Nom : Qin Wei (秦尉)
Sexe : masculin
Âge : non communiqué
Adresse : Dortoirs du Collège de Bayi, district de Haidian, Pékin
Profession : ancien professeur d’art du secondaire
Date de la dernière arrestation : 26 novembre 2012
Dernier lieu de détention : poste de police du district de Haidian (
海淀派出所)
Ville : Pékin
sévices subis : électrochocs, travail forcé, lavage de cerveau, condamnation illégale, passages à tabac, emprisonnement, cellule d’isolement, torture, licenciement, contrainte physique, domicile fouillé, détention.

(Minghui.org) M. Qin Wei habite aux Dortoirs du Collège de Bayi dans le district de Haidian de Pékin. Il était auparavant professeur d’art au Collège de Bayi. Parce qu’il était pratiquant de Falun Gong, le comité de quartier et le poste de police du district de Haidian ont collaboré pour surveiller ses activités quotidiennes. La police l’a arrêté le 26 novembre 2012 pour la sixième fois, usant de l’excuse du « maintien de la stabilité sociale » pour le 18ème Congrès national du Peuple. Il a plus tard été condamné à deux ans et demi de travaux forcés.


M. Qin Wei est diplômé du Département de peinture décorative de l’Académie centrale des Beaux-Arts. C’est une personne honnête et gentille qui aide volontiers les autres. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, il a été capable d’abandonner son attachement à la célébrité et au gain personnel, résolvant correctement les conflits familiaux. Ses élèves, collègues et amis apprécient tous d’être en sa compagnie. Durant les 13 années de persécution du Falun Gong par le parti communiste chinois (PCC), M. Qin a été arrêté à de multiples reprises. En 2000, il avait été condamné à un an et demi de travail forcé dans le camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin, où il a été soumis à des passages à tabac sauvages et aux décharges de matraques électriques. En 2004, il a été condamné à cinq ans de prison à la prison de Qianjin à Pékin. Là, il a été violenté physiquement, soumis au lavage de cerveau et maintenu en cellule d’isolement. Il a été plus tard transféré à la prison de Chadian de Pékin, où la torture a continué. Quand il a été libéré, son travail l’a licencié. Il pouvait alors à peine gagner de quoi vivre en enseignant à des enfants comment peindre.


La femme de M. Qin voulait désespérément vivre une vie paisible. Cependant, du fait du 18ème Congrès national du Peuple, son mari a de nouveau été arrêté. Le 26 novembre 2012, deux élèves attendaient M. Qin pour qu’il commence son cours. Sa famille ne savait pas où il était et avait seulement remarqué des mégots de cigarettes sur le sol de sa chambre. (M. Qin avait cessé de fumer après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong.) Une semaine plus tard, le poste de police du district de Haidian a notifié son arrestation à sa femme et lui a demandé de se présenter au poste. On lui a seulement dit : « Votre mari a été arrêté », sans fournir aucuns détails.


L’arrestation de M. Qin et la fouille illégale de son domicile, ainsi que la restriction de sa liberté individuelle, violent l’Article 22, alinéa 5 de la loi, lequel prohibe explicitement « la privation ou la restriction de la liberté individuelle, la fouille illégale du corps d’une autre personne, de ses effets, résidence ou propriété ». Son arrestation viole également la Loi criminelle et constitue un crime de détention illégale. L’Article 9 de la loi d'intervention spécifie : « Pour continuer l’interrogatoire d’un suspect, la police doit immédiatement le notifier à la famille et à l’unité de travail du suspect. » En violation de la loi, le poste de police du district de Haidian n’a pas averti la famille de Qin après 24 heures de détention, comme requis. Ils ont également violé l’Article 64 de la Loi criminelle des Litiges, qui stipule : « Au moment de l’arrestation ou de la détention, la police doit produire un avis d’arrestation ou de détention. À moins que cela n’interfère avec une enquête ou avec des circonstances qui rendent la notification à la famille impossible, la police doit, dans les 24 heures de l’arrestation ou de la détention, informer la famille ou l’unité de travail de l’arrêté ou du détenu de la raison et de l’endroit de détention. »

La mère de M. Qin, âgée de 78 ans, souffre d’une maladie cardiaque et compte sur lui pour l’emmener chez le médecin. Elle est actuellement seule sans surveillance. La femme de M. Qin est très occupée avec son travail et est actuellement sous un stress énorme.

Traduit de l'anglais en Europe