(Minghui.org) En tant que pratiquants de Falun Dafa, une des manières pour élever notre xinxing et nous améliorer dans la cultivation est de nous entraider durant les tests et les tribulations. À travers le processus d’aider nos compagnons de pratique, nous pouvons trouver nos propres attachements et les éliminer.

Focalisons-nous sur la question, pas sur le pratiquant

Une compagne de pratique s’était impliquée dans des ventes pyramidales. Certains pratiquants pensaient que c’était mauvais de faire cela, mais d’autres ont dit que cela devrait être ok. J’ai dit qu’en tant que pratiquants, il était incorrect pour nous de participer aux ventes pyramidales.

La pratiquante impliquée dans les ventes pyramidales était tellement en colère après nous parce que nous parlions d’elle en son absence qu’elle a décidé d’arrêter la pratique. J’ai regardé en moi pour voir si nous avions fait quelque chose d’incorrect. Je savais que notre intention était bonne, mais que nous aurions dû nous focaliser sur la question et non sur la pratiquante et que nous aurions dû lui parler personnellement.

Je me suis rendu compte que j’étais souvent impatiente et que j’avais l’esprit de compétition. J’avais tendance à dire le fond de ma pensée, mais souvent, je ne pensais pas à l’effet que mes paroles pourraient avoir. Parfois, j’avais même le sentiment d’être meilleure que d’autres. Mes attachements avaient donné aux forces perverses une faille pour interférer avec nous.

J’ai sincèrement demandé pardon à cette pratiquante, mais je lui ai fait remarquer qu’il n’était pas correct pour elle de participer aux ventes pyramidales. Elle a dit : « Le gouvernement ne l’interdit pas, et je dois subvenir aux besoins de ma famille. »

Je lui ai dit : « C’est vrai que le gouvernement l’autorise, mais cela ne veut pas dire que c’est correct pour les pratiquants. Tu peux trouver quelque chose de convenable pour gagner de l’argent. S’il te plaît, ne t’arrête pas de pratiquer à cause de cela. J’ai eu tort de parler de toi derrière ton dos, mais souviens-toi que tu ne cultives pas Dafa pour moi : c’est pour toi-même et pour les gens que tu es venu sauver. Nous devrions tous chercher à l'intérieur et nous améliorer. »

Les compagnons de pratique ont partagé avec elle la conférence du Maître :

« Les disciples de Dafa ne peuvent pas commettre de méfaits. La vente pyramidale n’existe plus maintenant dans la société occidentale. Cela ne faisait que duper les gens, cela arnaque les gens une couche après l’autre, les derniers étant les plus exploités.

Que des disciples de Dafa soient impliqués dans la vente pyramidale ? Est-ce correct d'être obsédé par le fait de faire de l'argent sur le dos d'autrui ? Non, ce n’est pas correct. Si vous faites cela, vous ne faites pas un commerce légal. Il y aura une perte pour chaque gain, les marchandises changeant de mains, mais qu'êtes-vous en train de faire ? De vous creuser la cervelle pour dépouiller les autres. Vous ne pouvez pas faire ainsi ! Je vous ai parlé de cela il y a longtemps déjà, vous ne pouvez pas faire de vente pyramidale, quiconque le fait est dans l'erreur. Parmi les disciples de Dafa en Chine continentale, quiconque participe à la vente pyramidale perturbe la forme de cultivation et pratique des disciples de Dafa et devra en supporter les conséquences plus tard. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York »)

Le notoire Bureau 610 a en réalité été l’instigateur des groupes de vente pyramidale pour, en particulier, essayer d’attirer plus de pratiquants de Falun Gong dans leurs affaires pour avoir le cerveau lavé. Le Parti communiste chinois (PCC) est directement responsable de ces ventes pour pouvoir persécuter et interférer avec les disciples de Dafa.

Bien qu’elle n’ait jamais complètement abandonné les ventes pyramidales, elle n’essaye plus d’impliquer les pratiquants et n’a pas cessé de pratiquer le Falun Dafa.

Cet incident a aussi aidé les compagnons de pratique de notre région à mieux comprendre la nature des ventes pyramidales et aucun autre pratiquant ne les a rejoints.

