(Minghui.org) Après l'arrestation de M. Huang Shengkui en juillet 2014, les gardiens au centre de détention appelaient souvent sa famille et demandaient d'envoyer des fonds et des articles de toilette. Sachant que les conditions sont mauvaises et les frais peuvent être élevés dans le centre de détention, sa famille a toujours envoyé tout ce qui était demandé.

Cependant, une récente lettre qu'ils ont reçue a soulevé des doutes sur les demandes, parce que cette fois le montant était plus élevé que d'habitude et la demande écrite n'était pas avec l'écriture de M. Huang, sauf pour la signature.

La famille de M. Huang a exprimé sa préoccupation dans une lettre de réponse et a reçu un appel téléphonique d'un garde du centre de détention peu après. Le gardien leur a dit que M. Huang voulait qu'ils sachent qu'il se portait bien, et que M. Huang avait demandé plus d'argent cette fois parce qu'il voulait aider les autres dans le centre de détention.

Fin octobre, M. Huang a envoyé un mot à sa famille par un détenu libéré qu'il serait torturé s'ils ne payaient pas.

Les gardes du centre de détention ont extorqué de l'argent à la famille de M. Huang depuis son arrestation.

M. Huang face à un procès

M. Huang et trois autres pratiquants du canton de Weiyuan, province du Sichuan, font face à un procès pour leur croyance dans le Falun Gong. Leurs familles ont reçu une notification le 31 octobre 2014, pour aller au Parquet local pour vérifier les dossiers. Le procès est susceptible d'être tenu en novembre.

Les quatre pratiquants sont parmi les six qui ont été arrêtés les 5 et 6 juillet, incluant l'épouse de M. Huang, Mme Tang Kefang.

Bien que son épouse et un autre pratiquant aient été libérés sous caution en août, les arrestations des autres pratiquants ont été officiellement approuvées et des accusations ont été déposées contre eux.

Les quatre pratiquants poursuivis en justice sont M. Huang Shengkui, Mme Wu Xiurong, Mme Liu Jianping, et Mme Liu Cuirong.

Mme Tang harcelée par les autorités

Mme Tang est surveillée et harcelée par les autorités du village depuis sa libération.

Un officier de police et quatre fonctionnaires du village sont allés à la petite entreprise de Mme Tang à environ 17h00 le 17 octobre 2014, et lui ont ordonné d'écrire une déclaration de garantie de renoncer à sa croyance. Ils ont dit que si elle écrivait la déclaration, ils promettaient de libérer son mari plus tôt.

Mme Tang a refusé d'écrire la déclaration et leur a dit que pratiquer le Falun Gong n'enfreint pas la loi. Elle leur a également conseillé de ne pas nuire à d'autres pratiquants. La police et les fonctionnaires du village sont finalement partis, mais ont harcelé les membres de sa famille au cours des jours suivants dans une tentative de faire pression sur Mme Tang pour qu'elle renonce à sa croyance.

Traduit de l'anglais au Canada