(Minghui.org)

Résumé des principaux faits de la persécution :

Nom chinois : Sun Yanxia (孙艳霞)

Sexe : féminin

Âge : 48 ans

Adresse : Village de Shaoguo, canton de Nongan, province du Jilin

Ville : Changchun

Province : Jilin

Profession : inconnue

Date de la dernière arrestation : 3 juin 2013

Dernier lieu de détention : centre de détention no 3 de Changchun

Persécution endurée : privation de sommeil, torture, restriction physique, interrogatoire, détention, coups brutaux

Les pratiquants de Falun Gong, Mme Sun Yanxia, son mari, M. Han Jianping, Mme Fu Guihua et sa fille Xiaoyan ont été arrêtés au domicile de Mme Fu vers 9 heures le 3 juin 2013.


Ils ont été emmenés au
Département de police de Nongan, où ils ont été interrogés et torturés. La police prévoyait monter un coup contre eux pour avoir fait et accroché des banderoles de Falun Gong dans un quartier résidentiel DE Changchun le 13 mai.

Suite à la torture, on a diagnostiqué à Mme Sun Yanxia une cirrhose du foie à un stade précoce, et on a trouvé une tumeur dans son bassin. Elle s'évanouissait souvent et son corps était souvent engourdi. Son état physique était faible et le décompte de ses plaquettes et de ses globules blancs sanguins était faible. Elle a eu deux crises cardiaques.


La persécution de Mme Sun
comprenait entre autres d'être giflée, attachée à une chaise de fer et d'avoir ses jambes écrasées avec une longue barre d'acier, de recevoir des coups de pied par la police avec des chaussures de cuir dur, d'être durement frappée au visage et à la tête, claquée contre le mur, ainsi que d'autres tortures telles que « piloter un avion ». Mme Sun a eu la jambe cassée pendant la torture.

Les membres de la famille de Mme Sun ont engagé un avocat pour poursuivre Tang Ke et Lu Mingxuan de la division de la sécurité intérieure, qui sont responsables de sa persécution.

Reconstitution de torture : « piloter un avion »

Ci-dessous Mme Sun se souvient de la persécution qu'elle a subie au cours de l'interrogatoire :

J'ai été emmenée à la salle d'interrogatoire de la division de la sécurité intérieure du canton de Nongan après avoir été arrêtée le 3 juin. J'ai été obligée de m'asseoir sur une chaise de fer.


Tang Ke, le chef de la
division de la sécurité intérieure est entrée. Il m'a giflée au visage et m'a frappé les cuisses avec ses chaussures en cuir : « Je frappais ton mari comme ça ! » a-t-il dit d'une manière très arrogante.


Un autre policier est
également entré. Il m'a demandé : « Combien de banderoles de Falun Gong as-tu faits ? Où sont les outils dont tu te sers pour fabriquer les banderoles ? Où sont les banderoles en ce moment ? »

J'ai répondu : « Je ne les ai pas faits. Je ne sais rien. »

Il essayait d'écraser mes pieds avec son talon. Il a piétiné sur le bord de mes cuisses, qui se reposaient contre la chaise de fer. Alors qu'il me battait, il ne cessait de me poser des questions. J'ai essayé de mon mieux d'ignorer la douleur et de garder mon esprit clair.


« Je n'ai rien à dire. » C'est la seule réponse que je lui ai
e donnée.

Tang Ke est revenu une demi-heure plus tard. Il m'a frappée au visage. Il a menotté mes mains dans le dos de la chaise, et ensuite y a inséré une barre d'acier, d'environ un mètre de long, dans les deux bras de la chaise et a commencé à pousser la barre d'acier contre mes cuisses. Mes jambes sont devenues engourdies et ont perdu toutes sensations après une période de douleur intense.

Tang Ke
m'a levé les bras à l'arrière. Quand il ne pouvait pas les lever plus haut, il les a laissés soudainement tomber. Il l'a fait à répétition jusqu'à ce que j'aie de la difficulté à respirer.

Il a trouvé un bâton de bois et s'est mis à battre mes jambes de haut en bas pendant une demi-heure. Il a également poignardé ma cheville avec l'extrémité pointue du bâton. Je n'ai rien dit.