Abandonner mes besoins

Un compagnon de pratique était très diligent au début. Il était aussi coordinateur volontaire, il organisait pour que les pratiquants fassent la promotion du Fa, étudient ensemble et enseignent les exercices aux nouveaux venus. Il est allé à Beijing pour valider Dafa lorsque la persécution a débuté et il a produit des documents pour aider les gens à mieux comprendre la vérité. Il a aussi enduré l’emprisonnement et les difficultés financières. Toutefois, il y a peu, il semblait avoir cessé la cultivation et s’est transformé en personne ordinaire – il allait souvent dans les bars de karaoké et dans les maisons de thé. Il s’est mis à nous éviter lorsque nous essayions de lui parler.

Inquiet, un compagnon de pratique m’a incitée à lui parler. Je n’étais pas sûre qu’il me parlerait, car je n’étais pas très proche de lui, alors j’ai donné son numéro à un autre compagnon de pratique. Toutefois, il a refusé de parler avec ce pratiquant, tout comme il refusait de parler aux autres pratiquants qui avaient essayé de le contacter.

Alors un autre pratiquant m’a de nouveau donné son numéro et a dit que je devais lui parler. Je savais que je devais l’appeler. Le Maître a dit : « (…) ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC »)

J’ai demandé au Maître de m’aider. Heureusement, le pratiquant a répondu à mon appel téléphonique et nous avons choisi une heure pour nous rencontrer.

En lui parlant, les larmes me sont venues aux yeux. J’ai dit : « Tu as traversé tellement de tribulations, et le Maître a aussi tant enduré pour toi, pourquoi abandonnes-tu la cultivation de Dafa tellement facilement ? »

Il s’est finalement ouvert et m’a dit qu’il avait fait une grande erreur. Il croyait avoir échoué dans les attentes du Maître et n’était plus assez bon pour être un disciple de Dafa. Il avait essayé de surmonter et de faire mieux, mais il avait échoué plus sérieusement à chaque fois qu’il essayait.

Les forces anciennes ont profité de ses failles pour le persécuter financièrement. Son entreprise a fait faillite et il était endetté. Il a abandonné la cultivation dans Dafa et est resté loin des pratiquants de peur que son comportement ait un impact négatif.

Je l’ai encouragé à revenir et l’ai invité à venir chez moi pour étudier le Fa avec notre groupe.

J’ai trouvé les conférences du Maître qui visaient des questions similaires à la sienne et il les a toutes lues.

Je lui ai parlé au téléphone après cela, mais j’ai eu l’impression qu’il était toujours déprimé et désespéré. Je lui ai dit d’étudier plus le Fa et d’émettre les pensées droites. Le Maître a dit :

« La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste. »

(« Eliminer les interférences » dans Points Essentiels pour un Avancement Diligent II)

Je lui ai donné 15 000 yuan pour qu’il puisse payer ses dettes, même si mes finances n’étaient pas non plus bonnes.

J’étais à la retraite avec un fils à l’université. Je n’avais pas beaucoup d’argent et j’ai beaucoup hésité pour savoir si je lui donnerais l’argent. S’il revenait réellement à Dafa, ça vaudrait le coup. S’il ne revenait pas, j’aurais gâché l’argent que nous aurions pu utiliser pour des projets pour sauver les gens. Après avoir examiné mes motifs et mes pensées, je me suis rendu compte que j’avais utilisé une manière de penser humaine pour comprendre la situation, et ainsi je me faisais des soucis à propos d’une perte financière.

C’est seulement lorsque j’ai abandonné mes besoins et que je me suis mise à sa place que j’ai pu voir la situation de son point de vue, que j’ai pu bien me cultiver et m’élever. Pendant ce temps, sa situation s’est aussi améliorée.

La deuxième fois que je suis allée chez lui, j’ai découvert que tous ses problèmes avaient été résolus. Son créancier lui a même dit qu’il n’aurait pas besoin de rendre l’argent tout de suite et lui a demandé de me rendre l’argent.

