(Minghui.org) La division de la sécurité intérieure et le Bureau 610 sont les deux organisations les plus importantes en Chine qui dirigent la persécution des pratiquants du Falun Gong.

Avant que sa dénomination ne soit changée, la « division de la sécurité intérieure » était appelée « division de la sécurité politique ». Sa fonction était différente de celle des agences de la sécurité publique des pays occidentaux. Hors de Chine, l'agence de sécurité publique protège le pays et son peuple. La « division de la sécurité intérieure » au sein régime autocratique du Parti communiste chinois (PCC) espionne et réprime les gens, en particulier les dissidents politiques et les activistes des droits civils.

Quand la persécution du Falun Gong a commencé, la division de la sécurité intérieure est devenu un outil majeur dans la persécution brutale des pratiquants de Falun Gong. Afin de semer la confusion parmi la population, le PCC a changé le nom de « sécurité politique » en « sécurité intérieure » en 2000-2001.

Les méthodes de persécution utilisées par les agents du service de la sécurité intérieure de la ville de Weifang de la province du Shandong sont typiques de la persécution en général en Chine. En plus des tortures cruelles et des prélèvements d'organes, le PCC attaque également les pratiquants financièrement, les contrôle jour et nuit et les soumet à des tortures pendant les interrogations.

L'immeuble des bureaux de la division de la sécurité intérieure de la ville de Weifang

La persécution basée sur des moyens financiers

Le PCC utilise l'argent comme un stimulant pour maintenir la persécution. De nombreux agents de police ont été attirés par l'argent et ont aveuglément suivi le PCC dans la persécution des pratiquants du Falun Gong.

La division de la sécurité intérieure de la ville de Weifang et le Bureau 610 local traitent les pratiquants du Falun Gong comme des « sacs d'argent » et quand ils ont besoin d'argent, ils font une liste avec des noms de pratiquants et décident desquels ils pourraient obtenir le plus grand montant d'argent.

Pour les pratiquants de Falun Gong qui gère un commerce, leur fortune leur cause d'être le sujet préféré pour se faire voler par la police.

La division de sécurité intérieure et le Bureau 610 ont exercé des pressions sur les lieux de travail des pratiquants qui ont un emploi pour leur extorquer de l'argent avant de les remettre en liberté.

Ceux qui ne travaillent pas et dont les membres de famille coopèrent avec le PCC sont sur la liste comme cibles d'extorsion.

Après l'arrestation de pratiquants, la police se rend chez les membres de leur famille pour leur dire ouvertement : « Nous sommes venus ici pour l'argent. »

Quand ils sont remis en question pour leur conduite, ils emmènent les membres de la famille dans un endroit privé pour leur dire combien d'argent ils veulent.

La division de la sécurité intérieure exige de l'argent. Ils demandent avidement beaucoup d'argent et disent à la famille : « vous devez payer 100 000 ou 50 000 yuan avant que nous libérions votre proche. » Sous de telles pressions, les membres de famille de certain pratiquants ont été réduits à la pauvreté, ruinés et se sont gravement endettés pour payer cette extorsion. Même après qu'ils aient payé l'argent extorqué, leurs proches ne sont pas remis en liberté. Certains ont été libéré pour de courtes périodes et ont été à nouveau arrêtés plus tard.

La famille de certains pratiquants a refusé de coopérer avec eux et a dit qu'elle n'avait pas d'argent. La police a alors voulu réduire le montant de l'extorsion disant que 30 000 ou 20 000 pourraient suffire. S'ils n'arrivaient à rien, ils réduisaient encore la somme de et disaient que 10 000 ou 2 000 serait suffisant. Ils essaient d'extraire le maximum possible.

Les biens confisqués par la police incluent les espèces, les livrets de banque, les certificats de propriété, les véhicules et les bijoux.

Surveiller constamment les pratiquants de Falun Gong

La police surveille constamment les appels téléphoniques des pratiquants de Falun Gong sur leurs téléphones fixes et portables.

