(Minghui.org) Pendant des années, le Parti communiste chinois (PCC) a parlé d’instaurer l’« État de droit » en Chine et d’améliorer les droits des avocats. Cependant, ce que dit le Parti correspond rarement, si ce n’est jamais, à ce qu'il fait. Un cas récent s’est produit les 21 mars et 6 avril 2014, lorsque la police a arrêté et torturé quatre avocats chinois pour avoir exercé leurs droits constitutionnels.

Leur « crime » consistait d'avoir protesté devant le Centre de lavage de cerveau de Qinglongshan, officiellement connu sous le nom de « Centre d’éducation légal de la ferme Jiansanjiang », dans la province du Heilongjiang, appelant à la libération de dizaines de pratiquants de Falun Gong qui étaient illégalement détenus et torturés à l’intérieur.

Les membres des famille des pratiquants ont engagé Jiang Tianyong et Tang Jitian, deux avocats bien connus en Chine, pour demander la libération inconditionnelle des pratiquants. Les deux avocats s'étaient rendus au centre de lavage de cerveau et avaient informé les autorités qu’elles n’avaient aucun droit légal de détenir les pratiquants et seraient tenues responsables pour leurs actes. Cependant, le centre a complètement ignoré les avertissements des avocats.

En conséquence, les avocats, les familles et les pratiquants locaux n’ont pas pu faire autrement que de manifester devant les grilles du centre le 20 mars 2014 et de demander la libération immédiate des pratiquants incarcérés. Fang Yuechun, le directeur du centre, n’a pas réagit.

Le lendemain, le département de police de Jiansanjiang a arrêté sept pratiquants et les quatre avocats à l’hôtel où ils s’étaient rencontrés pour discuter d’autres possibilités pour secourir les pratiquants détenus dans le centre de lavage de cerveau.

Un agent a menacé M. Tang, lui disant que ses reins pourraient lui être retirés et qu'il pourrait ensuite être enterré vivant.

Lorsque les nouvelles de la situation des avocats s’est répandue, d’autres avocats et des citoyens ont commencé à se rassembler à l’extérieur du centre et plus tard, ils ont entamé une grève de la faim. Le 29 mars, l’avocat Wang Quanzhang a été emmené en garde-à-vue, on lui a mis de force une cagoule noire sur la tête et la police l'a battu brutalement et lui a fracassé la tête contre un mur de brique.

Les autorités de Jiansanjiang ont rapidement limité les dégâts en fermant toutes les routes conduisant au centre. Ils ont mis en place de stricts couvre-feux et emmené les passants curieux en garde-à-vue.

On aurait entendu certains agents crier : « Nous espérons que vous tous, avocats, allez mourir de faim » et « Le Parti est totalement capable de vous discipliner, vous autres avocats ! »

Plutôt que d’enquêter sur les déclarations des avocats à l’encontre du centre de lavage de cerveau, la police les a persécutés sans raison ainsi que ceux qui les accompagnaient, alors qu’ils agissaient dans le cadre de leurs droits constitutionnels et exposaient les crimes commis par le centre.

On peut se demander comment le PCC peut effrontément se targuer que la Chine jouit actuellement de « la meilleure période en ce qui concerne l’État de droit et les droits de l’homme. »

Traduit de l'anglais en Europe