Ce compagnon de pratique s’est finalement débarrassé du fardeau mental qui l’accablait et est revenu à la pratique. Nous faisons tous des erreurs, mais tant que nous nous relevons après la chute, nous pouvons continuer la cultivation.

Un compagnon de pratique m’a aidé à voir mes problèmes

Le beau-frère d’une pratiquante a été arrêté en 2008, deux mois après qu’elle se soit mise à la cultivation de Dafa. Pour le sauver, elle est venue dans notre quartier, mais a été arrêtée l’année suivante et condamnée à une peine de trois ans.

Après sa libération, sa sœur et son beau-frère espéraient qu’elle revienne et continue à pratiquer, mais elle refusait de répondre à leurs appels. Plus tard, lorsqu’elle s’est rendue au Xinjiang avec son petit-ami, c’est devenu encore plus difficile pour nous de lui parler. Sa sœur m’a demandé de l’aider. D’une manière ou d’une autre, je savais qu’elle reviendrait.

Elle était très contente que je la contacte. Il s’est avéré qu’elle n’avait jamais vraiment quitté Dafa, mais était simplement très malheureuse et confuse. Je lui ai souvent parlé au téléphone, et j’ai répondu à ses questions. Je l’ai aussi encouragée et j’ai demandé au Maître de lui donner la force de revenir dans notre région.

Elle est revenue un mois plus tard. J’avais des livres de Dafa, qu’elle a lu, et elle a aussi émis les pensées droites et a constamment partagé avec nous. Je l’ai aidée à regarder en elle-même du point de vue du Fa, de creuser profondément pour trouver la vraie raison de son emprisonnement. Elle a écrit sa proclamation solennelle pour annuler la déclaration qu’elle avait écrite en prison.

Et puis quelques jours plus tard, elle nous a dit qu’elle se préparait à partir bientôt et a refusé de se lever pour faire les exercices le matin. Très confuse, je lui ai demandé ce qui s’était passé.

En colère elle m’a dit : « J’ai toujours pensé que tu étais très diligente, mais je viens de découvrir que j’avais tort. Tu ne t’es même pas levée pour pratiquer les exercices à 3 h du matin. Lorsque tu as émis les pensées droites à minuit, tes mains sont tombées. Lorsque tu étudiais le Fa, tu n’étais pas concentrée et ta posture n’était pas correcte non plus. Tu n’étais pas très respectueuse envers le Maître. J’ai pensé à tort qu’après avoir habité avec toi un moment, je me serais rapidement améliorée. Je ne savais pas que tu étais une telle fainéante, je suis très triste. »

Mon attachement au confort

Ses mots m’ont pilonnée comme un marteau et m’ont aidé à voir mes failles. Je me focalisais seulement sur comment bien faire les trois choses et je ne prêtais pas beaucoup d’attention à m’améliorer. Mes cheveux devenaient gris et mes dents continuaient à tomber et il y avait de plus en plus de rides sur mon visage. Je me sentais fatiguée et je dormais autant qu’un non-pratiquant. J’étais toujours attachée au confort et à de nombreux autres choses humaines.

Je croyais que si je ne dormais pas assez, je n’aurais pas assez d'énergie le jour suivant parce que je me considérais comme une personne ordinaire.

Je me suis rendu compte que je ne pouvais plus laisser les pensées et les attachements conventionnels me contrôler. Je dois continuer à exiger de moi-même de mesurer chacune de mes pensées avec le Fa. Je dois mettre fin complètement à mes conceptions sur la vie, le vieillissement, la maladie et la mort. Je dois faire ma part pour aider le Maître, valider le Fa et atteindre la plénitude parfaite.

Après que j’aie changé mon attitude, cette compagne de pratique a aussi changé. Après avoir regardé en elle-même, elle s’est rendu compte qu’elle ne pouvait pas compter sur les autres ni les suivre. Nous avons toutes deux trouvé nos attachements et nos xinxing se sont élevés. Ce n’est pas que j’aie aidé cette pratiquante ; en réalité, c’est elle qui m’a aidé à trouver mes propres attachements et m’a aidé à m’améliorer.

Merci, Maître, pour tout ! Je vais être plus diligente pour faire les trois choses et bien me cultiver.

Traduit de l'anglais en France