(Minghui.org) Je suis un jeune disciple de Dafa. Je suis né après que la persécution ait commencé en juillet 1999. J'ai vu la propagation de Dafa à travers le monde et les nombreuses années difficiles. Bien que je n'ai pas eu l'occasion de voir notre vénérable Maître et entendre la compassion dans sa voix et la dignité de ses conférences en personne, j’ai toujours senti qu’il prenait soin de moi au fur et à mesure que je grandissais.

Aussi loin que je me souvienne, les enseignements du Maître m'ont appris à « ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte. » J'ai également appris à suivre les principes d'« Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». J'exige de moi-même des normes élevés de xinxing et je considère les besoins des autres avant les miens. En suivant ses enseignements, j'ai un esprit calme et je maintiens un cœur bienveillant et aimable.

Douze ans ont passé et c’est le Maître qui m'a consolé quand je pleurais et qui m'encourageais quand j'étais triste. C’est également le Maître qui m’a patiemment guidé vers le droit chemin. Quand je faisais des mauvais virages et que j'étais dans un état second, il m’a conduit vers la lumière.

Un jour, au cours de la première année, j'ai vu un camarade de classe de la maternelle en rentrant chez moi après l'école. Je l'ai salué avec un sourire. Il a immédiatement bu une grande gorgée d'eau et m’a craché au visage. Il m'a demandé si je voulais me battre : « Battons-nous, seul à seul. » Même si c'était humiliant, je n'ai pas discuté avec lui et je suis simplement parti parce que je me suis souvenu de ce que le Maître a dit dans la quatrième leçon du Zhuan Falun : « …ne pas adopter la même attitude que lui. »

Le Maître a dit :

« Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. Donc, au fond de son coeur, il ne peut pas s’en détacher, il s’énerve; peut-être que ça le titille. » (Zhuan Falun)

J'ai été gravement blessé et j'ai pleuré tout le long du chemin vers la maison. J'ai essuyé l'eau sale avec une main et mes larmes avec une autre. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer, même après être rentré. Je me suis alors souvenu que le Maître m'a appris à être tolérant face à tout conflit. En tant que pratiquant, je devais exiger de moi des normes élevées. Je ne pouvais pas me fâcher avec mon ami. Au lieu de cela, je devrais le remercier. En repensant à ce qui s'était passé, j'avais vraiment honte de mon comportement.

En deuxième année, un de mes camarades de classe me taquinait et m'insultait. Il me pinçait et me poussait parfois. Je me suis rappelé que j'étais un pratiquant et que je devais faire preuve de compassion envers lui. Cependant, il ne pouvait pas s'empêcher de me taquiner chaque fois qu'il le pouvait. Parce que je ne pouvais pas me cacher de lui, j’étais très ennuyé. Finalement, je ne pouvais plus supporter cela et j’ai pleuré en retournant à la maison après l'école. Ma mère m'a demandé pourquoi je pleurais. Pendant que je lui disais ce qui s'était passé, j’ai tout à coup compris ce qui se passait : « Il n'a pas de mère et son père est occupé à faire de l'argent pour soutenir la famille. Il est très solitaire et veut se faire des amis. Mais il ne sait pas comment s'entendre avec les autres enfants. Il voulait jouer avec moi parce que je suis un pratiquant et j’ai un champ miséricordieux. Mais, j'étais fatigué de lui et je l'ai ignoré. Vraiment, je ne considère pas du tout ses propres besoins. Je pensais que j'avais été compatissant et patient avec lui. »

Le Maître a dit :

« Si, à chaque problème que vous rencontrez, vous pouvez chercher en vous, chercher l'attachement en vous, c'est ça la cultivation et pratique. » (« Enseignement de Fa à la conférence de Fa en Nouvelle-Zélande »)

Après avoir compris le sens de l'enseignement du Maître, j'ai sincèrement aidé mon camarade à se faire des amis. En troisième année, il s'est beaucoup amélioré. Il s'est débarrassé de beaucoup de ses mauvais comportements.

Je me souviens que le Maître m'a dit de suivre le droit chemin et de ne jamais prendre quelque chose qui ne m'appartient pas. Un jeu de cartes qui était comme un jeu d’argent est devenu populaire à l'école pendant un certain temps. La plupart des élèves ont vraiment eu beaucoup de plaisir à jouer ce jeu. Je n'ai pas écouté les camarades de classe qui ont tenté de me faire jouer avec eux. Quand ils m'ont donné des cartes pour jouer, j'ai refusé.

Quand je suis paresseux et que je ne veux pas étudier, je pense toujours aux enseignements du Maître. Depuis que je suis élève, je dois apprendre les choses à fond. Je dois être digne de mes professeurs et de mes parents. Je fais de mon mieux pour être un élève exceptionnel.

Merci Maître ! Vous m'avez donné un chemin lumineux plein de santé physique et spirituelle. Pendant que je grandissais, vous m'avez nettoyé et m'avez appris à être honnête, gentil et indulgent. Vous m'avez appris à être une personne heureuse et contente.

Merci, mon Maître le plus respecté, de me donner l'opportunité de devenir un disciple de Dafa. Je ne peux vous exprimer en mots mes sincères remerciements !

Traduit de l’anglais au Canada