(Minghui.org) Le deuxième centre de détention de la ville de Handan, province du Hebei est un établissement important dans la persécution des pratiquants de Falun Gong depuis les 15 dernières années.

Le commerce d'organes

Des preuves indirectes ont montré que le deuxième centre de détention a collaboré avec le tribunal de Handan et l'Hôpital militaire 285 dans le commerce d'organes et potentiellement dans les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.

En mai 2006, un média local a rapporté un cas de greffe de foie réussi. Le groupe sanguin de ce patient était AB négatif, ce qui est seulement présent chez 0,2 % de la population. Cependant, l'hôpital a trouvé une source compatible pour la greffe de foie en quatre semaines.

Plus tard, un médecin a révélé que le tribunal local était la source du foie compatible. Il a dit à ses patients qu'ils pouvaient contacter le tribunal à l'avance pour des organes compatibles.

Le 25 février 2013, le site Xinmin et Yanzhao City News, deux médias contrôlés par l'État ont publié un reportage sur un prisonnier du deuxième centre de détention qui était prêt à faire un don d'organes après son exécution. Que cette histoire soit réelle ou fabriquée, le fait qu'elle ait été jugée digne d'intérêt indique qu'il est peu probable que le volume des greffes d'organes provienne de dons volontaires.

Des enquêtes indépendantes ont montré que le nombre de condamnés à mort ne peut expliquer le nombre de greffes d'organes en Chine. Des spécialistes estiment qu'entre 45 000 et 65 000 pratiquants de Falun Gong ont été tués pour leurs organes. L'armée, les prisons, les camps de travail, les centres de détention et les tribunaux chinois collaborent avec les hôpitaux pour former une chaîne de liens d'affaires dans le commerce d'organes.

Les gouvernements du monde entier condamnent ces atrocités avec des résolutions, des pétitions et des manifestations. Plus récemment en décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant la pratique des prélèvements d'organes en Chine. En mars 2014, le gouvernement canadien a officiellement soulevé la question des prélèvements d'organes au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. De plus, l'année dernière, les États-Unis ont présenté la Résolution de la Chambre no281 qui a obtenu 170 soutiens des deux partis. Cette résolution est actuellement transmise au Comité des affaires étrangères de la Chambre.

Le décès de la pratiquante Mme Liu Huanqing

Mme Liu Huanqing (刘焕青), âgée de 50 ans, résidente du district de Fuxing, Handan a été arrêtée et emprisonnée dans le deuxième centre de détention à trois reprises. Elle a été détenue pendant un mois la première fois et cinq mois la deuxième.

Le 6 septembre 2000, elle a été arrêtée et envoyée dans le centre de détention pour la troisième fois. Son mari, Li Ganglin (李刚林) a aussi été arrêté.

Au centre de détention, Mme Liu devait porter des chaînes et des menottes tous les jours. Cui Shumin (崔树敏), le directeur adjoint du centre, la battait et l'électrocutait souvent avec des matraques électriques. Elle a perdu la moitié de son poids et est passée de 150 livres à 88 livres.

Dix mois plus tard, Mme Liu a été libérée alors qu'elle était sur le point de mourir. Cependant, les blessures endurées en détention ont mené à son décès un mois plus tard.

Mme Liu Huanqing

Les crimes de Liu Wenming, ancien directeur du centre

Au cours de son mandant de directeur du centre, Liu Wenming (刘文明) invectivait et battait souvent les pratiquants. Après avoir été promu comme directeur du Département de police du district de Fuxing, ville de Handan, il a été activement impliqué dans l'arrestation, l'emprisonnement, la torture et la condamnation des pratiquants.

En mars 2000, un pratiquant emprisonné dans le centre a tenté de faire les exercices du Falun Gong. Liu l'a saisi par les cheveux et l'a frappé au visage avec des chaussures. Un autre pratiquant a tenté d'arrêter Liu, mais il a aussi été battu.

Après les coups, Liu a demandé à deux prisonniers de transporter deux grands sacs de sable et a attaché les membres de ces deux pratiquants aux sacs, une torture physique rarement utilisée même auprès des condamnés à mort. Les personnes soumises à cette méthode de torture ne peuvent pas du tout bouger. Après un certain temps, ils souffrent comme s'ils avaient des crampes dans tout leur corps.

De plus, Liu demandait souvent à des policiers, dont Wang Cunyin (王存银) et à des prisonniers de battre les pratiquants de Falun Gong.

En janvier 2001, un groupe de pratiquants incarcéré a tenté de faire les exercices du Falun Gong. Liu Wenming et Cui Shumin, le directeur adjoint, ont jumelé les pratiquants et les ont enchaînés fermement ensemble pendant un long moment. Chaque groupe de pratiquants devait bouger les jambes en même temps pour marcher et ils tombaient souvent.

Le 1er octobre 2000, Mme Du Likun (杜丽坤), une pratiquante de 16 ans, a été arrêtée et emprisonnée dans le centre avec sa mère Mme Yang Fenglian (杨凤莲). Comme elle refusait de renoncer à sa croyance, Cui Shumin et Wang Cunyin attaquaient souvent cette fille de 16 ans avec des matraques électriques.

La persécution est toujours d'actualité

Han Ping (韩平) est actuellement le directeur du centre et il torture aussi activement les pratiquants de Falun Gong.

Le 8 mai 2014, Wang Zhiwu (王志武), un pratiquant de Falun Gong a été arrêté. Comme il souffrait d'une grave hypertension artérielle et d'une maladie du cœur, le premier centre de détention de la ville a refusé de l'admettre. Mais Han Ping a accepté de le prendre dans le deuxième centre de détention.

La famille et l'avocat de M. Wang ont essayé de lui rendre visite à deux reprises, mais Han Ping a refusé leurs deux demandes.

Traduit de l'anglais au Canada