(Minghui.org) « Liu Yong n'a aucune maladie mentale », a déclaré le personnel médical à l'Hôpital n°6 de Baoding, un établissement psychiatrique dans la province du Hebei, en Chine. C'était l'opinion qu'ils ont exprimée dans une tentative de rectifier l'incarcération injuste de Liu Yong, pratiquant de Falun Gong, après l'avoir observé pendant 12 ans.

« Il a toujours été en très bonne santé. Il pratique la méditation et les exercices au quotidien et il aide les autres patients. Sa nature bienveillante est reconnue par tout le personnel de l'hôpital. »


M. Liu a finalement été libéré le 13
juillet 2013.

Liu Yong incarcéré pour sa croyance


M. Liu a été détenu et persécuté dans une institution psychiatrique pendant 12 ans pour sa croyance dans la pratique spirituelle
du Falun Dafa et de ses trois grands principes : Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Depuis que le régime communiste en Chine a commencé à persécuter le Falun Dafa en 1999, des dizaines de milliers de pratiquants ont été étiquetés de « psychotiques » ou de « malades mentaux » et transportés dans des hôpitaux psychiatriques où ils ont été soumis à l'administration forcée de substances toxiques qui endommagent le système nerveux central (SNC). Ce processus est utilisé pour endommager délibérément le système nerveux central, les rendant effectivement « psychotiques ».

M. Liu, maintenant âgé de 42 ans, travaillait à la fabrique Handan Iron and Steel Works. En juin 2001, sa mère a été trompée par la propagande du Parti communiste qui diffamait le Falun Dafa. Elle a coopéré avec le lieu de travail de son fils pour l'envoyer à l'hôpital psychiatrique de Baoding. Il a été incarcéré dans cet enfer vivant pendant 12 longues années tout simplement parce qu'il a refusé de renoncer à sa croyance.

« Nous savons que tu n'es pas un malade mental. Nous sommes forcés de faire cela. »


À l'arrivée de M. Liu à l'hôpital psychiatrique, le personnel médical
lui a administré divers médicaments non identifiés afin d'endommager son système nerveux central.

Ils lui avouaient : « Nous savons que tu n'es pas un malade mental. Nous sommes obligés de te faire ça. Nous devons le faire. »


L'hôpital
a injecté à M. Liu des médicaments supplémentaires qui lui causaient une douleur extrême et qui l'ont presque tué.

M. Liu a tenté en vain de s'échapper à deux reprises. La deuxième fois, il a été capturé dans un bus. Par la suite, il a été confiné dans sa chambre et n'avait même plus le droit de mettre le pied dans le couloir.

Reconnaissant que M. Liu n'était pas du tout malade mentalement, l'hôpital lui a assigné des tâches quotidiennes. On lui a ordonné de nettoyer l'intérieur du bâtiment, y compris les toilettes. Il se conduisait conformément aux principes du Falun Dafa, en disant : « Je vais montrer aux gens que le Falun Dafa est bon, peu importe où je suis. »

Le personnel de l'hôpital a commencé à s'inquiéter que leur traitement de M. Liu puisse être exposé, de sorte qu'ils ne lui ont permis d'écrire ou de téléphoner à personne. Il a été privé de tous les droits de visite de ses parents et amis, et il a été totalement isolé du monde extérieur. Les parents et amis qui se souciaient de lui l'appelaient, mais l'hôpital ne lui permettait jamais de parler au téléphone.

On ne peut imaginer comment un jeune homme sain a pu vivre dans cet endroit sombre pendant 12 ans, une si longue période de détention. Pourtant, le régime communiste a échoué dans ses tentatives de le rendre « psychotique ». Il n'a jamais montré des symptômes de psychose et il a survécu en maintenant fermement sa croyance dans le Falun Dafa.

La mère et le lieu de travail de M. Liu trompés par la propagande communiste


La mère de M. Liu a été trompé
e par les mensonges du régime communiste sur le Falun Dafa. Elle croyait que son fils était « psychotique » et que les responsables gouvernementaux le traitaient avec gentillesse. M. Liu souhaitait ardemment sortir de l'hôpital psychiatrique depuis 12 ans, mais sa mère ne l'a jamais aidé.

Pendant son incarcération, les pratiquants de Falun Dafa locaux et de l'étranger ont fait des efforts continus pour le sauver, par téléphone et par écrit aux ministères et personnes concernées, pour les convaincre de cesser leurs méfaits en aidant le Parti communiste à persécuter de bonnes personnes.

Douze ans plus tard, des membres du personnel médical de l'hôpital psychiatrique de Baoding ont appris l'histoire véritable du Falun Dafa et ont été témoins de la grâce de la pratique à travers M. Liu. Ils ont réalisé leur grave erreur, et ont choisi de laver son honneur : « Liu Yong n'a aucune maladie mentale ! » Ils ont alors pris la décision équitable de renvoyer M. Liu chez lui.

Malheureusement, le personnel de la fabrique Handan Iron and Steel Works où M. Liu avait travaillé entretenait une attitude hostile envers le Falun Dafa et refusait d'entendre la vérité. Le médecin en chef à l'hôpital psychiatrique de Baoding a demandé à l'employeur de M. Liu de le reprendre, mais la direction du lieu de travail a ignoré la demande. Le personnel de l'hôpital a amené M. Liu directement à son ancien lieu de travail, mais ils n'ont pas voulu l'accepter et ont été franchement ennuyés, affirmant qu'il n'était pas leur employé.

Un responsable de l'hôpital a demandé : « S'il n'était pas votre employé, pourquoi avez-vous payé ses factures d'hôpital ? Vous devriez le dédommager de ses pertes financières. Même un million de yuans (environ 120 000 euros) n'est pas suffisant. » Le personnel de la fabrique Handan Iron and Steel Works était sans voix.

La justice est inévitable

À ce jour, le Parti communiste utilise toujours le mensonge et la tromperie pour nier ses torts et ses crimes. Cependant, tout le monde doit assumer la responsabilité de ses actes.

Ceux qui ont commis des crimes au nom du Parti communiste seront inévitablement exposés et devront rendre des comptes. Qu'ils soient décideurs ou participants à la persécution de personnes innocentes, ils seront tous finalement traduits en justice par le principe céleste « la bonté engendre le bien et le mal engendre le mal ».

Au cours des 14 dernières années, le Parti communiste a accusé la pratique du Falun Gong de rendre les gens « psychotiques », mais la preuve démontre le contraire.

Le pratiquant Yang Baochun de Handan était en parfaite santé, mais a été rendu « psychotique » par la torture et les mauvais traitements. L'hôpital psychiatrique Ankang de Handan a été transformé en un établissement où de nombreux pratiquants ont été persécutés sous le couvert de « traitements psychiatriques ». Le pratiquant Zhang Minxiao de Shijiazhuang est détenu là depuis plusieurs années, et les autorités refusent toujours de le libérer.

Le régime communiste est sans scrupules et emploie des tactiques perverses. Sa force policière, le Bureau 610 et des professionnels de la santé immoraux se placent au-dessus de la loi. Ils amènent des pratiquants de Falun Gong en bonne santé dans des hôpitaux psychiatriques, où ils sont persécutés au point d'avoir des lésions cérébrales.

Quatorze années se sont écoulées, mais nous ne pouvons pas imaginer combien de pratiquants innocents ont été rendus mentalement instables par le régime. Le cas de M. Liu fournit des preuves suffisantes que le Parti communiste est entièrement responsable de leur état. Les citoyens du monde seront profondément troublés lorsque la vérité sera révélée et les mensonges du régime seront complètement exposés.

Traduit de l'anglais au Canada