De nombreux pratiquants ont changé leur téléphone portable et en ont gardé le numéro secret. La police de la division de la sécurité intérieure surveille alors les communications des membres de leur famille afin de récupérer leur nouveau numéro de téléphone.

Certains pratiquants ont été suivis par la police en utilisant l'outil de localisation des téléphones portables. La police a même installé des appareils pour repérer la localisation des bicyclettes des pratiquants afin de pouvoir les surveiller.

La police surveille les motels et les immeubles à louer. Ils contrôlent également les commerces gérés par les pratiquants. Ils restent là pendant des semaines ou des mois afin de surveiller et de filmer ce que font les pratiquants. Quand le pratiquant est arrêté, le commerce est fermé.

Le but principal de la division de sécurité intérieure est d'arrêter autant de pratiquants que possible. Ils essayent de trouver qui est la personne de contact et où et quand ils se rencontrent, qui passe les documents à qui, tout cela basé sur les informations qu'ils ont reçues de ceux qui surveillent les pratiquants. Quand ils décident d'arrêter les pratiquants, ils ne les arrêtent pas immédiatement. Au contraire, ils attendent encore 7 à 12 mois jusqu'au moment où ils ont repéré tous les autres pratiquants qui ont été en contact avec ce pratiquant.

Quand ils pensent que le bon moment est arrivé, ils organisent une arrestation à grande échelle. Par exemple, avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008, plus de 100 pratiquants ont été arrêtés en un jour. Évidemment, cela a demandé une longue planification et beaucoup de coordination.

Surveiller les pratiquants par le système de patrouille

La police du département de la ville de Weifang a alloué d'énormes ressources pour suivre les pratiquants de Falun Gong. En 2012, ils ont installé un système de surveillance dans chacune de 320 véhicules de patrouille, ont établi une unité de patrouille spéciale pour surveiller les pratiquants qui clarifient la vérité aux gens avant de les suivre. Chacun de leurs véhicules (dont certains sont des voitures de police, d'autres des voitures banalisées) est équipé d'un livre électronique, d'une caméra, d'un téléphone portable, d'un système de géolocalisation, d'une boîte à outils et tout est connecté aux services de la police. Des agents de police en civil ont accès à ces informations à tout moment dans leur voiture.

Pendant qu'ils conduisent, ils peuvent voir les mouvements exacts du pratiquant qu'ils suivent par un système de localisation d'un portable : le temps que cela prend pour se rendre à un certain endroit, la période de temps qu'ils y restent et où il se rend ensuite. Quand ils repèrent les pratiquants, ils vont les filmer quand ils se rencontrent.

Le trafic sur les voies principales est en général très dense, avec le va-et-vient des voitures. Afin d'éviter les accidents, les voitures n'ont pas l'autorisation de stationner dans ces rues. Cependant, on voit souvent des voitures de patrouille noires garées dans des zones de stationnement interdit pendant de longues périodes.

Chaque fois que la division de la sécurité intérieure est sortie pour aller arrêter les pratiquants, des voitures noires sont arrivées et ont aidé à coordonner l'arrestation. Ils se garent près des arrêts de bus dans la «zone de stationnement interdit » pour surveiller les pratiquants qui pourraient voyager en bus.

Surveillance et observance prolongée

Au moment où la division de la sécurité intérieure confirme sa cible, elle établit la surveillance auprès de la résidence du pratiquant et tout au long du chemin qu'il emprunte afin de l'arrêter.

Ils portent des vêtements civils et font semblant d'utiliser leur portable pendant plus d'une demi-heure ou même pendant des heures. Ils continuent à regarder dans plusieurs directions et ils regardent de près toute personne qui passe dans la rue.

Certains agents de police en civil se cachent dans le lieu de travail d'un pratiquant ou juste à l'extérieur pour le surveiller, ou ils restent auprès de la maison d'un pratiquant de minuit à 4h du matin.

