(Minghui.org) Pour faire suite à l'esprit des événements de la Journée internationale des droits de l'homme la semaine dernière, un rassemblement public a eu lieu le 15 décembre à Manly, une zone populaire en bord de mer de la métropole de Sydney, avec des habitants ainsi que des touristes. Le thème du rassemblement : Mettre fin à la persécution du Falun Gong en Chine.

Mme la mairesse Jean Hay AM, conseillère municipale de Manly, s'est prononcée contre les violations des droits de l'homme en Chine lors du rassemblement, citant le manque de médias libres, d'universités indépendantes, de syndicats de travailleurs indépendants, de système de la loi indépendant et d'autres droits fondamentaux de l'homme en Chine. Elle a condamné le gouvernement chinois pour sa surveillance, ses menaces et ses arrestations des militants sociaux, des écrivains, des journalistes et des avocats des droits de l'homme.

Tout en faisant appel à la fin de la persécution du Falun Gong, des bouddhistes tibétains et d'autres groupes, elle a fait valoir que les droits de l'homme et le développement économique ne sont pas incompatibles l'un avec l'autre, car ils doivent avancer main dans la main.

Mme la mairesse Jean Hay AM, conseillère municipale de Manly, a prononcé un discours lors du rassemblement.

David Barr, un ancien membre de l'Assemblée législative de Nouvelle-Galles du Sud, a souligné que beaucoup plus doit être fait pour améliorer les droits de l'homme en Chine. Il a demandé au public de prêter attention à la situation des pratiquants de Falun Gong. Notant comment ces paisibles pratiquants adhèrent à des principes justes, il a déclaré qu'il est vraiment triste que le Parti communiste traite tout ce qui diffère du dogme communiste comme une menace.

M. Barr a appelé le gouvernement et le peuple australien à exercer une pression sur le Parti communiste chinois, en disant que trop peu avait été fait par la communauté internationale pour améliorer les droits de l'homme en Chine.

David Barr, ancien membre de l'Assemblée législative de Nouvelle-Galles du Sud, prononce un discours.

M. John Deller, porte-parole de l'Association de Falun Dafa en Australie, a fait remarquer que bien que la Chine ait remporté un siège de trois ans au Conseil des droits de l'ONU le mois dernier, le gouvernement chinois continue d'ignorer les droits de l'homme. La persécution du Falun Gong est le pire génocide, a-t-il affirmé. M. Deller a fait appel au public australien à aider pour faire cesser la persécution.

M. John Deller, porte-parole de l'Association de Falun Dafa, parle au rassemblement.

Les gens signent une pétition au rassemblement pour aider à stopper la persécution.

Beaucoup de gens s'arrêtent pour regarder le tableau d'information lors du rassemblement.

L'élan australien pour mettre fin au prélèvement forcé d'organes

Les gens signent la pétition, condamnant le prélèvement forcé d'organes

DAFOH a lancé un mouvement mondial contre le prélèvement d'organes en Chine plus tôt cette année. De juillet à novembre, près de 1,5 millions de personnes provenant de 50 pays ont signé la pétition. Dans le cadre de cet effort, la branche australienne de DAFOH a présenté auprès des Nations Unies une pétition de 27 000 signatures du public australien.

Special Broadcasting Service (SBS), l'un des cinq principaux réseaux d'accès libre en Australie, a interviewé Mme Sophia Bryskine, membre de DAFOH, lors d'un événement le jour de la Journée internationale des droits de l'homme la semaine dernière. Elle a fait remarquer que l'une des priorités de DAFOH était d'informer tous les médecins en Australie à propos de ce crime odieux contre l'humanité.

Comme un effort distinct, David Shoebridge, membre du Parlement de l'État de Nouvelle-Galles du Sud (NSW) a présenté plus de 170 000 signatures au Parlement de NSW en novembre pour soutenir un projet de loi qu'il a proposé en février dernier : Amendement au projet de loi 2013 sur les tissus humains à la Nouvelle-Galles du Sud (la traite des organes humains). Une fois adopté, le projet de loi deviendra un amendement à la loi pénale et le trafic illicite d'organes sera considéré comme un homicide involontaire coupable. L'accusé reconnu coupable pourra être condamné à un emprisonnement maximal de 25 ans.

DAFOH-Australie a également lancé la pétition appelant l'Université de Sydney à retirer le titre de « professeur honoraire » délivré à Huang Jiefu, l'ancien vice-ministre chinois de la Santé. Le Dr Albert Lin, porte-parole de DAFOH-Australie, a déclaré : « Il n'est pas acceptable d'émettre cet honneur à Huang Jiefu qui a supervisé le prélèvement d'organes pendant dix ans en tant que vice-ministre de la Santé. »

Mme Ouyang, un médecin de Pékin, a pris connaissance des prélèvements d'organes en Chine pendant un événement tenu par des pratiquants de Falun Gong à l'extérieur de la Mairie de Sydney la semaine dernière. Elle a dit qu'elle n'était effectivement pas surprise par la nouvelle des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant.

Elle a révélé : « Quand nous avons appris l'anatomie à l'école médicale, nous utilisions des cadavres humains réels. Une fois, le cadavre sur la table était encore chaud. J'ai lu un article chinois, qui soulignait que l'organe doit être prélevé sur des personnes vivantes, afin de maintenir un taux de réussite élevé pour la chirurgie de transplantation. Nous avons été formés à être cruels quand nous travaillions sur des cadavres. »

Article lié (en chinois) : http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/13/国际人权日-澳洲各界强烈呼吁反活摘(图)

Traduit de l'anglais au Canada