(Minghui.org) Les autorités du PCC utilisent des excuses plutôt absureds pour arrêter les pratiquants de Falun Gong et les condamner à des peines dans des camps de travail ou des prisonns. C'est parce qu'il n'existe aucun fondement légal à la persécution du Falun Gong. Le parti doit donc pousser l'absurdité bien au-delà des limites de la raison dans ses tentatives mal intentionnées de « légitimer » la persécution.

Avoir un « teint rosé » devient un prétexte pour le harcèlement

Depuis que la persécution du Falun Gong a commencé il y a plus de dix ans, Mme Tang Mingbi, âgée de 66 ans, a été arrêtée plusieurs fois par le PCC. Elle a rarement été en paix alors qu'elle se trouvait chez elle dans le district de Hechuan, ville de Chongqing. La police locale et les responsables de la sécurité nationale viennent souvent la harceler jusque tard dans la nuit, frappant à sa porte à 23 h, minuit voire 2 ou 3 h du matin.

Pourquoi font-ils cela ?

Les autorités du PCC ont vu qu'elle avait un teint rosé respirant la bonne santé, ils ont donc conclu qu'elle devait être une pratiquante de Falun Gong. C'est une raison suffisante pour qu'ils viennent la harceler souvent.

« Rendre visite à des amis » devient un prétexte pour la détention

Le 10 septembre 2012, une arrestation d'une violence choquante a eu lieu dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang.

Les autorités de Jiamusi ont déployé des dizaines de policiers. Ils étaient en civil et n'utilisaient pas de véhicules de police. Ils ont arrêté 15 personnes sans mandat, dont la pratiquante de Falun Gong Mme Xiang Xiaobo.

Le 10 octobre 2013, Mme Xiang et six autres pratiquantes de Falun Gong ont été envoyées au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Heilongjiang.

La condamnation de Mme Xiang stipule que son crime a été de « rendre visite à des amis ». Sa famille a demandé : « Nous ne comprenons pas quel crime elle a commis. Sur le verdict, il est écrit « rendre visite à des amis ». Comment rendre visite à des amis peut être un crime ? »

Prendre soin d'une personne malade mentale est appelé « détention illégale »

En 1997, une fille de 17 ans nommée Liu Zhimei a été admise à l'Université de Tsinghua. Elle a été condamnée à 12 ans de prison et persécutée dans la prison pour femmes de la province du Shandong, en raison de sa pratique du Falun Gong. Mme Liu vient du village de Sanqing, faubourg de Tuanwang, ville de Laiyang, province du Shandong.

En novembre 2008, Liu Zhimei a reçu une injection de poison mortel quelques jours avant d'être libérée.

Deux jours après sa libération, la drogue a commencé à faire effet. Elle est devenue mentalement confuse. Elle ne pouvait pas prendre soin d'elle-même, elle disait des bêtises et fracassait des choses. Parfois, elle quittait la maison sans aucun vêtement et mouillait son lit. Elle s'allongeait et dormait sur le sol à tout moment.

Les pratiquants locaux ont loué une maison pour s'occuper de Liu Zhimei. Plusieurs femmes se sont relayées pour rester avec elle, lui lire des livres du Falun Gong et converser avec elle.

Un jour, Liu Zhimei a uriné plusieurs fois dans son lit mais elles ont enduré la situation et ont dormi dans le même lit avec elle. Une pratiquante âgée d'environ soixante-dix ans lui a donné son bain encore et encore comme une mère. Elle a aussi nettoyé les vêtements et la literie de Mme Liu. Elle a ramassé la vaisselle cassée que Mme Liu a brisée à plusieurs reprises. Parfois, Liu Zhimei la frappait et l'égratignait mais elle ne s'est jamais plainte. Elle a continué de venir aider Liu Zhimei après avoir pris soin de sa propre famille.

Liu Zhimei est devenue de plus en plus calme. Les intervalles entre ses crises de comportement étrange sont devenus de plus en plus longs.

