(Minghui.org) La brutalité à laquelle les pratiquants de Falun Gong en Chine ont dû faire face depuis le début de la persécution en 1999 n'a connu aucune limite. Voici quelques-unes des méthodes utilisées par le régime communiste dans une tentative de contraindre les pratiquants à renoncer à leur paisible croyance spirituelle. Ce sont les horreurs qui ont eu lieu dans la prison de Jilin, située dans la province du Jilin.

1. Les membres disloqués sur un « lit d'étirement »

La forme la plus cruelle de torture utilisée à la prison de Jilin est connue comme le « lit d'étirement ». Les quatre membres de la victime sont liés à un cadre spécial, sur les coins duquel quatre anneaux métalliques sont fixés. Les mains et les pieds du pratiquant sont attachés aux anneaux et la force est ensuite appliquée aux anneaux.

Ensuite, le corps est soulevé dans les airs en étirant les quatre membres jusqu'à ce que les articulations, les muscles, la chair et la peau se séparent. C'est extrêmement douloureux et la victime perd connaissance en quelques minutes.

Après une douzaine de minutes de cette torture, les quatre membres se disloquent et la victime devient handicapée.

Reconstitution de torture : « lit d'étirement »

Après que la victime ait été étirée de cette façon pendant 20 à 30 minutes et que les membres soient devenus paralysés, elle est relâchée. Les bourreaux lui massent ensuite les mains et les jambes, ce qui ne fait qu'ajouter à la brutalité de la torture. Lorsque les membres retrouvent la sensibilité, la victime est étirée de nouveau.

Un forçat a dit un jour : « Je suis ici depuis très longtemps et je n'ai jamais vu personne qui puisse supporter cette torture trois fois. » Les pratiquants Wang Zengwu et Tan Qiucheng ont été soumis à cette torture d'étirement, puis relâchés à trois reprises.

Le pratiquant Shi Wenzhuo, détenu dans la première section, a été soumis à cette torture pendant 30 minutes en mai 2014.

Mme Wu Yifeng a été sauvagement battue à de nombreuses reprises lors de son emprisonnement à la prison de Jilin. Elle a également été soumise à la torture du « lit d'étirement ». Seules ses fesses touchaient au lit. Deux détenus ont saisi ses jambes et les ont frottées contre les attaches en métal, déchirant sa chair. Mme Wu souffrait tellement qu'elle a perdu le contrôle de sa vessie et a uriné.

Le lendemain, les gardes l'ont envoyée à l'hôpital de peur qu'elle ne meure et qu'ils soient tenus responsables. Les médecins et les infirmières ont été atterrés en voyant ses blessures. L'un d'eux s'est exclamé : « Vous l'avez traitée trop violemment ! »

M. Cao Zhonghua a été détenu dans le neuvième secteur. Il n'a pas seulement été sauvagement battu, mais aussi soumis à la torture d'étirement début juin 2004. M. Cao s'est évanoui du mauvais traitement. Ses bourreaux l'ont finalement envoyé à l'hôpital de la prison.

M. Liu Jinxin a été détenu dans le premier secteur n° 1. Il a été attaché au lit d'étirement pendant 3 jours en janvier 2005. M. Zhang Hongwei a été détenu dans le dixième secteur depuis le début de 2002. Il a été soumis à la torture d'étirement de nombreuses fois.

M. Lei Ming a également été soumis à cette torture. Il a été lié au lit d'étirement pendant 7 jours. M. Zheng Weidong du premier secteur et M. Liang Zhen du sixième secteur étaient parmi les nombreux pratiquants qui ont été torturés de façon similaire.

M. Tan Qiucheng, détenu dans la cinquième division, a également été attaché au lit d'étirement. Il s'est mordu la langue, en raison de la douleur de la torture.

M. Zhang Jianhua de la ville de Yushu, province du Jilin, est décédé en raison de la torture sur le lit d'étirement lors du nouvel An chinois en 2004.

Sun Qianhe, 36 ans, de la ville de Dehui, et Liu Zhaojian de la ville de Baishan ont également été soumis à cette torture. Leurs membres ont été disloqués en conséquence. Ils ont ensuite été transférés vers le secteur pour les personnes âgées et les handicapés. Les jambes d'un autre pratiquant ont été handicapées de façon permanente après avoir été torturé sur le lit d'étirement. Il était détenu dans le neuvième secteur.

