(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong vers la fin de 1995. Mon bonheur était au-delà des mots. Ayant fini de lire le Zhuan Falun pour la première fois, j'ai réalisé que la raison pour laquelle nous sommes venus sur terre n'est pas pour jouir des plaisirs humains, mais pour retourner à notre vrai moi d'origine à travers la cultivation. Le Falun Dafa nous permet de cultiver et nous donne la capacité de retourner chez nous.

Une expérience miraculeuse le premier jour où je fais les exercices

La première fois que j'ai fait les exercices, d'abord, j'ai eu froid dans tout le corps et après j'ai eu chaud. Ensuite je me suis détendue. Je savais à partir de mes lectures du Zhuan Falun que le Maître purifiait mon corps.

Plus tard le vertige qui m'affectait depuis des années a disparu. Les bosses rouges que j'avais sur le cuir chevelu sont parties. Je souffrais auparavant d'une infection intestinale et je n'osais pas boire de l'eau froide, mais ce problème aussi a disparu. Maintenant je me sens vraiment comme quelqu'un qui n'a aucune maladie : je sens que tout mon corps est léger.

La première fois que j'ai pratiqué les exercices et que j'ai tenu le Falun devant ma tête, quatre à cinq grands Faluns tournaient et changeaient de couleur devant moi, puis se sont évanouis. C'est alors que d'innombrables petits Faluns sont tombés du haut de ma tête sur les côtés de mon corps tels des flocons de neige. J'ai ressenti à quel point Dafa est incroyable et extraordinaire.

Le Maître nous a dit

« Amener les gens à cultiver une Loi juste, ça c’est offrir véritablement le salut universel à tous les êtres. (Deuxième Leçon Zhuan Falun)

Je voulais partager cette pratique merveilleuse avec d'autres personnes, j'ai donc commencé à en parler. J'ai commencé avec mes vieux amis et relations de famille. Au début de l'année 1996 nous avons emprunté la salle de conférence du comité des affaires politique et légales pour regarder les vidéos de la série de neuf conférences du Maître. Sept ou huit personnes sont venues.

Nous avons démarré le premier site de pratique du Falun Gong le 5 mai dans le parc et nous avons aussi formé un groupe de lecture chez moi. Nous montrions les vidéos du Maître à la maison une fois par mois.

Plus tard, il y a eu six sites de pratique et le nombre de lieux d'étude s'est agrandi à dix. Après 1997, nous sortions tous les dimanches pour parler au gens du Falun Gong et faire la présentation des exercices. Au cours de la première moitié de l'année 1999, le nombre de personnes qui venaient au groupes d'étude du Fa et apprendre les exercices doublait chaque semaine. Les personnes travaillant dans le domaine de l'éducation étaient particulièrement intéressées et souhaitaient pratiquer le Falun Gong.

Distribuer des documents d'information pour aider les gens à apprendre les faits.

Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé la persécution brutale du Falun Gong en 1999. Le matin du 20 juillet, j'avais l'intention d'aller au parc pratiquer les exercices. Dès que j'ai mis le pied à l'extérieur de chez moi, j'ai trouvé des policiers qui attendaient.

Les employés de la municipalité et du centre des associations me surveillaient pendant la journée et le soir quatre agents de police du poste de police local me surveillaient depuis leur véhicule de police qui était garé devant chez nous. On m'a forcée à assister à des sessions de lavage de cerveau pendant la journée.

À la fin de 1999, j'ai voyagé en dehors de ma ville et j'ai eu la chance de lire l'Hebdomadaire Minghui. Les articles de mes compagnons de pratique étaient très touchants. J'ai appris de nombreuses bonnes façons de clarifier les faits. À la suite de ça, j'ai fait en sorte de lire chaque édition de l'Hebdomadaire Minghui

J'ai appris à me servir d'auto-collants double-face portant des messages. J'ai écrit « Falun Dafa est bon » « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et « Restaurez la réputation de mon Maître ».

J'ai posé les auto-collants dehors dans les rues et sur les murs des quartiers résidentiels, ou encore sur les poteaux électriques. J'ai aussi donné des documents de renseignements sur le Falun Gong à mes voisins.

