(Minghui.org) M. She Yue, un pratiquant de Falun Dafa, devait être jugé le 27 décembre 2013 au tribunal de Zhongshan, ville de Dalian, mais sa famille a demandé un renvoi en raison de ses graves problèmes de santé. Le juge a rejeté la demande et n'a pas permis à l'avocat de rencontrer son client la veille du procès.

Les policiers en civil et en uniforme ont surveillé tout le monde près du palais de justice le jour du procès. M. She est arrivé dans un fourgon de police vers 10h. M. She était attaché à une chaise roulante et semblait être inconscient. Son avocat et sa famille ont refusé d'assister au procès. En fin de compte, le juge a dû appeler un ajournement.

L’avocat est interdit de voir son client

L’avocat de M. She a tenté de le rencontrer au centre de détention le 26 décembre, mais sans la moindre explication, le garde a refusé de le laisser entrer.

L'avocat est allé au centre de détention pour que tout soit prêt pour le procès, mais il n'était pas autorisé de rencontrer son client. Aussi, la famille de M. She a demandé un renvoi du procès, mais le juge a refusé de l'examiner.

Le juge Liang Yongguo a jeté la demande de renvoi de la famille de M. She sur le sol et a ouvert la procédure le 27 décembre.

La situation de M. She est inconnue — les avocats sont menacés

Personne ne sait ce qui était arrivé à M. She au centre de détention. Il était en bonne santé quand l'avocat est allé le voir trois jours avant le procès. Alors pourquoi cela a-t-il changé en seulement quelques jours ? La famille et son avocat ont été maintenus dans l'ignorance.

Les responsables de la police locale, le Parquet et la cour ont menacé l'avocat de M. She et ses collègues et leur ont interdit de voir les pratiquants de Falun Gong au centre de détention de Dalian. Ils les ont avertis que leurs licences seraient annulées et leurs bureaux fermés.

Les faits connus au sujet de la persécution de M. She

Le 6 juillet 2012, M. She a été arrêté au travail par les policiers du poste de police de la rue Xiuyue et son domicile a été saccagé. La police a utilisé une hache pour ouvrir la porte et confisqué presque tout dans la chambre.

En détention, M. She a maintenu une grève de la faim pendant plus de 100 jours pour protester contre son arrestation et sa détention illégales et la détention. Il a été emmené dans un hôpital de nombreuses fois et était dans un état critique le 15 juillet. Il a été libéré vers midi ce jour-là.

M. She a été suivi par des agents du poste de police de la rue Fumin après sa libération. Avant d'être complètement rétabli, il a été arrêté à nouveau dans la soirée du 15 décembre par des policiers de la division de sécurité intérieure de Zhongshan et du poste de police de la rue Xiuyue. La chambre qu'il louait a également été saccagée.

La mère de M. She est allée au département de police de Zhongshan le lendemain et a appris que le mandat d'arrêt avait été délivré par un juge de la cour de Zhongshan.

D’autres pratiquants arrêtés et persécutés

Mme Kang Yuying a été arrêtée au domicile de M. She le même jour et condamnée à une peine au camp de travaux forcés de Masanjia.

Le juge de la cour de Zhongshan a émis les mandats d’arrêt pour de nombreux pratiquants qui avaient été libérés sous caution.

Par exemple, M. Wang Tao a été arrêté deux fois sur les ordres du juge. Il a été une fois enlevé de son domicile vers le centre de détention local sur une civière avec un sac d'oxygène sur le nez.

Un autre pratiquant, M. Bin Qu, a été arrêté deux fois sur les ordres du même juge. Le centre de détention local a informé le juge que M. Qu se trouvait dans un état critique et devait être libéré.

Quand il a parlé à la famille de M. Qu, le juge a affirmé qu'il n'avait pas reçu les documents et a refusé de le libérer. M. Qu a même été jugé tandis qu’il était inconscient. L’épouse de M. Qu a dit au juge Xu Bingli : « Vous ne libérez pas M. Qu Bin. Vous voulez être tenu responsable du meurtre ? » Après que M. Qu soit sorti, on a remarqué que son corps entier était enflé et qu'il ne pouvait pas marcher. Il a fui son domicile pour éviter la persécution.

Traduit de l’anglais au Canada