(Minghui.org) M. Gao Yudong est recherché par la police de sa localité depuis six ans après avoir réussi à échapper, en 2008, à une arrestation illégale. Une étrange requête a récemment été émise par la police lorsque le 13 juin 2014, ils ont ordonné à ses parents de se rendre au Département de police du district de Mingshan pour y subir des tests sanguins. La police a dit qu’ils en avaient besoin pour « un test de paternité ».

Des agents du poste de police de Dongxing ont arrêté M. Gao de la ville de Benxi, province du Liaoning, dans la soirée du 23 avril 2008. La police a fouillé son domicile et confisqué deux ordinateurs portables, une imprimante, un téléphone portable et 10 000 yuans (environ 1 180€).

M. Gao a été menotté à une chaise de fer toute la nuit dans le poste de police. Le lendemain, on lui a montré une liste d’une dizaine de noms de pratiquants. La police lui a demandé de les identifier. Quand il a refusé, la police l’a battu et torturé avec des matraques électriques pendant toute une journée.

M. Gao a réussi à s’échapper quand il a été emmené à l’hôpital. La police a posté son nom sur Internet et sa photo a été affichée dans les rues. Ses parents ont demandé à la police locale de leur rendre les 10 000 yuans qu’ils avaient confisqués. On leur a répondu que l’argent allait être utilisé pour rechercher leur fils.

Ces six dernières années, les agents du Bureau 610 de la ville de Benxi, du département de police et du poste de police local ne cessent de harceler les parents de M. Gao, qui sont septuagénaires.

Le domicile ainsi que le téléphone de M. Gao ont été sous surveillance et sur écoute, de même que ceux de ses parents et amis. Le département de police local s’est rendu dans l’entreprise pour laquelle il travaillait et a demandé à ses collègues de les aider à le trouver. L’employeur de M. Gao l’a licencié après avoir subi des pressions de la part des autorités.

M. Gao avait également été arrêté auparavant le 10 janvier 2008 et détenu pendant quatre mois. Quand les gardes et les détenus l’ont battu, il a eu une série d’attaques cardiaques et été emmené à l’hôpital de la Croix Rouge pour un traitement d’urgence. Il a été libéré pour raison médicale, le centre de détention craignant d'être tenu pour responsable de son état de santé.

Le Parquet local et le tribunal local ont constamment harcelé M. Gao et sa famille après sa libération. Ils ont dit que M. Gao serait condamné à une peine sévère s’il n’écrivait pas une déclaration garantissant qu’il ne pratiquerait plus le Falun Gong. Sa famille a également été menacée et on leur a dit qu’ils auraient à payer beaucoup d’argent pour le faire libérer sous caution s’il était à nouveau arrêté.

Traduit de l'anglais