2. Étiré et tordu

Dans cette forme de torture, les membres de la victime sont étirés au maximum sur un angle, puis liés aux fixations métalliques attachées à une planche de lit. Le corps devient tordu et des objets tels que des matraques en bois, des bassins, des aliments en conserve, etc, peuvent être placés sous le corps. Enfin, le corps est soulevé et suspendu dans les airs.

Après un certain temps, les articulations de la victime sont gravement étirées au-delà de la limite, ce qui est extrêmement douloureux.

Dans cette torture, la personne est face au sol et des cordes sont utilisées pour étirer les membres dans toutes les directions. La victime qui a été initialement étendue sur le sol est soulevée. Après trois tentatives, la chair dans les poignets et les chevilles de la victime se déchirent alors ; les muscles également étirés et vivement détachés. Par conséquent, la personne devient invalide.

M. Sun Qian a été torturé de cette façon. Personne ne peut généralement tolérer une telle torture, même deux fois, mais M. Sun a été étiré comme cela à trois reprises. En fin de compte, ses muscles ont été déchirés et il a été envoyé dans le secteur des personnes âgées et handicapées.

3. Attaché au lit

Dans cette forme de torture, la victime est attachée au lit, mais son corps n'est pas soulevé. Contrairement à la torture du « lit d'étirement », les membres sont liés sans être serrés. La personne est continuellement attachée au lit pendant de longues périodes, sauf pour déféquer. La victime urine et dort sur le lit. Plus longtemps la victime est attachée au lit, plus la torture devient insupportable.

Il y a 17 de ces lits à la prison de Jilin et de nombreux pratiquants ont été soumis à cette forme de torture.

Reconstitution de torture : Attaché au lit

M. Zeng Hongyan a été attaché au lit pendant plus de 20 jours en octobre 2003. M. Wang Hongliang, qui était détenu dans le cinquième secteur, a été torturé de cette façon pendant plus de 10 jours en octobre 2003.

M. Zhang Hongwei a été attaché sur le lit pendant 58 jours.

M. Bai Ye a subi cette forme de torture pendant 15 jours. M. Li Dehai a été tourmenté par cette méthode pendant 1 jour et demi. Il s'est mordu la langue en raison de la douleur causée par la maltraitance.

M. Wang Juncheng a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Il a également écrit une lettre au Comité du Parti communiste de la prison, demandant que les pratiquants de Falun Gong soient traités équitablement. En représailles, les autorités de la prison l'ont transféré dans une petite cellule en octobre 2003. M. Wang a été attaché au lit pendant plus de 30 jours.

M. Zhang Chunyu a été détenu dans une petite cellule dans la matinée du 28 octobre 2003, 6 jours après, il a commencé une grève de la faim. Il a été attaché à un lit pendant 34 jours. Ses jambes et son dos se sont enflés et il ne pouvait pas s'asseoir.

4. Combinaison de contrainte corporelle

La combinaison de contrainte corporelle est un vêtement serré et d'une seule pièce. Il a été utilisé comme forme de torture dans la prison de Jilin depuis l'automne 2008.

Le vêtement est fait d'un tissu épais d'environ 1,7 mètres de long. Il n'y a qu'un seul petit trou dans la combinaison dans la région de la bouche pour permettre de respirer. Les mains et le corps de la victime sont soit d'abord liés ou bandés, avant d'être contraints dans la combinaison.

Une fois que la combinaison fermée par une glissière, la victime peut seulement rester droite sur le sol comme un cadavre. Il n'y a pas de place pour le mouvement et après un certain temps, la personne s'essouffle de la torture.

Certains pratiquants ont été blessés et handicapés et d'autres sont décédés de cette torture.

M. Zhang Wenfeng, M. Teng Weiqiang et M. Wang Hongliang, ainsi que d'autres pratiquants, ont été soumis à cette forme de torture.

5. Forcés à s'asseoir sur une planche

Dans cette forme de torture, la personne est forcée à s'asseoir les jambes croisées sur une planche, le corps droit et les deux mains sur les rotules. Il n'y a pas de coussin sur la planche. La victime n'est pas autorisée à bouger et doit maintenir cette posture.

