(Minghui.org) Je pratique le Falun Gong depuis 16 ans. Cette méthode de cultivation et pratique a purifié mon esprit et m'a apporté la santé.

En 1999, le Parti communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong. En 2006, des policiers en civil ont saccagé mon domicile et fouillé chaque recoin. Je croyais fermement que le Maître allait m'aider et tout rectifier pour moi, ainsi personne n'avait le droit de me persécuter.

J'avais la conviction que la dizaine d'agents de police qui étaient chez moi ce jour-là étaient venus pour apprendre la vérité sur le Falun Gong et non pour me persécuter. Je savais que je devais les aider, alors je les ai suivis dans mon domicile pour leur parler des faits sur le Falun Gong.

J'ai demandé aux deux personnes qui filmaient d'arrêter de le faire pour qu'ils n'encourent pas davantage de rétribution. J'ai dit que les pratiquants sont des personnes qui cultivent et pratiquent et qui veulent simplement être de bonnes personnes. Je leur ai demandé : « Qu'arrivera-t-il à ceux qui participent à la persécution lorsque la vérité sera révélée ? »

Une personne a mis en marche mon lecteur MP3 et les haut-parleurs ont commencé à émettre des programmes de la « Station radio mondiale du Falun Dafa ». Les policiers se sont rapidement rassemblés près des haut-parleurs pour écouter. Leurs esprits avaient été empoisonnés par la propagande du Parti communiste chinois (PCC) et j'ai réalisé qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'était réellement le Falun Gong.

J'ai dit : « Le Falun Gong s'est propagé dans beaucoup d'autres pays et les gens à Hong Kong et Taïwan peuvent le pratiquer en toute tranquillité. C'est seulement le PCC qui persécute le Falun Gong. Vous êtes chanceux d'être venus chez moi aujourd'hui pour entendre la vérité. »

Ils ont commencé à se détendre. La personne en charge a pris le lecteur MP3. Il a dit qu'il allait l'emporter chez lui pour écouter les informations sur le Falun Gong et a promis de le rapporter plus tard. Je lui ai dit de faire écouter les émissions aux membres de sa famille, à ses amis et collègues pour qu'ils ne soient pas éliminés.

Il m'a demandé ce que je voulais dire par « éliminé ». Les autres agents ont interrompu ce qu'ils faisaient et ont commencé à écouter notre conversation. J'ai expliqué que ceux qui calomniaient et persécutaient les pratiquants de Falun Gong seraient éliminés et que ceux qui étaient bons envers les pratiquants de Falun Gong seraient sauvés. Lorsqu'ils ont entendu cela, les policiers n'ont touché ni à mes livres de Falun Gong ni à d'autres documents.

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin II)

Nous n'avons qu'à maintenir notre foi solide dans le Maître et le Fa. Ce que le Maître nous a donné a une valeur incommensurable pour les gens.

Lorsqu'ils m'ont emmené au poste de police, je savais que j'y allais pour parler du Falun Gong aux gens. La première pensée qui m'est venue à l'esprit était :

« Si vous êtes quelqu’un qui cultive et pratique véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Ils m'ont emmené au Bureau de la sécurité intérieure et ils se sont préparés à m'interroger. La personne en charge a ouvert son calepin et m'a dit que je devais répondre à toutes ses questions. Je me suis dit que j'étais le personnage principal de cette pièce de théâtre et que je devais bien jouer mon rôle.

« Quand avez-vous commencé à pratiquer le Falun Gong ? » m'a-t-il demandé.

J'ai répondu : « Les articles 35 et 36 de la Constitution nous garantissent la liberté de croyance. Vous n'avez pas le droit de me demander cela. Je vais vous parler seulement si vous me traitez comme un égal et non pas comme un criminel. »

J'ai supplié le Maître de me renforcer et de les empêcher de m'interroger. Plusieurs personnes sont entrées et ont demandé à l'interrogateur de leur remettre des passeports. Il les a laissés parler avec moi avant de partir.

Je savais que le Maître m'avait offert cette occasion afin que je leur parle de la vérité sur le Falun Gong pour les sauver. Je leur ai dit que le Falun Gong est maintenant pratiqué partout dans le monde et que ce n'est qu'en démissionnant du PCC et de ses organisations affiliées qu'ils seraient protégés.