Quand ils arrêtent un pratiquant, ils bloquent généralement l'entrée du bâtiment ou la rue pour l'arrêter.

En 2004, les policiers en civil sur des motos se sont cachés près des poteaux de lignes électriques afin d'essayer d'arrêter les pratiquants qui livrent les affiches de clarification de la vérité.

Entre 21 et 22h, un soir en 2012, des agents de police en civil de la division de sécurité intérieure et du département de police se sont cachés et ont attendu derrière les buissons le long de la route. Chaque fois qu'ils voyaient quelqu'un arriver à pied, ils sautaient de leur cachette et marchaient très rapidement autour de la personne pour s'assurer qu'il n'allait pas attacher des banderoles aux arbres dans la rue. Ensuite, ils allaient derrière les buissons et attendraient là jusqu'à ce que quelqu'un d'autre passe par là.

Surveiller les membres de famille des pratiquants qui ont été forcé à quitter leur domicile

La division de la sécurité intérieure de la ville de Weifang et le Bureau 610 ont surveillé spécifiquement les membres de famille des pratiquants qui ont été forcés à quitter leur domicile. Par exemple, quand l'école est finie pour l'enfant d'un pratiquant, ils suivent l'enfant pour trouver l'endroit où habite le pratiquant afin de pouvoir l'arrêter. Ils se cachent également et attendent au cimetière à l'enterrement d'un membre de famille d'un pratiquant afin d'y arrêter le pratiquant qui vient à l'enterrement.

Certains agents de police se cachent et attendent là auprès de la maison d'un pratiquant et l'arrêtent quand il rentre chez lui pour voir son épouse.

Engager des gens sans emploi pour surveiller les pratiquants

La division de la sécurité intérieure de Weifang et de nombreux autres postes de police organisaient souvent de grandes campagnes pour surveiller les pratiquants de Falun Gong. Par exemple, vers 2011, ils ont donné l'ordre à un grand nombre d'agents de police en civil et à des gens sans emploi de surveiller les pratiquants de Falun Gong. Après minuit, un policier en civil se trouvait à chaque arrêt de bus et questionnait chaque passant : « Avez-vous distribué des flyers Falun Gong ici ? Est-ce vrai que vous distribuez souvent des documents de Falun Gong ici ? »

En 2012 et 2013, des agents de police en civil de la division de la sécurité intérieure se cachaient dans des rues bien fréquentées. Ils avaient également engagé des hommes d'un certain âge pour surveiller certains endroits du matin jusqu'à 22h30 chaque jour. Quand ils voyaient quelqu'un passer, ils le surveillaient de près et le poursuivaient partout où ils allaient.

Ils ont également désigné des personnes pour continuer de surveiller pendant la journée. Quand ils voyaient des gens distribuer des dépliants, ils criaient : « Qu'est-ce que vous distribuez ? »

Juste avant les Jeux olympiques de Pékin en 2008, ils ont organisé un grand nombre d'agents en civil pour se cacher la nuit et chercher les pratiquants de Falun Gong. Quand ils voyaient des gens qui ressemblaient à des pratiquants de Falun Gong, ils se précipitaient et les arrêtaient.

La police joue des tours trompeurs

Afin de piéger les pratiquants, la division de sécurité intérieure allait parfois jeter des documents de Falun Gong au sol et se cacher à l'ombre. Chaque fois qu'ils voyaient quelqu'un s'approcher des documents, ils le suivaient.

Quand ils voient quelqu'un ramasser les documents, la voiture de police et les agents en civil cachés s'élançaient vers cette personne pour l'arrêter.

Ils essayaient également d'amener les pratiquants par la ruse à aller dans certains endroits en utilisant toutes sortes d'excuses afin de l'arrêter.