Condamnée illégalement à trois ans de prison

Plus tard, j'ai été condamnée à trois ans de prison. En arrivant dans une cellule, j'ai vu trois pratiquants du Falun Gong attachés à un lit avec des menottes. Dès mon premier jour dans la prison, deux gardiens et deux membres du PCC m'ont « parlé » à tour de rôle et ont essayé de me faire un lavage de cerveau.

J'étais assignée à une équipe constituée de personnes âgées et handicapées qui étaient contrôlées avec une certaine souplesse. Dés que j'en avais le temps je récitais le Fa et émettais des pensées droites du matin jusqu'au soir.

Clarifier les faits au directeur de la Section de l'éducation et de la politique

Trois prisonniers avaient pour tâche de me surveiller et ils fonctionnaient en « poste ». Je leur ai expliqué les faits qu'ils ont acceptés. Puisqu'ils faisaient seulement semblant de me surveiller, je pouvais faire la méditation assise le soir.

Le chef de la Section de l'éducation et de la politique m'a parlé en me disant « Votre Maître n'est pas à l'université et son savoir est peu profond. » Je lui ai répondu « Notre Maître a un savoir sans bornes. Il connaît chaque événement important et chaque science depuis les temps anciens jusqu'à nos jours. Il est particulièrement savant dans les domaines de la philosophie et des sciences sociales. »

J'ai poursuivi ainsi : « De nombreux professeurs et étudiants d'université ont appris le Falun Gong, y compris des gens de l'Université de Tsinghua. De nombreux étudiants doctorants et docteurs ont lu le Fa. Ce que dit notre Maître est le Fa. Chaque fois que mon Maître parle il le fait sans avoir de papier écrit, mais ce qu'il dit peut s'écrire et être publié aussitôt pour guider les disciples dans la cultivation. Qui d'autre pourrait faire ça ? À chaque conférence de Fa, si des disciples posent des questions, le Maître y répond tout de suite. Par exemple, un disciple a posé la question :

« Comment devons-nous comprendre le 'bei' [dans le terme 'Cibei' (compassion/miséricorde) ?

Le Maître a répondu : Je vais vous offrir deux phrases : 'Sans fei [], on dirait un cœur humain; avec un cœur, ce n’est pas bei []. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi de la région ouest des États-Unis en 2004 »)

J'ai dit au chef de la Section de l'éducation et de la politique, « Mon Maître a répondu parfaitement. Ce qu'a dit notre Maître ne pourrait pas être trouvé dans un livre quel qu'il soit, ni appris dans aucun collège.

À chaque fois qu'ils me parlaient, je renforçais mes pensées droites, afin de ne pas leur donner de faille. Quand c'était possible, c'était moi qui parlais en premier. J'ai refusé fermement d'écrire les « Trois déclarations ».

Quelle qu'ait été leur façon de me traiter, je suis restée patiente et gentille avec eux. Ils ne pouvaient pas me changer, donc, avec le temps, ils ont renoncé.

Détruire les essais de « transformation » avec des pensées droites

En juillet 2010, un nouveau leader de la Division est venu. Il a tellement persécuté les pratiquants de Falun Gong que certains en sont restés handicapés.

J'ai été enfermée dans une petite pièce de seulement 3m carrés. Toute la journée ils mettaient une vidéo qui calomniait Dafa et ils me demandaient ce que je ressentais. J'ai dit que tout était faux. Le chef de la Section de l'éducation et de la politique a stipulé que même si c'était tout faux, il fallait quand même que je la regarde. Ils ont mis constamment cette vidéo pendant plus d'un mois. J'ai persisté à émettre des pensées droites.

La pièce était vraiment petite, porte et fenêtres étaient toutes fermées, le temps était très chaud et ils mettaient cette vidéo en route avec le son très fort. Je ne pouvais plus le supporter. J'ai pensé à faire une grève de la faim. Ce soir-là j'ai beaucoup réfléchi : C'est quoi ce petit peu de souffrance ? Si je ne peux pas endurer cette toute petite tribulation, quel genre de pratiquante suis-je ? Quelle que soit la grandeur de la difficulté, je dois persévérer.