Dès que la personne responsable est revenue, je me suis dit en moi-même : « Maître, j'ai terminé ce que je devais faire ici et il est temps que je retourne chez moi maintenant. »

Il m'a observé. « Est-ce que tu es en train d'émettre la pensée droite ? »

En souriant, j'ai dit : « Tu as tout fait raison et tu es très chanceux de m'avoir vu émettre la pensée droite. Souviens-toi d'écouter mon lecteur MP3. Ça t'aidera à apprendre les faits sur le Falun Gong. »

Il m'a libéré ce jour-là, même si je ne lui avais pas fourni les renseignements qu'il désirait obtenir.

Quelques jours après mon retour chez moi, l'équipe entière de responsables du département de police local est venu chez moi.

Le chef de police a parlé : « Nous sommes ici aujourd'hui pour le Falun Gong. C'est toi que nous voulons, parce qu'on nous a dit que tu as laissé des documents de Falun Gong dans notre immeuble. »

Il était très perturbé, mais je n'ai pas du tout été ébranlé. Je me suis fermement souvenu des paroles du Maître :

« Un qui ne bouge pas peut maîtriser dix mille qui bougent. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa du Midwest des États-Unis [1999] »

« Pouvez-vous le prouver ? », ai-je dit. « Les documents sont très précieux et nous, pratiquants, faisons don de notre argent pour les imprimer. Nous sommes réprimés par le PCC et courons constamment le danger d'être emprisonnés et envoyés dans des camps de travaux forcés lorsque nous faisons les documents. Vous les avez reçus gratuitement. »

Je lui ai demandé pourquoi la police n'arrêtait pas ceux qui affichent de la pornographie partout. « Vous devriez laisser les gens de notre communauté savoir à quel point je suis un bon exemple à suivre, parce que je respecte 'Authenticité-Bienveillance-Tolérance'. »

Le directeur adjoint m'a demandé comment je cultivais. J'ai dit : « Je cultive en ce moment même pendant que je vous parle. Je vous traite tous comme des membres de ma famille. Je considère les autres en premier et je traite tout le monde avec bienveillance. Voilà la cultivation. »

« Nos ancêtres appelaient la Chine, Terre du divin, parce que notre culture était transmise par des êtres divins. Les pratiquants sont de bonnes personnes qui ont de hauts critères moraux, parce que nos esprits sont purifiés. »

Ils m'ont questionné au sujet des incidents des auto-immolations sur la place Tiananmen. « Nous savons tous que l'essence brûle très rapidement. Si les caméras et les extincteurs de feu n'avaient pas été installés au préalable, ces personnes auraient été brûlées vives. »

Ils ont acquiescé en hochant de la tête. J'ai continué : « Les auto-immolations à Tiananmen étaient mises en scène par l'ancien président de Chine, Jiang Zemin, pour calomnier le Falun Gong. »

« Un ancien proverbe prédit que le Ciel éliminera le PCC. Nous, pratiquants de Falun Gong, risquons nos vies pour fabriquer des DVD et des dépliants d'information pour aider tout le monde. Qu'avons-nous fait de mal ? Qu'avons-nous fait pour vous déranger ? », ai-je dit.

Personne ne parlait.

Je me suis constamment rappelé que je devais chérir cette occasion précieuse offerte par le Maître.

Un autre directeur a dit : « Tu es un véritable pratiquant. J'ai lu le Zhuan Falun. Continue de pratiquer et tu feras de bonnes choses pour notre communauté. Tu as déjà fait ta part envers nous et la communauté. Le PCC est un gouvernement totalitaire, donc tu ne peux pas aller à son encontre, parce que les citoyens ordinaires n'ont aucun pouvoir. »

J'ai répondu de façon aussi claire que possible : « Je permets simplement aux gens de connaître les actes malveillants du PCC. Le PCC est contre les Chinois, contre l'humanité et contre le Ciel. C'est pourquoi le Ciel veut l'éliminer. Les bonnes personnes sont récompensées et la perversité attire la perversité. »

J'ai remarqué l'heure. Il était 12 h 30. J'avais parlé pendant plus de 5 h. Lorsqu'ils sont partis, ils m'ont fait des signes de la main et se sont excusés de m'avoir dérangé. En regardant leurs voitures disparaître au loin, j'ai dit : « Je vous remercie Maître d'avoir sauvé ces êtres. Je vous remercie Maître de m'avoir protégé. »

Ce qui s'est produit ce soir-là me rappelle ce que le Maître a dit :

« La cultivation dépend de soi et le gong dépend du Maître. » (Zhuan Falun).

Traduit de l'anglais au Canada