(Minghui.org) « Nous sommes grandement troublés par la possibilité que certains de ces organes puissent être utilisés par les hôpitaux ou les fournisseurs de soins de santé dans l’état du Minnesota » a déclaré Phyllis Kahn, représentante de l’état et 34 autres membres de la chambre du Minnesota dans une lettre cosignée adressée au Commissaire Ed Ehlinger du département de la santé du Minnesota et au Commissaire Larry Pogemiller du Bureau de l’Enseignement supérieur du Minnesota.

Dans cette lettre datée du 31 mars 2014, les législateurs d’État ont exprimé leurs inquiétudes quant aux rapports persistants et crédibles de prélèvements d’organes sur des détenus criminels et des prisonniers de conscience en République populaire de Chine, y compris un grand nombre de pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leurs croyances religieuses.

Ils ont écrit la lettre pour demander que les départements d’état susmentionnées enquêtent sur les origines de toute donation d’organes de source étrangère dans le Minnesota. De plus, ils souhaitaient aussi s’assurer qu’aucun des organes obtenus par les prélèvements d’organes en Chine ne soient utilisés pour la recherche médicale dans tout établissement pour la recherche médicale financé par l’État.

La lettre cosignée par 35 membres de la Chambre des Représentants du Minnesota.

Signatures page 1

Signatures page 2

Le crime des prélèvements d’organes a été révélé pour la première fois en 2006.

David Matas, éminent avocat des droits de l’homme, et David Kilgour, ancien secrétaire d’État (Asie-Pacifique) pour le Canada et procureur de la couronne, ont mené des enquêtes indépendantes et conclu que les prélèvements d’organes validés par l’État sur des pratiquants de Falun Gong non-consentants existaient et se poursuivaient en Chine.

Ils ont estimé que des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong pourraient avoir été assassinés pour leurs organes. Le journaliste Ethan Gutmann estime qu’entre 2000 et 2008, environ 65 000 pratiquants de Falun Gong pourraient avoir été assassinés pour leurs organes.

De nombreux politiciens et professionnels du milieu médical ont trouvé l’étude convaincante. De plus en plus de personnes sont en train de condamner ces atrocités et d’aider à y mettre fin. L’Union européenne a passé une résolution en décembre 2013, condamnant les prélèvements criminels d’organes validés par l’État en Chine.

Traduit de l'anglais en Europe