Un autre
policier est arrivé et a continué à m'interroger au sujet des banderoles.

Je lui ai dit : « Je n'ai pas participé à cela, et je ne sais rien à ce sujet. » Ce
policier est devenu frustré et a commencé à m'insulter verbalement.

Une demi-heure plus tard, Tang Ke est revenu et a dit : « Ton mari nous a tout dit. Pourquoi ne dis-tu rien ? »


Je savais qu'il essayait de me
tendre un piège, donc je ne lui ai pas répondu. Voyant que je refusais toujours de leur donner des informations, il m'a giflée le visage de nouveau.


Il
m'a frappée dans le cou avec une bouteille en plastique d'eau pendant environ dix minutes, puis a versé l'eau sur mon visage. Il m'a torturée jusqu'à 15 ou 16 h, puis il est parti.

Reconstitution de torture : chaise de fer

Un policier du nom de Zhou Dahai est venu à minuit. Dès qu'il est arrivé, il m'a frappée au visage. Il a saisi mes cheveux et a frappé mon visage et ma tête avec une bouteille d'eau. Il a également versé l'eau sur mon visage. Il a fait ça deux fois. Quand il a cessé de me battre, je ne pouvais plus bouger mon cou.


On m'a laissée sur la chaise de fer pendant toute la nuit. Mes jambes et mes pieds se sont gravement enflés et c'était extrêmement douloureux si je bougeais moindrement le corps.

Tang Ke est revenu le lendemain matin vers 8 heures. Il m'a giflée au visage, saisi mes cheveux et m'a jetée contre le mur. Il ne cessait de m'interroger, et je continuais de lui dire : « Je ne l'ai pas fait. »


Il m'a amené
e dans une autre pièce et mon mari était là. Il avait été également torturé et interrogé. Après avoir pu jeter un regard vers mon mari, j'ai été ramenée dans la première salle.


Ensuite, Tang Ke m'a poussé
e à plat ventre sur le sol. Il m'a levé les bras et tout à coup les a de nouveau laissés tomber. Il a répété cette torture plusieurs fois et m'a frappée dans le dos pendant une demi-heure.

Après son départ, un autre policier est venu et m'a dit : « Si tu ne dis rien, nous allons arrêter tes filles et les détenir. »


« Cela n'a rien à voir avec
elles », lui ai-je dit.

Ce policier a commencé à me lancer des coups de pied durs sur les cuisses. Ma cuisse droite est immédiatement devenue de couleur noir-bleu. Je roulais au sol à cause de la douleur.


Il
ne cessait de me menacer avec la sécurité de mes deux filles.


« S'il
te plaît épargne mes filles. » lui ai-je imploré.

Je me suis déclarée « coupable » de toutes les informations qu'ils ont inventées, à savoir que j'ai fait les banderoles du Falun Gong, combien et quand je les avais faites, qui avait fait les banderoles avec moi et à qui je les avais données.


Une personne de la division de la sécurité intérieure
de Changchun a filmé l'ensemble du processus.


La police m'a emmené
e au centre de détention no 3 de Changchun, dans la soirée du 4 juin. J'y suis détenue depuis lors.

Articles liés : http://fr.minghui.org/articles/2013/6/27/44289.html (Plus d'une douzaine de pratiquants du canton de Nong'an brutalement torturés en garde à vue)

http://fr.minghui.org/articles/2013/11/20/45547.html (M. Han Jianping brutalement battu en étant attaché à la « chaise de fer »)

Les coordonnées des auteurs de la persécution :

Tang Ke (唐克), chef de la division de la sécurité intérieure du canton de Nongan : +86-431-83246865 (Bureau), +86-431-83237977 (Domicile), +86-15943107777 (Portable)

Lu Mingxuan (吕明选), directeur-adjoint : +86-13364600168 (Portable)

Zhou Dahai (周大海), policier : +86-15904408559 Li Baolin (李宝林), chef du centre de détention no3 de Changchun : +86-15904403344

(Veuillez vous référer à l'article original en chinois pour plus de gens et de bureaux impliqués dans la persécution.)

Traduit de l'anglais au Canada