(Minghui.org) Récemment, ma langue était engourdie et mon sourcil droit tressautait. Je pensais qu’un pratiquant de Dafa n'aurait pas de maladie, donc je n'y ai pas beaucoup fait attention ni émis la pensée droite pour l'éliminer.

Quelques jours plus tard, le problème s'est transformé en une paralysie faciale partielle. Je pratique le Falun Dafa depuis plus de 10 ans et j’avais rarement du karma de maladie. Qu'avais-je fait de mal pour donner aux forces anciennes une excuse pour me persécuter ? J'ai regardé à l'intérieur.

L'usine où je travaillais n'allait pas bien. Après des rondes de mises à pied, il n'y avait plus que quatre travailleurs de premier niveau, dont moi. Une fois, lors d'une réunion du personnel manuel, le patron m'a loué comme étant le meilleur ouvrier, qui pouvait gérer tous les types de tâches et a annoncé qu'il allait me payer le salaire le plus élevé.

Parce que l'usine était en difficulté financière, tous les travailleurs ont été payés avec une petite allocation mensuelle, la majorité de leur salaire étant retenu et payé en une somme forfaitaire chaque année avant le Nouvel An chinois. Lorsque la période de récupération est venue, j'ai réalisé que j'avais reçu la prime la plus basse dans toute l'usine. J'étais humilié et je pouvais à peine contrôler mes émotions. J'ai dû rentrer à la maison immédiatement.

Quand je suis arrivé à la maison, un collègue qui était en vacances m'a appelé et m'a demandé si nous avions été payés. Ses questions m’ont de nouveau énervé. J'ai complètement oublié le contrôle du xinxing et j’ai passé mes frustrations au téléphone.

Après avoir raccroché, ma belle-mère, qui est aussi une pratiquante de Falun Dafa, m'a rappelé : « Êtes-vous un pratiquant de Falun Dafa ? » J'ai alors réalisé que je ne devais pas être autant attachée aux gains personnels et à la perte, mais mes émotions ont refusé de se calmer.

Pendant les vacances du Nouvel An chinois, j'ai regardé à l'intérieur et j’ai cherché les attachements qui m'avaient tellement mis en colère, frustrés et humiliés.

J'ai trouvé facilement un tas d’attachements. J'avais fait plus de tâches que les autres travailleurs, mais j’ai été le moins payé, donc j'étais jaloux. On m’avait promis un salaire plus élevé, mais finalement il était le plus bas et je me sentais floué, j’étais devenu un objet de risée dans l'usine. Il s'agissait de l'attachement à la réputation. Je n'aimais pas les collègues qui choisissaient toujours les tâches faciles, ce qui a révélé mon désir de rivaliser. Parce que j'étais vaniteux, je m'attendais à entendre des éloges sur ma façon de diriger. J'avais le désir de me faire valoir en disant aux autres que je connaissais de meilleurs moyens pour mener à bien une tâche.

J'avais honte de voir que j'avais encore beaucoup d’attachements après avoir pratiqué Dafa pendant plus d'une décennie. Pour supprimer les émotions de colère, j'ai récité les enseignements du Maître à plusieurs reprises.

Sans garder dans le cœur l'amertume ou la joie des gens ordinaires

- c'est un pratiquant.

Sans s'attacher au gain et à la perte dans ce monde

- c'est un Arhat

(« Bondir hors des Trois Mondes » de Hong Yin)

L’homme méchant est mené par la jalousie, par l’égoïsme, par la colère, il se croit injustement traité.

L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie.

L’homme éveillé n’a aucun esprit d’attachement, il contemple les gens de ce monde qui se sont laissé tromper par l’illusion. (« État d’esprit » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

Après quelques jours, je me suis calmé. Mais j'étais encore plein de ressentiment envers mon patron, alors j'ai refusé de participer à un dîner lors de la cérémonie du coup d’envoi de l’usine après les vacances du Nouvel An chinois.

De retour au travail, lorsque mes collègues me parlaient, j'entendais des sarcasmes dans toutes les conversations. « Pourquoi ne pas vous trouver un nouvel emploi avec un meilleur salaire? » « Vous êtes fou de faire autant de travail pour si peu de salaire. » « Si vous pensez que le salaire est trop bas, vous pouvez partir. Le patron n'a vous a pas attaché les pieds pour vous garder ici. »

Je ne pouvais plus me retenir. Je suis allé au bureau du directeur général et je me suis plaint de tous les mauvais traitements que j'avais reçus au fil des ans. J'ai complètement oublié l'enseignement du Maître de cultiver la parole.