Juste au moment où elle avait l'espoir de se rétablir, le 16 avril 2010, des agents du département de police de Laiyang ont soudain fait irruption dans la maison. Ils ont arrêté Liu Zhimei et quatre pratiquantes de Falun Gong qui l'aidaient. Ma Shuguang, le chef de l'équipe de la sécurité nationale de Laiyang, a déclaré que leur crime était de s'occuper de Liu Zhimei dans une maison qu’elles louaient et les a accusées de la détenir illégalement.

La gentillesse démontrée par ces pratiquantes de Falun Gong n'est-elle pas une chose rare et extraordinaire ? Comment prendre soin d'une personne dans l'état de Liu Zhimei peut-il être appelé « détention illégale » et ensuite utilisé comme excuse pour que les autorités les punissent ? N’est-ce pas absurde ?

Les prétendus crimes continuent de changer

À 14 h le 2 mai 2013, sous l'instigation du Comité des affaires politiques et judiciaires et du Bureau 610, la police de Qingdao a envoyé 70 policiers en civil pour encercler le domicile du pratiquant de Falun Gong Yang Naijian dans le village de Chunugu.

La police a arrêté Yang Naijian, sa famille, ses proches et ses amis. La pratiquante de Falun Gong Cui Luning était l'une d'entre eux. L'excuse pour les arrestations était « un rassemblement du Falun Gong ».

Le 8 mai, le mari de Cui Luning et son frère se sont rendus au poste de police de Xingchenglu pour demander pourquoi Cui Luning avait été arrêtée et pour la voir. Sur le certificat de détention criminelle qui leur a été donné, il était mentionné que le crime était d'avoir « utilisé des sectes pour perturber l'application de la loi ». (Ndlr : Cette accusation est souvent utilisée à tort dans le but d'emprisonner et de persécuter les pratiquants de Falun Gong. Mais le Falun Gong n'est pas une secte et n'est pas non plus reconnu comme étant une secte dans la liste officielle des sectes en Chine. Néanmoins, la loi est souvent citée dans les cas du Falun Gong. Tel est l'état de l'application de la loi en Chine communiste aujourd'hui.)

Le 22 mai, le mari de Cui Luning et un avocat nommé Tang sont allés voir l'équipe de sécurité nationale. Un policier appelé Sun leur a dit : « L'accusation portée contre eux a changé. C'est maintenant « crimes contre la sécurité nationale. »

Pourquoi les pratiquants de Falun Gong ne peuvent-ils pas parler ensemble ? Atteinte à la sécurité nationale ? Cela n'a aucun sens ! Ils n'ont aucune arme. Ils sont de simples citoyens qui suivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance, le principe central du Falun Gong. Utiliser une inculpation aussi extrême pour monter les inculper est clairement une fabrication.

Les secrets d'état sont-ils si faciles à divulguer ?

Le 15 avril 2012, la branche du poste de police de Binhe et le département de police du canton de Shenhe ont arrêté le pratiquant du Falun Gong Zhai Hui, un chercheur dans le domaine de l'alimentation. La raison donnée pour l'arrestation était « soupçonné d'avoir installé des antennes paraboliques pour regarder la télévision afin de divulguer des secrets d'état ».

La fille de Zhai Hui, une étudiante de deuxième année de lycée, les a questionné sur place : « Pensez-vous que les secrets d'état soient si faciles à divulguer ? Nous, des personnes ordinaires, regardons la télévision par satellite et divulguons des secrets d'état ? Les antennes paraboliques ne sont-elle pas produites dans ce pays ? Les gens dans le monde peuvent écouter la radio et regarder la télévision. Pourquoi nous, les Chinois, ne pouvons-nous pas faire cela ? »

Donc, ce sont quelques exemples qui illustrent jusqu'où les autorités du PCC iront dans leurs efforts pour anéantir le Falun Gong. Nous disons dans le monde occidental que « l'on récolte ce que l'on sème ». Imaginez ce qui attend ces représentants corrompus du PCC qui persécutent arbitrairement des gens simplement pour leurs croyances.

Traduit de l'anglais au Canada