(Minghui.org) Le matin du 18 avril 2013, le pratiquant de Falun Gong, M. Nie Guangfeng, a été illégalement jugé par le tribunal du district de Zhabei à Shanghai. Après de nombreuses suspensions pendant le procès de deux heures, l’avocat de l'accusé a été renvoyé de la cour sans raison apparente, et le procès s'est terminé rapidement sans la présence de l'avocat de l'accusé.

L’avocat a souligné que le procès était illégal et il a refusé de signer le document de la cour que le juge voulait lui faire signer. Un huissier de justice a ensuite bloqué l’avocat, lui a tiré la main et l'a tenue sous son aisselle, saisissant la sangle de son sac et ne la lâchant pas. La famille est arrivée, s'est placée entre eux et a dit : « C'est notre avocat. Il ne faut pas le traiter de cette façon. » Quand la famille a fait remarquer que ce qu'ils faisaient était illégal, le juge Wen Gong et le procureur du district Wang Lin ont tous les deux dit : « Allez-y et faites appel. »

M. Nie Guengfeng, 62 ans, de Shanghai est un diplômé universitaire et est sourd d'une oreille. Il a été arrêté par la police du poste de police de Daning dans le district de Zhabei autour 13 h le 8 septembre 2012 pendant qu'il distribuait des documents d'information sur le Falun Gong. Son domicile a été fouillé. Les responsables de la fouille, tels qu'ils apparaissent sur le mandat de perquisition, étaient Shen Ming et Huang Moulei. Dans l'après-midi du 10 septembre, l’épouse de M. Nie est allée demander sa libération au département de police de Zhabei, mais la police a nié tout. Ils ont nié avoir arrêté M. Nie et ils ont même nié l'existence des deux policiers, Shen Ming et Huang Moulei.

La famille n'a pas pu obtenir aucune information et a continué à aller au poste de police et au département de police du district de Zhabei pour chercher les informations, mais personne n'a répondu. Le papier de détention stipulait que la détention était pour une période de trente jours. Lorsque les 30 jours ont passé, la famille est allée au poste de police et on leur a dit d'aller à la Division de la sécurité intérieure. Ils sont ensuite allés à la Division de la sécurité intérieure. Personne ne les a reçus, donc la famille a continué de faire des appels téléphoniques. Enfin un homme a répondu et leur a dit que c'était la Division de la sécurité intérieure qui était responsable. Ils sont allés à la Division de la sécurité intérieure, mais encore personne ne les a reçus. Quand ils sont allés à la Commission du voisinage, on leur a dit que deux policiers étaient arrivés quelques jours avant. Ils ont sorti un morceau de papier et l’ont mis sur la porte, en ont pris une photo et sont partis.

Pour faire respecter les droits civils de M. Nie, la famille a engagé un avocat loyal de Pékin. Durant la période de participation de l'avocat, le juge de la cour du district de Zhabei l’a appelé à plusieurs reprises pour lui demander de ne pas discuter la nature du cas.

Après avoir attendu pendant sept mois, le tribunal du district de Zhabei a subitement avisé l’avocat que le procès serait fixé au 18 avril. Le procès a eu lieu dans une petite pièce qui pouvait contenir seulement huit personnes. Quatre sièges étaient occupés lorsque la famille est arrivée là. Seuls quatre membres de la famille ont pu assister à l'audience.

Le procès était absurde. Le juge Wen Gong a fait tout ce qu'il a pu pour empêcher l’avocat de s'exprimer et pour empêcher l’avocat d'argumenter sur la nature du Falun Gong. L’avocat a indiqué qu'il n'était ni un membre du Parti communiste, ni un pratiquant de Falun Gong, mais seulement un tiers qui avait légalement défendu M. Nie. Le juge l'a plus tard arrêté chaque fois qu'il commençait à parler, ce qui a conduit à des suspensions de la cour.

Pendant les suspensions, le juge a fait pression sur l’avocat pour l'empêcher de parler de la nature du Falun Gong. Il a sans cesse appelé ses supérieurs pour obtenir des instructions. Quelques temps plus tard, le juge a renvoyé l’avocat disant qu'il dérangeait la cour. Un membre de la famille qui avait fait des commentaires a été également chassé. Le procureur a dit ouvertement à M. Nie dans la cour : « Nous serons indulgents avec vous tant que vous admettez la culpabilité. » Le procès s'est terminé rapidement sans la présence de l’avocat de l'accusé et avec la protestation de la famille.

Ci-dessous, les personnes qui soi-disant soutiennent la loi dans une métropole comme Shanghai. Ils revêtent un habit aux couleurs de la civilisation et agitent un drapeau de justice, mais en fait ils violent les droits de l'homme et entravent la justice. Il s'agit de la véritable nature de la cour du régime communiste chinois.

Tribunal du district de Zhabei

Adresse : 3009, rue Gonghexin, Shanghai, 200072, Tél : 021-36034666

Juge : Gong Wen

Bureau du procureur du district de Zhabei

606 rue Tianmuzhong, Shanghai, 200070, Tél. : 33034520

Procureur : Wang Ling

Poste de police du district de Zhabei

Adresse : 199, rue Datong

Standard : 33034510 pour passer à l'escadron de la sécurité nationale

Poste de police de Daning

Adresse : 200, rue Pengjiang, Tél. : 56650418

Policier Shenming : Tél. : 22041315

Centre de détention de Zhabei

Adresse : 900, rue Lingshi, Tél. : 56953090

Traduit de l’anglais au Canada