Après cela, j'ai agi comme une personne ordinaire. Je travaillais seulement aussi longtemps que les autres travailleurs. S’ils prenaient une pause, j'arrêtais mon travail aussi. En fin de compte, les forces anciennes ont utilisé cette faille pour m’imposer un karma de maladie.

Tout en regardant à l’intérieur, je me suis souvenu qu'un autre pratiquant m'avait écrit un message suggérant que j'avais un problème fondamental dans ma cultivation et pratique. Par courtoisie, mais pas par véritable reconnaissance, je l'avais remercié d’avoir partagé avec moi, mais je n'avais pas creusé plus profondément pour trouver mes attachements fondamentaux.

Lorsque le karma de maladie est apparu sur mon visage, je me suis évalué selon le Fa plus sérieusement. Ensuite, davantage de désirs ont paru à la surface quand j'ai exploré plus profondément.

J'avais essayé fortement de garder une relation pacifique avec mes collègues. Je n'étais pas pointilleux sur les tâches et je travaillais très dur. Mais j'ai remarqué que mon intention était de mériter des compliments. Parfois, on me donnait une affectation injuste, mais je ne disais rien. Je voulais montrer aux gens que je suivais les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance, mais en même temps je sentais de l'amertume dans mon cœur. J'avais peur de perdre ma réputation. Je n'avais pas vraiment atteint le niveau d’être détaché du gain ou de la perte de mon côté humain.

Après que le karma de maladie sous la forme d’une paralysie faciale est apparue, je suis resté à la maison. Quand les gens de l'usine m'appelaient pour que je retourne au travail, je ne leur disais pas la vraie raison ; à la place, je trouvais beaucoup d'excuses pour prolonger mon congé.

Je ne l'ai dit qu’à quelques pratiquants qui étaient proches de moi pour m'aider à émettre la pensée droite pour nettoyer le karma de maladie, mais en même temps je leur rappelais de ne pas laisser d'autres pratiquants que je considérais comme « pas diligents » connaître ma situation, parce que j'avais peur qu'ils me méprisent ou se moquent de moi. Ma raison superficielle était de préserver la réputation du Falun Dafa, mais quand j'ai creusé plus profondément, j'ai découvert que je protégeais ma propre réputation d'être un pratiquant diligent.

Le Maître a dit :

« S’attacher au renom, c’est agir dans la loi perverse, s’ils sont connus dans le monde, ils ont certainement une parole bienveillante et un esprit démoniaque, trompent les gens et troublent la Loi. » (« Abstinence pour les pratiquants » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

J’ai compris que la recherche de la réputation est très dangereuse.

En outre, j'ai aussi trouvé l'attachement à la peur qui fait que je choisis souvent des tâches de clarification des faits « sûres » au lieu de mettre une plus grande priorité sur les vies à sauver. Dans la vie quotidienne, j'avais encore des attachements à la vanité, à l'arrogance et à l'autosatisfaction.

En creusant plus profondément, j'ai réalisé que je ne faisais toujours pas complètement confiance au Maître et à Dafa et que j’avais des attentes, parce que pendant que j'écrivais cet article de partage d'expérience, je touchais mon visage de temps en temps pour sentir si les coins des yeux et de la bouche étaient redressés. D'ailleurs, je souhaitais secrètement que cet article soit publié afin que les pratiquants qui ne m'aimaient pas, le lisent et changent leur opinion sur moi.

Je me suis senti soulagé après avoir identifié que mes attachements profonds étaient la recherche de la réputation et un manque de foi envers Dafa et le Maître. Il était temps de les abandonner et de devenir un véritable disciple de Dafa.

J'ai admis ce que j'avais fait de mal, mais j'ai trouvé mes attachements fondamentaux. Je vais suivre le chemin de cultivation et de pratique arrangé par le Maître à partir de maintenant, et les forces perverses n'auront aucun droit de me persécuter.

En même temps, une véritable reconnaissance envers le Maître et les pratiquant qui m’ont aidé et ont signalé mes attachements a émergé de mon cœur.

Quand j'ai terminé de relire cet article de partage, un sourire normal est apparu sur mon visage. Le faux karma de maladie avait disparu.

Merci, Maître !

Traduit de l’anglais au Canada