Ils ont continué à mettre leur vidéo perverse, et moi, j'ai continué à émettre des pensées droites. Quand je réussissais à garder mes pensées droites, la souffrance me semblait moindre. Deux jours plus tard, ils m'ont transférée dans une pièce plus grande et après encore deux jours de plus, ils ont arrêté de passer la vidéo.

Deux à trois mois avant ma libération

Entre juillet et août 2011, deux à trois mois avant ma libération programmée, les gardes ont de nouveau essayé de me contraindre à arrêter le Falun Gong

Le directeur de la Section de l'éducation et de la politique a dit « Notre prison doit atteindre de bons chiffres de 'transformation'. Si vous acceptez, mes résultats auront l'air bien. Si vous ne le faites pas, vous ne pourrez pas rentrer chez vous et vous serez envoyée dans une classe de ré-éducation. »

Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas les aider. Si je l'aidais, ma vie serait ruinée et son crime à lui serait plus grand. Cet après-midi-là, le directeur de la Section de l'éducation et de la politique m'a donné un morceau de papier sur lequel il y avait une déclaration écrite ! « Je m'arrête d'apprendre le Falun Dafa, Je m'arrête de pratiquer le Falun Gong. » Le directeur de la Section de l'éducation et de la politique m'a dit que son supérieur hiérarchique avait réclamé cette simple demande et que je devais la signer.

Il était tellement bouleversé que je pensais qu'il finirait par se mettre à genoux pour me supplier de la signer. Je savais que c'était une ruse dont la perversité se servait pour me toucher sentimentalement et que je devais y résister. Dans mon esprit, j'ai demandé de l'aide au Maître et j'ai persisté dans l'émission des pensées droites. À ce moment là, tout mon corps tremblait, mes larmes ruisselaient et mes lèvres étaient boursouflées.

Il était surpris et m'a demandé ce qui m'arrivait. Je lui ai répondu :« Je ne le signerais pas. Point ». Il a répliqué : « O.K. Vous pouvez retourner. » Après ça, il ne m'a pas adressé la parole pendant plus d'un mois.

Avant ma libération

La veille du jour ou je devais être libérée de la prison, le directeur de la Section de l'éducation et de la politique est venu me rencontrer de nouveau en disant « Si vous refusez de signer le papier et d'être 'transformée', vous ne pourrez pas rentrer chez vous. » Je lui ai dit avec fermeté « Je n'apposerai absolument pas ma signature sur ce papier. »

Le matin où je devais être libérée, le directeur de la Section de l'éducation et de la politique m'a parlé de nouveau. Il a déclaré « Votre famille vous attends dehors. Si vous signez maintenant, ça ira. Si vous signez, votre famille pourra venir vous chercher. Sinon, la police de la sécurité de l’État vous emmènera. » J'ai encore dit qu'il m'était impossible de signer et que je devais quitter cet endroit de façon digne. Je lui ai aussi dit que je ne partirai pas en laissant des traces sombres contre Dafa et je ne voulais pas avoir le moindre tache sur ma conscience.

Quitter la prison à pied avec dignité

C'est ainsi qu'avec la protection du Maître, j'ai quitté dignement la prison ce matin-là. Mon gendre et ses amis sont venus dans des voitures me chercher et me ramener chez moi. Mon mari, sa belle-sœur et ma belle-fille et encore d'autres personnes sont venus me chercher. C'était une scène grandiose.

Une fois rentrée à la maison, j'ai repris l'étude du Fa et la pratique des exercices. J'ai rapidement récupéré suffisamment pour prendre contact avec mes compagnons de pratique et pour me joindre à eux pour aller clarifier la vérité et sauver les êtres. Je me suis rendu compte que notre temps est compté. Donc, il faut que je me dépêche de sauver davantage de personnes. Je remercie du fond du cœur le Maître pour son salut compatissant.

Traduit de l'anglais en France