Huang Weilan, ancien directeur du poste de police de Weifang, avait l'habitude de se cacher et de surveiller la rue. Il se faisait passer pour une personne ordinaire et bavardait avec les pratiquants. Au moment où il avait obtenu leur confiance, il essayait de connaître l'endroit où ils vivaient et travaillaient et d'obtenir des informations sur leur famille. Il enregistrait en secret des vidéos de ses bavardages avec les pratiquants et ensuite il donnait l'ordre à ses subordonnés de surveiller leur domicile et d'apprendre leurs habitudes quotidiennes. Quand ces pratiquants sortaient, ils étaient arrêtés.

Ils envoyaient également des agents de police en civil au domicile des pratiquants, déguisés en inspecteur de compteurs de gaz ou d'eau. Parfois, ils trompaient rusaient avec les gens qui connaissaient les pratiquants pour les faire venir à la porte afin de pouvoir les arrêter.

Ruser pour obtenir les confessions des gens

Quand ils souhaitaient appréhender et condamner un pratiquant, la police de la division de sécurité intérieure se rendait au domicile d'un autre pratiquant avec une photo du pratiquant ciblé. Ils exigeaient ensuite que l'autre pratiquant et sa famille identifient le pratiquant, pour attirer ce pratiquant en repoussant la responsabilité vers l'autre pratiquant. S'ils admettaient avoir vu ce pratiquant auparavant, ils devenaient un « témoin ».

Ils utilisent les informations obtenues par la surveillance et par vidéos enregistrées en secret comme « preuves matérielles » afin d'amener les pratiquants par la ruse à croire que la police savait déjà tout afin qu'ils admettent et racontent à la police tout sur eux-mêmes et les autres pratiquants.

La supercherie est souvent utilisée en même temps que le lavage de cerveau pour atteindre deux buts : pour faire vaciller la volonté et la croyance des pratiquants et pour inculquer de faux raisonnements dans l'esprit des pratiquants : les autres m'ont trahi, qu'y a-t-il de mal si je parle d'eux à la police ?

La police de la division de sécurité intérieure a utilisé les renseignements obtenus par les activités de surveillance et ont révélé des renseignements qui sont uniquement connus par les pratiquants. Ils faisaient cela afin que les pratiquants pensent que la police savait déjà tout et en même temps, cela pourrait amener les pratiquants à se suspecter les uns les autres et à penser qu'ils étaient arrêtés parce que les autres les avaient trahis. Une fois qu'ils devenaient furieux ou qu'ils pensaient à se venger, ils étaient utilisés pour nuire aux autres pratiquants, ce qui est l'intention de la police.

Par exemple, la police disait au pratiquant A : « Tant que vous nous racontez qui vous connaissez, nous vous laisserons partir. » Ensuite, ils s'adressent au pratiquant B et disent : « Le pratiquant A nous a déjà tout dit sur vous. » Ils font également semblant de défendre le pratiquant B en disant : « Le pratiquant A pensait qu'il serait liberé s'il nous racontait tout sur vous. Mais il a au contraire reçu une peine plus lourde. » Ils essayent de rendre le pratiquant B furieux : « Maintenant qu'il m'a trahi, je vais vous révéler tout sur lui. »

Forcer les gens à se confesser

Il y a une salle d'interrogatoire à la cave du poste de police de Weifang où la division de sécurité intérieure force les gens à se confesser sous la torture, y compris la privation de sommeil et les coups.

Personnes responsables de la persécution des pratiquants :

Les directeurs de la division de sécurité intérieure de la ville de Weifang :

Wang Ruoshui, directeur de la division : +86-18606361899

Zhou Guosheng, directeur adjoint du poste de police de Weifang : +86-13805366836

Li Shuping, secrétaire du Parti du poste de police de Weifang : +86-536-8783006, +86-13605360636

(Veuillez vous référer à l'article original en chinois pour connaître plus de personnes et bureaux impliqués dans la persécution)

Traduit de l'anglais en Belgique