Pour s'assurer que la personne ne bouge pas, une ligne droite est lissée sur le dos de ses vêtements. Si la ligne disparaît, cela signifie qu'elle a bougé. Comme punition, elle est soit réprimandée ou fouettée. Elle peut également être soumise à d'autres formes plus brutales de torture, comme la suspension ou le lit d'étirement.

La personne est généralement contrainte à s'asseoir sur la planche pendant aussi longtemps que 13 heures par jour, à partir de 5h du matin à 8 h du soir.

Les chevilles de nombreux pratiquants étaient couvertes d'ampoules et suintaient du pus suite à de longues heures en position assise et les fesses s'infectaient. Beaucoup perdaient également le contrôle de leurs selles, urinaient et déféquaient dans leurs pantalons.

Il y a plus d'une dizaine de rangées de longs bancs dans l'unité de « contrôle strict » de la prison. Les bancs de la première rangée mesurent moins de 60 cm de large par 30 cm de haut. Les rangées en arrière sont légèrement plus larges.

Chaque jour, du matin au soir, les pratiquants détenus dans cette division sont obligés à s'asseoir immobiles et droits sur ces bancs. S'ils ne font qu'un léger mouvement, les condamnés surveillants les battent fanatiquement.

M. Li Huzhe était l'un des pratiquants forcés à s'asseoir sur un de ces bancs.

M. Liang Zhenxing a dû s'asseoir sur un banc de moins de 2 cm de large. Il a également été forcé à s'asseoir sur une tige de fer en angle pendant plus de 10 heures par jour.

M. Liu Chengjun a été forcé à s'asseoir sur une planche verticale tellement longtemps que la chair sur ses fesses a pourri. Il s'est senti comme s'il était assis sur des aiguilles.

6. Suspendu et battu

Dans cette torture, les mains de la victime sont menottées et elle est suspendue par les menottes, les jambes surélevées du sol. Les menottes taillent la chair et les articulations sont souvent disloquées.

Certains pratiquants ont été battus ou brûlés avec des mégots de cigarettes alors qu'ils étaient suspendus. Beaucoup de pratiquants ont été torturés de cette façon.

Reconstitution de torture : La suspension

Après que M. Jin Chengquan ait été suspendu, six gardes se sont relayés pour le fouetter. Ils l'ont battu avec des gourdins, frappé à coups de poing, coups de pied avec leurs chaussures et l'ont fouetté sans arrêt. Sa bouche a été scellée avec du ruban adhésif et ses narines ont été brûlées avec six mégots de cigarettes jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Les bourreaux l'ont alors aspergé d'eau froide pour le réveiller et ont continué à le torturer.

7. Gavage brutal forcé

Un jour, la prison de Jilin a émis un ordre secret d'enfermer à clé dans une petite cellule tous les pratiquants qui avaient commencé une grève de la faim et de les surveiller de près. Ces pratiquants ont été brutalement gavés. S'ils mourraient durant le processus, cela était considéré comme une « mort naturelle ».

Reconstitution de torture : Gavage brutal forcé

Un pratiquant s'est rappelé : « J'ai été traîné hors de la cellule le 26 juin 2006 et mis sur le lit d'étirement. Après cela, plusieurs détenus ont commencé à me gaver. Certains me tenaient les jambes et certains me tenaient la tête. Les menottes métalliques me coupaient les os et la douleur était atroce. J'avais la tête comme si elle allait exploser. Je saignais et j'étais à bout de souffle. J'ai failli mourir étouffé. Le détenu Ding Zhaosong continuait de me pousser un tube dans l'abdomen. Les détenus me gavaient de gruau d'eau salée pendant que quelqu'un me poussait l'abdomen et le frottait de façon répétée. Je sentais la bouillie passer de mon estomac à l'intestin. [Après avoir été libéré] je me suis précipité aux toilettes en vomissant tout avec du sang et de l'eau. »

M. Sun Qian a fait une grève de la faim le 28 octobre 2004 pour protester contre les mauvais traitements dans la prison. Pendant le gavage, ses narines ont été blessées et ont commencé à saigner. Il a été gavé d'eau salée concentrée ; après, il n'a pas été autorisé à boire d'eau.

Traduit de l’anglais au Canada