Nom : Li Huixi (李惠希)

Sexe : masculin

Âge : 47 ans

Adresse : village de Houyi, faubourg de Hou, Ville de Shouguang, province du Shandong

Profession : menuisier

Date de décès : 12 mars 2000

Date de l'arrestation la plus récente : 12 mars 2000

Dernier lieu de détention : gouvernement municipal de Hou

Ville : Shouguang

Province : Shandong

Persécution endurée : Passages à tabac, contrainte physique, détention

(Minghui.org) M. Li Huixi était un pratiquant de Falun Gong du village de Houyi, faubourg de Hou, ville de Shouguang, province du Shandong. Il a été arrêté pour avoir fait appel du droit de pratiquer le Falun Gong. Le soir du 12 mars 2000, des agents du département de police de Shouguang l'ont renvoyé dans la ville de Hou. Il a été battu à mort le soir même. Il est mort à l'âge de 47 ans et a laissé derrière lui ses parents et une sœur retardée mentale sans ressources financières. Leur vie est devenue trop difficile à entretenir et ils sont également morts par la suite.

M. Li avait une mauvaise santé et depuis son enfance avait souvent été malade. Il ne s'était jamais marié et il vivait dans un grand dénuement avec ses parents et sa sœur retardée mentale. Ils arrivaient tout juste à vivre sur ce qu'il gagnait comme menuisier. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, ses maladies ont disparu et il était de bonne humeur.

Comme d'autres pratiquants, il a été très triste lorsque le Parti communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999. Le 12 mars 2000, après avoir terminé son travail, il est parti à Pékin faire appel.

Des officiers et des agents envoyés par la municipalité de Hou l'ont intercepté alors qu'il était en route pour Pékin. Il a été arrêté et battu. Il a été ramené dans la municipalité de Hou et incarcéré dans un garage avec plusieurs autres pratiquants. Les officiers et les agents ont tiré les pratiquants dehors l'un après l'autre et les ont battus. Sous les ordres et avec l'assentiment de Wang Senpeng et Yuan Xunbin, secrétaires de la ville, Mou Mingsheng, Zhang Shengjun, Song Jianxun et une dizaine d'autres personnes ont battu les pratiquants avec des matraques et des balais.

Les pratiquants ont de nouveau été battu pendant la nuit. Mou Mingsheng portait des chaussures avec des talons métalliques et il marchait sans arrêt sur la partie intérieure des cuisses des pratiquants. Pendant qu'ils le battaient brutalement, ils ont demandé à M. Li s'il allait continuer de pratiquer. M. Li a répondu : « Oui. » Ensuite, ils lui ont demandé si le Falun Gong est bon. M. Li a encore répondu : « Oui. » Ils lui ont donné l'ordre de proférer des jurons contre son maître. M. Li a dit : « Non. »

M. Li a été traîné jusqu'au garage après minuit. Bien qu'il ait été battu jusqu'à ce qu'il soit sur le point de tomber dans le coma, il a été attaché à une chaise de torture en fer. Environ 30 minutes plus tard, quelqu'un l'a entendu dire : « Je suis en train de mourir. J'ai trop chaud. C'est trop serré, détachez-moi vite ! » Puis il s'est tu.

Quelqu'un l'a appelé par son nom vers 1 h du matin. À nouveau, il n'a pas répondu.

Quand ils se sont aperçus que M. Li était mort, ils sont allés au complexe résidentiel familial des autorités et ils ont réveillé Wang Senpeng et Yuan Xunbin. Wang Senpeng et Yuan Xunbin ont décidé de porter le corps dans la cour arrière des autorités. Quand la famille de M. Li est venue apporter des vêtements pour lui, des agents de la municipalité les ont arrêtés devant la porte et leur ont appris que M. Li était mort d'une crise cardiaque. Dans l'après-midi, un membre de sa famille a trouvé un moyen de voir le corps. En retirant le linge qui recouvrait le corps de M. Li, il a vu du sang sur la tempe. Les gardiens l'ont stoppé immédiatement et l'ont menacé, lui donnant l'ordre de ne pas en parler.

La famille de M. Li a revu le corps au service de crémation Daotian. Avant l'arrivée de la famille, la municipalité avait ordonné qu'un service cosmétique nettoie le corps et lui mette des vêtements propres. Une vitre recouvrait le corps et des fleurs étaient placées autour de la vitre. Ils ont menacé la famille et leur ont donné 45 000 yuan en échange pour qu'ils ne fassent pas appel et ne mentionnent à personne ce qu'il s'était passé.

Traduit de l'anglais en France