. Les gardes ont dit aux pratiquants qu'ils suivent les ordres venus d'en haut de les torturer. Ils leur ont également dit que leurs décès seraient enregistrés comme suicides.

Désigner de façon arbitraire des gens comme malades mentaux n'est pas une tactique nouvelle. De nombreuses personnes qui ont fait appel de leurs droits civiques ainsi que les personnes qui affirmaient des opinions différant de celles du régime, étaient détenus et maltraités dans des hôpitaux psychiatriques comme s'ils étaient des malades.

Pire encore, le Parti est responsable du fait que de nombreuses personnes souffrent désormais de troubles psychologiques en conséquence du lavage de cerveau et des mauvais traitements physiques aggravés. M. Wu Zhaobin, un pratiquant du canton de Cang, province du Hebei, après avoir été à Pékin en septembre 2001 faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong, a été détenu pendant deux mois par des responsables avant d'être envoyé au camp de travaux forcés de Shijiazhuang. Au cours de sa détention, il a été torturé par les gardes de nombreuses façons, dont les chocs de matraques électriques. À l'agonie et dans un acte désespéré d'échapper à davantage de torture, il a sauté d'une fenêtre du troisième étage et a failli mourir. Bien que M. Wu ait survécu aux longues tortures physiques et psychologiques, les mauvais traitements ont gravement nui à ce jeune homme qui était âgé de moins de 30 ans à l'époque et ont provoqué chez lui des troubles psychologiques.

Selon des rapports du site Minghui, le PCC a envoyé des milliers de pratiquants en parfaite bonne santé dans des hôpitaux psychiatriques et leur injectait de force des drogues nuisibles pour les nerfs. Mme Liu Zhimei, une étudiante douée de l'Université Tsinghua, a été soumise à d'énormes tortures en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Cela a fini par provoquer chez elle une dépression nerveuse.

Le Parti a beau changer d'un type de quota à un autre selon le groupe de population qui est visé, mais sa nature brutale reste la même et le Parti continuera de causer du tort aux gens tant qu'il gardera le contrôle sur le pays et le peuple.

Traduit de l'anglais en Belgique